Fonction carré et problèmes du 2d degré Chapitre 4 Ce chapitre est consacré aux fonctions polynômes du second degré x 哫 ax2 + bx + c. L’accent est mis sur l’importance pour les élèves de considérer, en priorité, le signe du coefficient « a » ; c’est lui qui donne le sens de variation (ou géométriquement qui permet de savoir si la parabole est tournée vers les ordonnées positives ou négatives). Ensuite, diverses méthodes, autres que la mise sous forme canonique, sont mises en œuvre pour déterminer le sommet. Une autre propriété importante de ces fonctions est que leurs courbes représentatives sont des paraboles. Les propriétés des paraboles ont été étudiées par les mathématiciens grecs plus de deux siècles avant Jésus-Christ, en particulier par Apollonius de Perge. Ouverture La propriété étonnante présentée dans l’ouverture peut être prouvée géométriquement mais aussi par un calcul de dérivée ; elle peut aussi s’énoncer par un résultat d’optique : tout rayon issu du foyer d’une parabole se réfléchit parallèlement à l’axe. De nombreux dispositifs usuels, outre les fours solaires, utilisent cette propriété de la parabole : évidemment les antennes de réception dites « paraboliques », où le dispositif de réception est placé au foyer, mais aussi les phares où l’on place au foyer, les diodes. © Éditions Belin 2010 Pour bien commencer Exercice 1 a/ ; b/ ; c/. Exercice 2 b/. Exercice 3 a/ ; b/ ; e/ et f/. Exercice 4 b/ et e/. Exercice 5 b/ et c/. 44 n Activités d’introductio Commentaires La première activité a pour objectif de prendre un premier contact avec la fonction carré (tableau de valeurs, courbe représentative), et notamment de remarquer qu’il ne s’agit pas d’une fonction linéaire étudiée en classe de troisième. La deuxième activité a pour objectif de mettre en évidence la parité de la fonction carré (et donc la symétrie d’un tableau de valeurs par rapport à zéro). La troisième activité permet de comparer deux multiples simples de la fonction carré, autour du thème classique de la chute d’un objet. La quatrième et dernière activité permet de mettre en évidence comment les constantes α et β peuvent influer sur la courbe représentative d’une fonction du second degré x 哫 α(x − α)2 + β et ainsi préparer le cours à ce sujet. Si l’on souhaite passer du temps sur cette activité, on conseillera d’utiliser un logiciel traceur de courbe ou le tracé à la main plutôt que la calculatrice. Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 1. f(x) = x2. Activité 1 2. a/ 2. a/ x f(x) x f(x) 0 5 10 15 20 25 0 25 100 225 400 625 30 35 40 45 50 900 1 225 1 600 2 025 2 500 b/ Ce tableau n’est pas un tableau de proportionnalité. En effet, en regardant par exemple la colonne du tableau qui correspond à x = 5, on passe de la première ligne à la seconde en multipliant par 5. En revanche, dans la colonne suivante, on passe de la première ligne à la seconde en multipliant par 10. 3. y b/ Cette courbe est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. 3. a/ La fonction f semble être décroissante sur [−5 ; 0] et croissante sur [0 ; 5]. b/ La fonction f semble posséder un minimum égal à 0, atteint pour x = 0. Activité 3 1. a/ y Ꮿf J O 600 x I Ꮿg 4. La courbe obtenue dans la question 3. n’est pas une droite, la fonction f n’est donc ni une fonction linéaire, ni une fonction affine. J O Activité 2 I 7,75 b/ On constate que si x est une valeur de la première ligne du tableau, la valeur correspondante de la seconde ligne est 10x2, donc, le tableau de valeurs proposé est bien celui de la fonction t 哫 10t2. c/ Graphiquement, on trouve un temps proche de 7,75 secondes. 2. a/ 1. a/ t g(t) t g(t) © Éditions Belin 2010 x b/ Ce tableau est symétrique par rapport à la colonne correspondant à x = 0. 1 5 6 180 2 20 7 245 3 45 8 320 4 80 9 405 5 125 10 500 b/ c/ Pour un même temps t, une goutte de pluie parcourt une distance deux fois plus grande sur la planète du petit homme vert que sur Terre. L’affirmation du petit homme vert était donc vraie. Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 45 Activité 4 1. a/ es Exercices et problèm LA FONCTION CARRÉ 1 a/ Faux. b/ Faux. c/ Vrai. d/ Faux. e/ Vrai. f/ Vrai. b/ La fonction f semble être décroissante sur [−5 ; 0] et croissante sur [0 ; 5]. c/ La fonction f semble posséder un minimum égal à 3, atteint en x = 0. 