Examen Final d’Algèbre1 Correction Exercise 1 1. Si n est impair, alors (n2 1) n’est pas divisible par 8: 2. Soit n un entier impair, alors il existe un entier p dans N telque n = 2p + 1: On a deux cas : p pair : p = 2k avec k 2 N; et donc n = 2 (2k) + 1 = 4k + 1; p impair : p = 2k+1 avec k 2 N; et donc n = 2 (2k + 1)+1 = 4k+3: Ainsi tout entier n impair s’ecrit sous la forme n = 4k + r avec k 2 N et r 2 f1; 3g. 3. Si n est impair, alors d’aprés la question 2. il s’écrit 4k + r avec k 2 N et r 2 f1; 3g. Mais alors n2 1 s’écrit 2 n2 + 1 = (4k + r) 1 = 16k 2 + 8kr + r2 1 = 8 2k 2 kr + r2 1: Ainsi selon le cas : si r = 1 implique r2 1 = 0 et n2 + 1 = 16k 3 ; i.e., un multiple de 8; si r = 3 implique r2 de 8. 1 = 8 et n2 + 1 = 54k 3 + 8; i.e., un multiple 4. Oui tout à fait, par le principe de contraposition, on a démontré l’implication de l’énoncé. Exercise 2 1. Véri…ons, en appliquant la dé…nition, que R est une relation d’équivalence. Ré‡exivité : à voir xRx pour tout x dans R;c’est à dire x2 x2 = x x = 0; et ceci est toujouirs véri…é. Symétrisation : supposons que xRy; ceci équivaut à x2 et en multipliant par trouve y2 = x y; 1 les deux membres de cette dernière égalité, on y2 x2 = y c’est à dire yRx: 1 x; Transitivité : supposons que xRy et yRz; ceci équivaut à x2 y2 = x y (1) y2 z2 = y z: (2) et En faisant la somme des deux équations (1) et (2), on trouve l’équation x2 z2 = x z; c’est à dire xRz: 2. Soit x 2 R. On cherche les éléments y de R tels que xRy. On doit donc résoudre l’équation x2 y 2 = x y: Elle se factorise en (x y)(x + y) (x y) = 0 , (x y) (x + y 1) = 0: La classe de x est donc égale à fx; 1 xg. Elle est constituée de deux éléments, sauf si x = 1 x , x = 1=2: Dans ce cas, elle est égale à f1=2g: Exercise 3 Considérons l’application f : R x ! 7 ! R 2x 1+x2 : 1. f n’est pas injective, car f (2) = f (1=2) = 4=5: 2. f n’est pas surjective, car y = 2 n’a pas d’antécédent : en e¤ et, l’équation f (x) = 2 devient 2x = 2(1+x2) soit x2 x+1 = 0 qui n’a pas de solutions dans R. 3. L’équation f (x) = y est équivalent à l’équation yx2 2x + y = 0: Cette équation a des solutions x si et seulement si =4 2 4y2 0; donc il y a des solutions si et seulement si Ainsi, on a exactement y 2 [ 1; 1]: f (R) = [ 1; 1]: 4. Soit y 2 [ 1; 1] Les solutions possibles de l’équation g(x) = y sont p 1 y2 y ou p 1 + 1 y2 x= y La deuxième solution n’appartient pas à [ 1; 1]. D’autre part, p 1 1 y2 y p = x= y 1 + 1 y2 x= 1 est dans [ 1; 1]. L’équation g(x) = y admet donc une unique solution avec x 2 [ 1; 1]. Nous avons bien prouvé que g est une bijection. 5. Graphe de f 4 5 3 Donc pour discuter de la surjectivité de f , il su¢ t de mener les droites y = parallèles à l’axe (Ox) : y = 0et voir si ça rencontre le graphe f de f; on voit bien que la droite y = 2 ne rencontre pas f de même pour les droites y = 1:5; y = 2; :::etc: Maintenant, pour voir l’injectivité de f, il su¢ t de véri…er que toute droite parallèle à (Ox) coupe le graphe f au plus en un point. Or, on voit que la droite y = 45 rencontre f en deux points, à savoir 2; 45 et 12 ; 45 . De même pour la droite y = 12 : Graphe de g Dans ce cas, on voit clairement que chaque droite y = ; 2 [ 1; 1] rencontre le graphe g en un unique point, par conséquent g est une bijection. Par exemple la droite y = 0:5 rencontre g en l’unique point (0:28 ; 0:5) ; de même pour la droite y = 0:7: 4