2. a/ voir question 1. a/. b/ La fonction g semble être croissante sur [−5 ; 0] et décroissante sur [0 ; 5]. c/ La fonction g semble posséder un maximum égal à 4, atteint en x = 0. 3. a/ 2 Dans tout cet exercice, nous noterons f la fonction carré. a/ f(1+ 2 ) = 3 + 2 2 ; b/ f(1,1) = 1,21 ; c/ f( 2 − 3 ) = 5 − 2 6 ; d/ f(1− 5 ) = 6 − 2 5 ; e/ f( 32 ) = 9. ⎛ 1⎞ 1 f/ ⎜ ⎟ = . ⎝ 2⎠ 2 3 a/ et b/. 4 a/ 32 ⭐ 42 ; c/ (−2)2 ⭐ (−3)2 ; b/ 0,12 ⭐ 0,22 ; d/ (−5)2 ⭐ (−6)2. 5 a/ Vrai. b/ Faux. c/ Faux. d/ Faux. e/ Vrai. f/ Faux. 6 a/ (x + 1)2 ⭓ 0, donc x2 + 2x + 1 ⭓ 0 ; © Éditions Belin 2010 b/ (−3 + x)2 ⭓ 0, donc, −9 − x2 ⭐ −6x. Remarque : pour plus de lisibilité, on peut demander aux élèves de n’afficher que les courbes correspondant aux fonctions f ou au contraire aux fonctions g. b/ On obtient la courbe représentative de la fonction f1 en décalant de 4 unités vers le bas la courbe représentative de f. On obtient la courbe représentative de la fonction f2 en décalant de 2 unités vers la gauche la courbe représentative de f. On obtient la courbe représentative de la fonction f3 en décalant de 1 unité vers la droite la courbe représentative de f. c/ On obtient la courbe représentative de la fonction g1 en décalant de 3 unités vers le bas la courbe représentative de g. On obtient la courbe représentative de la fonction g2 en décalant de 1 unité vers la gauche la courbe représentative de g. On obtient la courbe représentative de la fonction g3 en décalant de 3 unités vers la droite la courbe représentative de g. 46 7 a/ Oui ; b/ oui ; c/ oui ; d/ oui ; e/ oui ; f/ non. 8 La courbe représentative de la fonction carré est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées, donc, les courbes a/, d/ et e/ ne sont pas celle de la fonction carré. La fonction carré est positive sur ⺢, sa courbe représentative est donc au-dessus de l’axe des abscisses. La courbe c/ n’est donc pas celle de la fonction carré. b/ est la courbe représentative de la fonction carré. f ( 2) − f ( 3 ) f (1) − f ( 0 ) 10 a/ = 5 est différent de = 1, 2− 3 1− 0 f n’est donc pas linéaire. f ( 6 ) − f ( − 1) f ( 7 ) − f (5) = 5, = 12 est différent de b/ 6 − ( − 1) 7−5 f n’est donc pas linéaire. 11 a/ f(2 + 1) = 9 est différent de f(2) + f(1) = 5, f n’est donc pas linéaire. b/ f(3 + (−1)) = 4 est différent de f(3) + f(−1) = 10, f n’est donc pas linéaire. Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré c/ f(−2 + (−2)) = 16 est différent de f(−2) + f(−2) = 8, f n’est donc pas linéaire. d/ f(1 + (−1)) = 0 est différent de f(1) + f(−1) = 2, f n’est donc pas linéaire. 12 f(0 + 1) = −22 est différent de f(0) + f(1) = −35, f n’est donc pas linéaire. 14 a/ (−0,9)2 = 0,92 ⬎ (0,8)2 ; b/ (−1,1)2 ⬍ (1,2)2 ; d/ (−2)2 ⬎ 02 ; f/ (−5)2 ⬎ 42. c/ (−4)2 ⬎ (0,4)2 ; e/ ( − 2 )2 ⬍ ( 3 )2; 15 De l’inégalité a ⬍ b, on déduit a – 3 ⬍ b – 3. Or, les deux réels a – 3 et b – 3 sont strictement positifs, et la fonction carré est strictement croissante sur [0 ; +∞[, donc (a − 3)2 ⬍ (b − 3)2. En retranchant 6 à chaque membre, on déduit : (a − 3)2 − 6 ⬍ (b − 3)2 − 6. 16 a/ 42 ⬍ x2 ⬍ 62, c’est-à-dire : 16 ⬍ x2 ⬍ 36 ; b/ (−3)2 ⬎ x2 ⬎ (−2)2, c’est-à-dire : 4 ⬍ x2 ⬍ 9 ; c/ (−1)2 ⬎ x2 ⬎ (−0,5)2, c’est-à-dire : 0,25 ⬍ x2 ⬍ 1 ; d/ (0,1)2 ⬍ x2 ⬍ (0,2)2, c’est-à-dire : 0,01 ⬍ x2 ⬍ 0,04. 17 a/ x2 ⭓ 4 ; c/ x2 ⬍ 16 ; 18 Puisque la fonction carré est strictement décroissante sur ]−∞ ; 0], on peut déduire : x2 ⬎ y2 ⬎ z2 ⬎ 0. 20 a/ (−1 ; 1). b/ (2 ; 4). c/ (−3 ; 9). d/ ( 6 ; 6). 0,2 0 0,2 © Éditions Belin 2010 b/ c/ 20 0 2 000 2 0 20 23 a/ a2 + b2 = 5x2 ≠ 9x2 = c2 ; donc, le triangle n’est pas rectangle. b/ a2 + b2 = 25x2 = c2 ; donc, le triangle est rectangle. c/ a2 + b2 = 98x2 ≠ 81x2 = c2 ; donc, le triangle n’est pas rectangle. d/ a2 + b2 = 169x2 = c2 ; donc, le triangle est rectangle. 24 a/ I = [−4 ; 0] ; c/ I = [−2 ; 3] ; b/ x2 ⬎ 9 ; d/ 16 ⭐ x2 ⬍ 36. 21 a/ 22 Dans tout cet exercice, nous désignerons par f la fonction carré. a/ f(2) = 4 ≠ 2 ; donc, la courbe a/ n’est pas la courbe représentative de la fonction carré. b/ f(2) = 4 ≠ 8 ; donc, la courbe b/ n’est pas la courbe représentative de la fonction carré. c/ La courbe représentative de la fonction carré est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées ; donc, la courbe c/ n’est pas celle de la fonction carré. d/ C’est la courbe représentative de la fonction carré. e/ f(4) = 16 ≠ 1,6 ; donc, la courbe e/ n’est pas la courbe représentative de la fonction carré. f/ La courbe représentative de la fonction carré est « arrondie » en (0 ; 0), et pas « pointue » comme la courbe f/. b/ I = [0 ; 9] ; d/ I = [−1 ; 3]. 25 a/ Le minimum vaut 1 et le maximum 225. b/ Le minimum vaut 0 et le maximum 100. c/ Le minimum vaut 0 et le maximum 2 500. 26 a/ a2 = 448 ⬎ 441 = b2 ; donc, puisque a et b sont strictement positifs et que la fonction carré est strictement croissante sur [0 ; +∞[, on a : a > b. b/ a2 = 72 ⬍ 80 = b2 ; donc, puisque a et b sont strictement positifs et que la fonction carré est strictement croissante sur [0 ; +∞[, on a : a < b. c/ a2 = 72 ⬍ 96 = b2 ; donc, puisque a et b sont strictement négatifs et que la fonction carré est strictement décroissante sur ]−∞ ; 0], on a : a > b. d/ a2 = 11− 2 10 ⬎ 7 − 2 10 = b2 ; donc puisque a et b sont strictement négatifs et que la fonction carré est strictement décroissante sur ]−∞ ; 0], on a : a < b. Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 47 FONCTIONS POLYNÔMES DE DEGRÉ 2 27 a/ Vrai. b/ Faux. c/ Faux. d/ Vrai. e/ Faux. f/ Faux. g/ Vrai. h/ Faux. 28 a/ Faux. b/ Faux. c/ Vrai. d/ Vrai. 29 a/ f(−1) = 2 ; b/ f( 2) = 4 + 4 2 ; c/ f(1+ 3) = 6 + 3 3 ; d/ f( 2 + 8 ) = −84. 30 a/ Décroissante puis croissante ; b/ décroissante puis croissante ; c/ croissante puis décroissante ; d/ décroissante puis croissante ; e/ croissante puis décroissante ; f/ croissante puis décroissante. 31 a/ La fonction proposée est croissante puis décroissante, puis croissante, puis décroissante, ce qui ne peut pas être le cas d’une fonction polynôme de degré 2. b/ f(x) = x2 + 2. c/ f(x) = −(x − 1)2. 32 a/ Peut être la courbe représentative d’une fonction polynôme de degré 2. b/ Une fonction polynôme de degré 2 est soit décroissante puis croissante, doit croissante puis décroissante, ce qui n’est pas le cas de la fonction proposée en b/. c/ Une fonction polynôme du second degré ne peut pas être croissante sur ⺢. d/ Peut être la courbe représentative d’une fonction polynôme de degré 2. e/ La fonction proposée est constante sur [−1 ; 0], ce qui ne peut pas être le cas pour une fonction polynôme de degré 2. f/ La fonction proposée est constante sur [−1 ; 1], ce qui ne peut pas être le cas pour une fonction polynôme de degré 2. 33 a/ S = {–10 ; 15} ; c/ S = {−1} ; ⎧ 1 ⎫ e/ S = ⎨− ; 12⎬ ; ⎩ 5 ⎭ b/ S = {3 ; 8} ; ⎧ 8 3⎫ d/ S = ⎨− ; ⎬ ; ⎩ 3 2⎭ ⎧ 1 2⎫ f/ S = ⎨ ; ⎬ . ⎩11 7⎭ © Éditions Belin 2010 34 a/ Faux. b/ Vrai. c/ Vrai. d/ Vrai. e/ Vrai. 35 a/ Vrai. b/ Faux. c/ Vrai. d/ Faux. 36 d/ et h/. 48 ⎡ 7 ⎡ ⎤5 ⎢ ∪ ⎥ ; + ∞⎢ ; 6⎣ ⎦2 ⎣ ⎦ ⎡ ⎤ 7 ⎤ ⎡5 b/ S = ⎥ −∞ ; − ⎥ ∪ ⎢ ; + ∞ ⎢ ; 6⎦ ⎣2 ⎣ ⎦ ⎤ 7 5⎡ ⎡ 7 5⎤ d/ S = ⎢− ; ⎥ . c/ S = ⎥ − ; ⎢ ; ⎦ 6 2⎣ ⎣ 6 2⎦ ⎤ 37 a/ S = ⎥ −∞ ; − 39 a/ f(−2) = 3 ; f(−1) = 1 ; f(1) = 3 ; f est donc décroissante puis croissante. b/ f(−3) = −9 ; f(−1) = 1 ; f(2) = −14 ; f est donc croissante puis décroissante. c/ f(−7) = −15 ; f(−5) = −7 ; f(−1) = −15 ; f est donc croissante puis décroissante. d/ f(0) = −78 ; f(4) = 1 522 ; f(12) = −78 ; f est donc croissante puis décroissante. e/ f(−10) = 1 100 ; f(0) = 1 000 ; f(10) = 1 100 ; f est donc décroissante puis croissante. 40 a/ f est donc croissante puis décroissante. b/ f est donc décroissante puis croissante. c/ f est donc décroissante puis croissante. d/ f est donc croissante puis décroissante. ⎛ 1⎞ 42 a/ f ⎜ − ⎟ et f(1) = 7. Ainsi, f admet ⎝ ⎠ 3 un extremum en x0 = − 1 +1 1 3 = de valeur 2 3 ⎛ 1⎞ 17 f⎜ ⎟ = . Il s’agit d’un minimum car le ⎝ 3⎠ 3 coefficient devant x2 est strictement positif. b/ f(0) = 0 et f(2) = 0. Ainsi, f admet un extre0+2 = 1 de valeur f(1) = 3. mum en x0 = 2 Il s’agit d’un maximum car le coefficient devant x2 est strictement négatif. ⎛ 2⎞ c/ f ⎜ − ⎟ = 1 et f(0) = 1. Ainsi, f admet un ⎝ 5⎠ 2 − +0 1 extremum en x0 = 5 = − de valeur 2 5 ⎛ 1⎞ 4 f ⎜ − ⎟ = . Il s’agit d’un minimum car le ⎝ 5⎠ 5 coefficient devant x2 est strictement positif. d/ f(− 5) = 66 et f( 5) = 66. Ainsi, f admet − 5+ 5 = 0 de valeur un extremum en x0 = 2 f(0) = −9. Il s’agit d’un minimum car le coefficient devant x2 est strictement positif. Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré b/ x 43 a/ x −6 f(x) 101 1 x f(x) 3 −5 75 2 5 −4 53 3 11 −3 35 4 21 −2 21 5 35 −1 11 6 53 0 5 On constate que f(0) = f(2), donc, f admet 0+2 = 1 de valeur un extremum en x0 = 2 f(1) = 3. Il s’agit d’un minimum car le coefficient devant x2 est strictement positif. b/ x −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 f(x) −74 −57 −42 −29 −18 1 2 3 4 5 x 6 7 6 3 f(x) 3 −9 6 −2 −2 On constate que f(2) = f(4), donc, f admet un 2+ 4 = 3 de valeur f(3) = 7. extremum en x0 = 2 Il s’agit d’un maximum car le coefficient devant x2 est strictement négatif. c/ x −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 f(x) x f(x) −5 1 −5 1 5 7 7 5 2 3 4 5 6 −13 −23 −35 −49 −65 1 On constate que f(−3) = f(−2), donc, f admet − 3 + ( − 2) = − 2,5 de un extremum en x0 = 2 valeur f(−2,5) = 7,25. Il s’agit d’un maximum car le coefficient devant x2 est strictement négatif. d/ x −6 −5 −4 −3 −2 −1 0 f(x) x f(x) 94 1 10 64 2 22 40 3 40 22 4 64 10 5 94 4 6 130 4 On constate que f(−1) = f(0), donc, f admet − 1+ 0 = −0,5 de valeur un extremum en x0 = 2 f(−0,5) = 3,25. Il s’agit d’un minimum car le coefficient devant x2 est strictement positif. 44 a/ x © Éditions Belin 2010 f(x) x f(x) −5 33 1 3 −4 23 2 5 −3 15 3 9 −2 9 4 15 −1 5 5 23 0 3 On constate que f(0) = f(1), donc, la courbe représentative de f admet pour axe de symé0 +1 , trie la droite verticale d’équation x = 2 c’est-à-dire, la droite d’équation x = 0,5. f(x) x f(x) −5 −70 1 2 −4 −48 2 0 −3 −30 3 −6 −2 −16 4 −16 −1 −6 5 −30 0 0 On constate que f(0) = f(2), donc, la courbe représentative de f admet pour axe de symé0+2 trie la droite verticale d’équation x = , 2 c’est-à-dire, la droite d’équation x = 1. c/ x −5 −4 −3 −2 −1 0 f(x) x f(x) 93 1 3 63 2 9 39 3 21 21 4 39 9 3 5 63 On constate que f(0) = f(1), donc, la courbe représentative de f admet pour axe de symé0 +1 trie la droite verticale d’équation x = , 2 c’est-à-dire, la droite d’équation x = 0,5. d/ x −5 −4 −3 −2 −1 0 f(x) x f(x) 55 1 7 27 2 27 7 3 55 −5 4 91 −9 5 135 −5 On constate que f(−2) = f(0), donc, la courbe représentative de f admet pour axe de symé−2 + 0 trie la droite verticale d’équation x = , 2 c’est-à-dire, la droite d’équation x = −1. 46 a/ On trouve en développant : f(x) = −4x2 − 2x + 5, donc, f est une fonction polynôme de degré 2. b/ On trouve en développant : f(x) = 4x2, donc, f est une fonction polynôme de degré 2. c/ On trouve en développant : f(x) = 12x2 + 3x, donc, f est une fonction polynôme de degré 2. 48 a/ Un tableau de signe permet d’obtenir S = ]−∞ ; 2[ ∪ ]4 ; + ∞[. b/ Un tableau de signe permet d’obtenir ⎡ 3 7⎤ S = ⎢ ; ⎥. ⎣4 6 ⎦ c/ Un tableau de signe permet d’obtenir S = ]−∞ ; − 3] ∪ [4 ; + ∞[. d/ On remarque que (3x − 7)(7 − 3x) = −(3x − 7)2 qui est inférieur ou égal à 0 pour tout réel x. Ainsi : S = ⺢. Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 49 49 • La fonction dont la courbe représen- 53 a/ x2 = 20 ⇔ x2 − ( 20)2 = 0 tative est à gauche admet un minimum au point d’abscisse x ≈ 2,3 et ce minimum est voisin de 1,8. • La fonction dont la courbe représentative est à droite admet un maximum au point d’abscisse x ≈ −1,5 et ce minimum est voisin de 0,7. ⇔ ( x − 20)(x + 20) = 0, donc, S = {− 20 ; 20 } ; b/ x2 = 12,8 ⇔ x2 − ( 12, 8 )2 = 0 ⇔ ( x − 12, 8 )( x + 12, 8 ) = 0, donc, S = {− 12, 8 ; 12, 8 } ; c/ un carré est toujours positif, donc, S = ∅ ; d/ x2 = 5,76 ⇔ x2 − ( 5, 76 )2 = 0 ⇔ ( x − 5, 76 )( x + 5, 76 ) = 0, donc, S = {− 5, 76 ; 5, 76 } ; e/ x2 = 0 ⇔ x = 0, donc : S = {0} ; 2 ⎛ 5⎞ 5 ⇔ x2 − ⎜ =0 f/ x2 = ⎝ 11⎟⎠ 11 ⎛ 5⎞ ⎛ 5⎞ ⇔⎜x− x+ ⎟ ⎜ ⎟ = 0, ⎝ 11⎠ ⎝ 11⎠ ⎧ 5 5⎫ ; donc, S = ⎨ − ⎬; 11 11 ⎭ ⎩ g/ Un carré est toujours positif, donc, S = ∅ ; 50 a/ En utilisant l’égalité f(−1) = −4, on trouve α(−1)2 + (−1) − 1 = −4 d’où α = −2. b/ L’expression de la fonction est donc f : x 哫 − 2x2 + x − 1, et on trouve : −2 −11 x f(x) −1 −4 0 −1 1 −2 2 −7 c/ On vérifie qu’on a bien f(−2) = −11, f(−1) = −4 et f(2) = −7. 51 a/ y h/ x2 = 7 ⇔ x2 − ( ⇔ (x − 7 )( x + donc, S = {− 1 000 0 x 25 b/ Le nombre d’arbustes cultivés doit appartenir approximativement à [20 ; 180]. c/ On constate que f(140) = 2 100. Ainsi, s’il produit au moins 140 arbustes, son coût de production est supérieur ou égal à 2 100 €. d/ On a f(0) = f(200) = 10 500, donc, la fonction f admet un extremum en l’abscisse 0 + 200 x0 = = 100. Il s’agit d’un minimum 2 puisque le coefficient devant x2 est strictement positif. Le coût de production est donc minimal pour 100 arbustes produits. ⎧ 52 a/ S = ⎨ − 3 ; © Éditions Belin 2010 ⎩ 3⎫ ⎬; 2 ⎭ ⎧7 ⎫ c/ S = ⎨ ; 2⎬ ; ⎩6 ⎭ ⎧ 1 1⎫ e/ S = ⎨ − ;− ⎬ ; 12 15 ⎩ ⎭ 50 b/ S = {1 ; 20} ; d/ S = {10} ; f/ S = {3}. 7; 7 )2 = 0 7 ) = 0, 7} ; 54 a/ x(x + 6) = 3(x + 6) ⇔ x(x + 6 ) − 3(x + 6) = 0 ⇔ (x + 6)(x − 3) = 0, donc, S = {−6 ; 3} ; b/ 2x(x − 3) + 3x − 9 = 6x − 18 ⇔ 2x(x − 3) + 3(x − 3) − 6(x − 3) = 0 ⎧3 ⎫ ⇔ (x − 3)(2x − 3) = 0, donc, S = ⎨ ; 3⎬ ; ⎩2 ⎭ c/ x2(1 − 3x) + 4(6x − 2) = 0 ⇔ x2(1 − 3x) − 8 (1 − 3x) = 0 ⇔ (1 − 3x)(x2 − 8) = 0 ⇔ (1 − 3x)( x − 8) ( x + 8) = 0 ⎧ ⎫ 1 donc, S = ⎨ − 8 ; ; 8 ⎬ ; 3 ⎩ ⎭ d/ (1 − 2x)x − 4x(x + 6) = 0 ⇔ x(1 − 2x − 4x − 24) = 0, ⎧ 23 ⎫ ⇔ x(−6x − 23) = 0, donc, S = ⎨ − ; 0⎬ ; ⎩ 6 ⎭ e/ 7 − x2 = 2x − 2 7 ⇔ ( 7 − x )( 7 + x) − 2( x − 7 ) = 0 ⇔ ( x − 7 )(− 7 − x − 2) = 0, donc, S = {− 2 − 7 ; 7 } ; f/ (x2 − 1) + 2x − 2 = 6x − 6 ⇔ (x − 1)(x + 1) + 2 (x − 1) − 6(x − 1) = 0 ⇔ (x − 1)(x − 3) = 0, donc, S = {1 ; 3}. Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 55 a/ x2 ⭐ 16 ⇔ x2 − 42 ⭐ 0 ⇔ (x − 4)(x + 4) ⭐ 0, donc, S = [−4 ; 4] ; b/ x2 ⭐ 10 ⇔ x2 − ( 10 )2 ⭐ 0 ⇔ (x − 10)(x + 10) ⭐ 0, donc, S = [− 10 ; 10 ] ; c/ x2 ⬎ 16 ⇔ x2 − 42 ⬎ 0 ⇔ (x − 4)(x + 4) ⬎ 0, donc, S = ]−∞ ; −4[ ∪ ]4 ; +∞[ ; d/ x2 ⭐ 0 ⇔ x x ⭐ 0, donc, S = {0} ; e/ x2 ⬍ 8 ⇔ x2 − ( 8)2 ⬍ 0 ⇔ (x − 8)(x + 8) ⭐ 0, donc, S = ]− 8 ; 8 [ ; f/ x2 ⭐ 144 ⇔ x2 − 122 ⭐ 0 ⇔ (x − 12)(x + 12) ⭐ 0, donc, S = [−12 ; 12] ; g/ x2 ⬍ 6 ⇔ x2 − ( 6 )2 ⬍ 0 ⇔ (x − 6)(x + 6) ⬍ 0, donc, S = ]− 6 ; 6 [ ; h/ x2 ⭐ 20 ⇔ x2 − ( 20)2 ⭐ 0 ⇔ ( x − 20)(x + 20) ⭐ 0, donc, S = [− 20 ; 20 ] ; c/ (x + a)2 = b ⇔ (x + a)2 − ( b)2 = 0 ⇔ ( x + a + b )( x + a − b ) = 0, donc, l’ensemble des solutions de l’équation proposée est S = {− a − b ; − a + b }. d/ Si b < 0 alors Afficher(Il n’y a pas de solution) ; sinon si b = 0 alors Afficher(La seule solution est −a) ; sinon Afficher(Les solutions sont −a − FinSi 58 b/ y 4 2 x 0 ⇔ (x − 2)(x + 2) + (x + 2)(2x + 5) ⬍ 0 ⇔ (x + 2) (3x + 3) ⬍ 0, donc, S = ]−2 ; −1[ ; b/ (x + 1)(x − 3) ⭓ x2 − 9 ⇔ (x + 1)(x − 3) − (x − 3)(x + 3) ⭓ 0 ⇔ (x − 3)(−2) ⭓ 0 ⇔ x − 3 ⭐ 0, donc : S = ]−∞ ; 3] ; c/ 4x − 4 + (x − 1)(x − 4) + x2 − 1 ⬎ 0 ⇔ 4(x − 1) + (x − 1)(x − 4) + (x − 1)(x + 1) ⬎ 0 ⇔ (x − 1)(2x + 1) ⬎ 0, donc, 1 S = ]−∞ ; − [ ∪ ] 1 ; +∞[ ; 2 d/ (x + 5)2 ⭐ (x + 5)(x + 3) ⇔ (x + 5)2 − (x + 5)(x + 3) ⭐ 0 ⇔ (x + 5)(2) ⭐ 0, donc, S = ]−∞ ; − 5] ; e/ x2 − 5 ⬍ (x + 5)(x − 2) ⇔ ( x + 5)( x − 5 ) − ( x + 5 )(x − 2) ⬍ 0 ⇔ (x + 5)(2 − 5) ⬍ 0 ⇔ x + 5 ⬎ 0, donc, S = ]− 5 ; +∞[ ; 1 f/ (2x − 1)(x + 3) ⭓ ( x − )(x + 6) 2 1 1 ⇔ 2( x − )(x + 3) − ( x − )(x + 6) ⭓ 0 2 2 1 1 ⇔ ( x − )x ⭓ 0,donc, S = ]−∞ ; 0] ∪ [ ; +∞[. 2 2 57 a/ Un carré est toujours positif, donc, si b ⬍ 0, le carré (x + a)2 ne peut pas être égal à b. b/ (x + a)2 = 0 ⇔ x + a = 0, donc, S = {−a}. b) ; FinSi 56 a/ x2 − 4 + (x + 2)(2x + 5) ⬍ 0 © Éditions Belin 2010 b et −a + −2 −2 2 4 −4 c/ On trouve S = [−2 ; 4]. d/ Pour tout réel x, on peut écrire : (x − 1)2 − 4 = x2 − 2x + 1 − 4 = f(x). e/ L’inéquation f(x) ⭐ 5 est équivalente à (x − 1)2 − 4 ⭐ 5, soit encore à (x − 1)2 − 32 ⭐ 0. En utilisant une identité remarquable, elle équivaut à (x − 1 − 3)(x − 1 + 3) ⭐ 0, dont l’ensemble des solutions est S = [−2 ; 4] en utilisant un tableau de signes. 59 a/ b/ On trouve : S = ]−∞ ; −2[ ∪ ]3 ; +∞[. c/ On trouve d’une part f(x) − g(x) = x2 − x − 6 et d’autre part (x − 3)(x + 2) = x2 − x − 6, d’où l’égalité souhaitée. d/ On a g(x) ⬍ f(x) ⇔ f(x) − g(x) ⬎ 0 ⇔ (x − 3)(x + 2) ⬎ 0 et l’ensemble solution de cette inéquation est S = ]−∞ ; −2[ ∪ ]3 ; +∞[. Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 51 SUR L’ENSEMBLE DU CHAPITRE 62 On trouve f(x) = x2 + 6x + 9. b/ On a f(x) = x2 + 2 × 3 × x + 32, donc : f(x) = (x + 3)2. c/ • Grâce à l’expression initiale : f(−5) = 4. • Grâce à l’expression factorisée obtenue en b/ : f(−3) = 0. • Grâce à l’expression initiale : f(x) = 4 ⇔ (x + 5)((x + 5) − 4) = 0, d’où S = {−5 ; −1}. • Grâce à l’expression factorisée : f(x) = 0 ⇔ (x + 3)2 = 0 ⇔ x + 3 = 0, d’où S = {−3}. • Grâce à l’expression développée obtenue en a/ : f(0) = 9 et f(x) = 9 ⇔ x(x + 6) = 0, d’où S = {−6 ; 0}. 64 a/ Dire que la courbe passe par le point (0 ; 2) signifie que f(0) = 2, donc, que c = 2. b/ L’expression de f est donc donnée par : f : x 哫 ax2 + bx + 2. Puisque la courbe représentative de f passe par les points N et P, on peut écrire : f(1) = 0 et f(−1) = 10, ce qui nous conduit au système : ⎧a + b + 2 = 0 ⎧a + b + 2 = 0 ⇔⎨ ⎨ ⎩a − b + 2 = 10 ⎩2 a + 4 = 10 ⎧3 + b + 2 = 0 ⎧a = 3 ⇔⎨ ⇔⎨ . ⎩a = 3 ⎩b = − 5 Finalement, l’expression de f est : f : x 哫 3x2 − 5x + 2. © Éditions Belin 2010 65 a/ x2 + 2x + 1 = 0 ⇔ (x + 1)2 = 0 ⇔ x + 1 = 0, donc : S = {−1}. b/ x2 − 4x + 4 = 5 ⇔ (x − 2)2 − ( 5)2 = 0 ⇔ ( x − 2 − 5)(x − 2 + 5) = 0 , donc : S = {2 − 5 ; 2 + 5 }. c/ x2 + 6x + 9 = 1 ⇔ (x + 3)2 = 1 ⇔ (x + 3)2 − 12 = 0 ⇔ (x + 3 − 1)(x + 3 + 1) = 0, donc : S = {−4 ; −2}. d/ 4x2 + 4x + 1 = 9 ⇔ (2x + 1)2 = 9 ⇔ (2x + 1)2 − 32 = 0 ⇔ (2x + 1 − 3)(2x + 1 + 3) = 0, donc : S = {−2 ; 1}. e/ 9x2 + 6x + 1 = 10 ⇔ (3x + 1)2 = 10 ⇔ (3x + 1)2 −( 10 )2 = 0 ⇔ (3 x + 1 − 10 )(3 x + 1 + 10 ) = 0, ⎧⎪− 1 − 10 − 1 + 10 ; donc : S = ⎨ 3 3 ⎪⎩ 52 ⎫⎪ ⎬. ⎪⎭ f/ 4x2 + 8x + 4 = 7 ⇔ (2x + 2)2 = 7 ⇔ (2x + 2)2 −( 7 )2 = 0 ⇔ ( 2 x + 2 − 7 )( 2 x + 2 + 7 ) = 0, ⎪⎧− 2 − 7 − 2 + 7 ⎪⎫ ; donc : S = ⎨ ⎬. 2 2 ⎭⎪ ⎩⎪ g/ x2 + 8x + 16 = 2 ⇔ (x + 4)2 = 2 ⇔ (x + 4)2 − ( 2)2 = 0 ⇔ ( x + 4 − 2)(x + 4 + 2) = 0, donc : S = {− 4 − 2 ; − 4 + 2}. h/ x2 + 10x + 25 = 16 ⇔ (x + 5)2 = 16 ⇔ (x + 5)2 − 42 = 0 ⇔ (x + 5 − 4)(x + 5 + 4) = 0, donc : S = {−9 ; −1}. 66 a/ 2 0 1 b/ L’équation f(x) = 0 admet pour ensemble solution S = {2 ; 4}. L’équation f(x) = 16 admet pour ensemble solution S = {0 ; 6}. c/ f(x) = 16 ⇔ 2x2 − 12x = 0 ⇔ x(2x − 12) = 0, donc : S = {0 ; 6} d/ On a, pour tout réel x : 2[(x − 3)2 −1] = 2[x2 − 6x + 8] = f(x). On obtient donc : f(x) = 0 ⇔ 2[(x − 3)2 − 1] = 0 ⇔ (x − 3)2 − 12 = 0 ⇔ (x − 3 − 1)(x − 3 + 1) = 0, donc, l’équation f(x) = 0 admet pour ensemble solution S = {2 ; 4}. 67 a/ L’hameçon a commencé sa course lorsque x = 0, donc, à une hauteur égale à 9 = 4,5 m. 2 b/ On trouve f(5) = 8 et f(7) = 8. Puisque f est une fonction polynôme du second degré, on en déduit qu’elle admet un extremum en 5+7 l’abscisse x0 = = 6. Étant donné que 2 le coefficient devant x2 dans la fonction f est strictement négatif, la fonction f admet en 6 Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 81 = 8,1 m. Cela signifie 10 que l’hameçon atteint son point le plus haut à 6 mètres du quai, et que l’altitude atteinte est 8,1 mètres. c/ Pour tout réel x, on peut écrire : 81 1 1 81 (x − 6)2 + = − (x2 − 12x + 36) + − 10 10 10 10 1 2 12 45 =− x + = f(x). x+ 10 10 10 d/ L’hameçon percute la surface de la mer lorsque f(x) = 0. D’après la question précédente, on peut écrire : 1 f(x) = 0 ⇔ − [(x − 6)2 − 92] = 0 10 ⇔ (x − 6 − 9)(x − 6 + 9) = 0 ⇔ x = 15 ou x = −3. Puisque l’abscisse recherchée est positive, elle est donc égale à 15 mètres. un maximum égal à POUR ALLER PLUS LOIN 68 a/ D’après le théorème de Pythagore, on a AC2 = AB2 + BC2 = x2 + (5 − x)2 2 ⎛ 5⎞ 25 ⎛ 2 25⎞ 25 = 2⎜ x − 5x + ⎟ + On a : 2⎜ x − ⎟ + ⎝ ⎝ 2⎠ 2 4⎠ 2 = 2x2 − 10x + 25. Or, AC2 = x2 + (5 − x)2 = x2 + 25 + x2 − 10x = 2x2 − 10x + 25, d’où l’égalité annoncée. b/ On a les équivalences : 2 ⎛ 29 25 29 5⎞ AC2 ⭓ ⇔ 2⎜ x − ⎟ + ⭓ ⎠ ⎝ 2 2 2 2 2 2 ⎞ ⎛ 5 ⎞ ⎛ 5 ⇔ 2 ⎜ x − ⎟ ⭓ 2 ⇔ ⎜ x − ⎟ − 12 ⭓ 0 ⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ © Éditions Belin 2010 ⎛ 5 ⎞ ⎛ 5 ⎞ ⇔ ⎜ x − − 1⎟ ⎜ x − + 1⎟ ⭓ 0 ⎠ ⎝ ⎝ 2 2 ⎠ ⎛ 7⎞ ⎛ 3⎞ ⇔ ⎜ x − ⎟ ⎜ x − ⎟ ⭓ 0. ⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠ Puisque x ∈ [0 ; 5], un tableau de signe permet alors d’obtenir que l’ensemble solution ⎡ 3⎤ ⎡7 ⎤ est : S = ⎢0 ; ⎥ ∪ ⎢ ; 5⎥. ⎣ 2⎦ ⎣2 ⎦ c/ 14 12 0 1 Puisqu’un carré est toujours positif, on peut 2 ⎛ 25 5⎞ écrire 2⎜ x − ⎟ ⭓ 0, donc, f(x) ⭓ . ⎠ ⎝ 2 2 25 si et seulement si On a l’égalité f(x) = 2 2 ⎛ 5⎞ 2⎜ x − ⎟ = 0, ce qui revient à dire que ⎝ 2⎠ 5 5 x − = 0, soit encore : x = . 2 2 25 2 , La quantité AC est toujours supérieure à 2 25 5 et elle est égale à si et seulement si x = . 2 2 Ainsi, la longueur AC est minimale lorsque 25 5 . x = et elle vaut alors AC = 2 2 69 1. L’aire de la partie peinte est donnée par (4 − 2x)(3 − 2x) = 4x2 − 14x + 12. L’aire du contour vaut l’aire totale du tableau moins l’aire de la partie peinte, soit encore : 12 − (4x2 − 14x + 12) = −4x2 + 14x. 2. La condition proposée par le peintre sera satisfaite si et seulement si 4x2 − 14x + 12 = −4x2 + 14x, ce qui revient à écrire : 8x2 − 28x + 12 = 0, c’est-à-dire : 2x2 − 7x + 3 = 0. 3. a/ 1 0 1 ⎧1 ⎫ b/ On trouve : S = ⎨ ; 3⎬. ⎩2 ⎭ Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 53 c/ On constate que lorsque x vaut 3, le contour « ne rentre pas » dans le tableau, 1 donc, le peintre devra choisir x = . 2 4. On trouve (x − 3)(2x − 1) = 2x2 − 7x + 3 = f(x). On a donc f(x) = 0 si et seulement si x = 3 1 ou x = , et on retrouve bien le résultat de 2 la question 3. c/. c/ 70 1. On trouve graphiquement x ≈ 44 car x est positif. On constate que pour n = 44, on a S = 990 et pour n = 45, S = 1 035. L’entier n recherché est donc n = 45. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 x f(x) 15 24 31 36 39 40 39 36 31 24 2. y x哫 x ( x + 1) 2 − 1000 72 a/ Il semblerait que le produit xy est tou- jours inférieur à la quantité 5 0 x 1 3. On trouve S = [3 ; 9]. 4. a/ On a f(x) ⭓ 31 ⇔ −x2 + 12x + 4 ⭓ 31 ⇔ −x2 + 12x − 27 ⭓ 0 . b/ (3 − x)(x − 9) = 3x − x2 − 27 + 9x = −x2 + 12x − 27. c/ Un tableau de signe permet d’obtenir : • (3 − x)(x − 9) ⭓ 0 pour x ∈ [3 ; 9] ; • (3 − x)(x − 9) ⭐ 0 pour x ∈ ]−∞ ; 3] ∪ [9 ; +∞[. d/ L’inéquation f(x) ⭓ 31, qui est équivalente à (3 − x)(x − 9) ⭓ 0 admet donc pour ensemble solution S = [3 ; 9]. PROBLÈMES OUVERTS © Éditions Belin 2010 . Travaux encadrés Travaux pratiques 1 1. Le domaine de définition de f et g est [0,1 ; 1]. 2. S = [0,21 ; 0,58]. y 54 2 b/ On a les équivalences : x2 + y2 ⇔ 2xy ⭐ x2 + y2 xy ⭐ 2 ⇔ 0 ⭐ x2 − 2xy + y2 ⇔ 0⭐ (x − y)2, ce qui est toujours vrai d’après la positivité de la fonction carré. Le résultat est donc démontré. Ꮿg 71 a/ 1 + 2 = 3 ; 1+2+3=6; 1 + 2 + 3 + 4 = 10 ; 1 + 2 + 3 + 4 + 5 = 15. On ne peut donc pas encore répondre à la question initiale. b/ On a : S = 1 + 2 + 3 + … + (n − 1) + n S = n + (n − 1) + (n − 2) + … + 2 + 1 En sommant ces deux égalités, on obtient : 2S = (n + 1) + (n + 1) + (n + 1) + … + (n + 1) + (n + 1) , c’est-à-dire : 2S = n (n + 1) . x2 + y2 Ꮿf Ꮿh 0,6 0,4 x 0 0,1 3. a/ h = g − f. Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré c/ Le bénéfice est minimal lorsque x ≈ 0,5. 4. a/ On a h(x) = x2 − x + 0,81. La valeur de a est 1 en observant les termes en x2. D’autre part, le minimum étant atteint en 1 x = 0,5, on a α = . Enfin, le développement 2 a(x − α)2 + β = ax2 − 2aαx + aα2 + β permet d’obtenir aα2 + β = 0,81 en observant les termes constants de f, soit encore 1 1 × + β = 0,81 ⇔ β = 0,56. 4 2 ⎛ 1⎞ Finalement : h : x 哫 ⎜ x − ⎟ + 0,56. ⎝ 2⎠ Travaux dirigés 1 1. a/ En appliquant le théorème de Pythagore dans le triangle rectangle ACH, on obtient : AC2 = CH2 + HA2 ⇔ AC2 = 9 + 16 ⇔ AC2 = 25. Il en résulte AC = 5 cm. b/ Le point M appartient à [AC], donc : x ∈ [0 ; 5]. c/ CM = 5 – x. 2. a/ La droite (MN) est parallèle à la droite (AH), donc, en utilisant le théorème de Thalès dans le triangle ACH, on obtient : CM MN 5 − x MN , donc : , donc : = = CA AH 5 4 4 4 MN = ( 5 − x ) = 4 − x. 5 5 b/ En raisonnant dans le même triangle, le théorème de Thalès permet aussi d’écrire : CM CN 5 − x CN = = , donc : , CA CH 5 3 3 3 donc : ( 5 − x ) = 3 − x = CN. 5 5 3. Le triangle MNB est rectangle en N, donc, le théorème de Pythagore permet d’écrire : ⎛ 4 ⎞2 MB2 = MN2 + NB2 = ⎜ 4 − x⎟ + (8 − CN)2 ⎝ 5 ⎠ © Éditions Belin 2010 2 2 ⎛ ⎛ 4 ⎞ 3 ⎞ = ⎜ 4 − x⎟ + ⎜5 + x⎟ . ⎝ ⎝ 5 ⎠ 5 ⎠ Après développement, on obtient : 2 MB2 = x2 − x + 41. 5 4. x MB2 x MB2 x MB2 x MB2 x MB2 x MB2 x MB2 x MB2 x MB2 x MB2 0 41 0,5 41,05 1 41,6 1,5 42,65 2 44,2 2,5 46,25 3 48,8 3,5 51,85 4 55,4 4,5 59,45 0,1 40,97 0,6 41,12 1,1 41,77 1,6 42,92 2,1 44,57 2,6 46,72 3,1 49,37 3,6 52,52 4,1 56,17 4,6 60,32 0,2 40,96 0,7 41,21 1,2 41,96 1,7 43,21 2,2 44,96 2,7 47,21 3,2 49,96 3,7 53,21 4,2 56,96 4,7 61,21 0,3 40,97 0,8 41,32 1,3 42,17 1,8 43,52 2,3 45,37 2,8 47,72 3,3 50,57 3,8 53,92 4,3 57,77 4,8 62,12 0,4 41 0,9 41,45 1,4 42,4 1,9 43,85 2,4 45,8 2,9 48,25 3,4 51,2 3,9 54,65 4,4 58,6 4,9 63,05 MB2 semble être minimal pour x = 0,2. 2 1 024 ⎛ 1⎞ 5. ⎜ x − ⎟ + ⎝ 5⎠ 25 1 024 2 1 = x2 − x + = MB2. + 5 25 25 ⎡ 1⎤ 6. a/ La fonction f est décroissante sur ⎢0 ; ⎥ ⎣ 5⎦ ⎡1 ⎤ et croissante sur ⎢ ; 5⎥ . ⎣5 ⎦ b/ La fonction f atteint son minimum en 1 024 1 x = et ce minimum vaut . 5 25 c/ La distance MB est minimale lorsque M est 1 placé de telle sorte que x = . Cette distance 5 1 024 32 = 6,4. 25 5 d/ On peut conjecturer que le triangle AMB est rectangle en M. Le théorème de Pythagore permet de vérifier que cette conjecture est correcte. En effet : AB2 = AH2 + HB2 = 16 + 25 = 41 et minimale vaut alors 2 = 2 1 + 1 024 ⎛ 1⎞ ⎛ 32⎞ AM2 + MB2 = ⎜ ⎟ + ⎜ ⎟ = = 41. ⎝ 5⎠ ⎝ 5⎠ 25 Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 55 Travaux dirigés 2 1. 1,318 45 − 0,005(x − 8,7)2 = 1,318 45 − 0,005(x2 − 2 8,7x + 8,72) = −0,005x2 + 0,087x + 0,94 = f(x). 2. a/ Le joueur frappe la balle à une abscisse nulle, donc, à la hauteur f(0) = 0,94. b/ D’après la question 1., on peut dire que la fonction f admet un extremum en l’abscisse 8,7 et que cet extremum vaut 1,318 45. Vu que le coefficient de x² est strictement négatif, cet extremum est un maximum, et représente donc la hauteur maximale de la balle. c/ Lorsque la balle passe à la verticale du filet, son abscisse est égale à 13, et sa hauteur est donc f(13) = 1,226. Cette hauteur est strictement supérieure à la hauteur 0,914 du filet, donc, la balle passe au−dessus du filet. d/ La balle touche le sol lorsque f(x) = 0, ce qui équivaut, d’après la question 1., à : 0,005(x − 8,7)2 = 1,318 45 ⇔ (x − 8,7)2 = 263,69 ⇔ ( x − 8, 7 − 263, 69 )(x − 8, 7 + 263, 69 ) = 0. On obtient donc x ≈ −7,5 ou x ≈ 24,93. Puisque x désigne une longueur, on trouve donc x ≈ 24,93, donc, la balle touche le sol à 24,93 − 13 = 11,93 m du filet. e/ La longueur du terrain est égale à 23,77 m, donc, la longueur d’un demi-court vaut 11,885 m. La balle tombe donc à l’extérieur du court, et elle est donc « faute ». Aide individualisée 1 1. a/ Le carré de 2 vaut 4, donc, 2 est bien inférieur à son carré. 1 1 b/ b2 = ⬍ = b. 4 2 c/ C’est Pierre qui a raison. 2. a/ Ꮿg 3. a/ On trouve f(x) − g(x) = x(1 − x). b/ La fonction f − g est positive sur [0,1] et négative sur [1 ; +∞[. c/ D’après la question précédente, on a f(x) ⭐ g(x) si et seulement si x appartient à [1 ; +∞[. 4. Pour tout réel x positif, on peut écrire : • x ⭐ x2 ⇔ x ⭓ 1 ; • x ⭓ x2 ⇔ x ⭐ 1 ; ; • x = x2 ⇔ x = 0 ou x = 1. Aide individualisée 2 1. Le troisième côté a pour longueur 100 − 2x. 2. a/ On trouve f(x) = x(100 − 2x). b/ Puisque x est une longueur, on a f(x) ⭓ 0 si et seulement si 100 − 2x ⭓ 0, ce qui équivaut à x ⭐ 50. c/ x 0 10 20 30 40 50 f(x) 0 800 1 200 1 200 800 d/ On peut même faire mieux qu’un encadrement ! En effet, f(20) = f(30), donc, la fonction f admet un extremum en l’abscisse 20 + 30 x0 = = 25. Puisque le coefficient 2 de x2 dans la fonction f est strictement négatif, f atteint en 25 un maximum. 3. a/ Pour tout x appartenant à [0 ; 100], on trouve : 1 250 − 2(x − 25)2 = 1 250 −2(x2 − 50x + 252) = −2x2 + 100x = f(x). b/ La fonction f admet donc son maximum en x = 25. c/ La zone rectangulaire a alors pour dimensions 25 mètres sur 50 mètres. Aide individualisée 3 1. y Ꮿf Ꮿg Ꮿf 2 © Éditions Belin 2010 0 1 b/ L’ensemble solution de l’inéquation f(x) ⭐ g(x) est S = [1 ; +∞[. 56 0 10 Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 0 10 x 2. a/ La distance de freinage sera inférieure à 60 mètres si le véhicule évolue à une vitesse inférieure à 78 km/h (sur route mouillée) et inférieure à 110km/h (sur route sèche). b/ Si le véhicule roule à plus de 100 km/h, sa distance de freinage sera supérieure à 100 m (sur route mouillé) et supérieure à 50 m (sur route sèche). 3. a/ La distance de freinage vaut 1 × 1302 = 84,5 m. 200 b/ La distance de freinage vaut 1 × 1302 = 169 m, donc, 84,5 mètres 100 supplémentaires. Communiquer • 1re manière : courbe représentative de f • 2e manière : étude des variations de f La fonction f est une fonction polynôme de degré 2, dont le terme devant x2 est strictement négatif, donc, la fonction f est strictement croissante puis strictement décroissante. On constate que f(0) = f(40) = 42, donc, f atteint 0 + 40 un maximum en l’abscisse x0 = = 20, 2 et ce maximum vaut 50. • 3e manière : tableau de valeurs de f. 0 5 10 15 20 25 x f(x) 42 45,5 48 49,5 50 49,5 35 40 45 50 55 60 x f(x) 45,5 42 37,5 32 25,5 18 30 48 Les trois études prouvent bien que le rythme du pâtissier est d’abord lent, atteint ensuite un maximum, puis décroît à la fin de son heure de travail. Les commentaires de l’habitué sont donc tout à fait fondés. 20 © Éditions Belin 2010 10 Chapitre 4 ■ Fonction carré et problèmes du 2d degré 57