93619 RECHERCHE ÉCONOMIQUE RBC VENTES D’AUTOMOBILES AU CANADA ET AUX ÉTATS-UNIS EN SEPTEMBRE 2015 Octobre 2015 Ventes de véhicules automobiles neufs au Canada Ventes de véhicules automobiles neufs au Canada Millions 2,0 Prévision de Recherche économique RBC 1,9 Ventes annuelles de véhicules automobiles neufs Cumul annuel de 2015 1,8 1,7 1,6 1,89 1,89 1,73 1,5 1,59 1,60 1,4 1,63 1,58 1,63 1,72 1,67 1,69 1,67 1,58 1,78 1,85 1,62 1,48 1,3 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Source : Statistique Canada, Constructeurs mondiaux d'automobiles du Canada, Recherche économique RBC Ventes annuelles de véhicules légers aux États-Unis Millions 20 Prévision de Recherche économique RBC Ventes annuelles de véhicules automobiles neufs 18 Cumul annuel de 2015 16 14 12 17,3 17,1 16,8 16,6 16,9 16,9 16,5 16,1 10 14,4 13,2 10,4 8 11,6 15,5 16,4 17,2 17,6 12,7 6 Selon Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada, les ventes d’automobiles au Canada ont augmenté de 3,8 % par rapport à l’an dernier en septembre. Pour chaque mois depuis le début de l’année jusqu’à maintenant, les résultats ont été supérieurs à ceux de l’an dernier. Selon nos estimations, le rythme des ventes globales de véhicules neufs (y compris de véhicules lourds) était de deux millions d’unités en septembre, ce qui représente un léger relèvement par rapport aux résultats de 1,99 et de 1,98 million d’unités enregistrés en août et en juillet, respectivement. Même en présumant un ralentissement modeste au quatrième trimestre, tout indique que les ventes annuelles en 2015 dans l’ensemble seront à la hauteur du rythme record de 1,89 million d’unités atteint l’an dernier. Les ventes d’automobiles ont bénéficié d’une combinaison de facteurs : marché de l’emploi résilient, faibles prix de l’essence ayant permis aux ménages d’affecter l’argent qu’ils auraient dépensé au distributeur d’essence à d’autres biens et services, et faibles taux d’intérêt. Il est également possible que les dépenses au troisième trimestre aient augmenté en raison de la prestation universelle pour la garde d’enfants versée rétroactivement aux ménages en juillet. Notre scénario de référence prévoit que les dépenses des ménages demeureront élevées et que la demande externe augmentera (à la suite du raffermissement de l’économie américaine et de la dépréciation du dollar canadien), ce qui devrait être suffisant pour que la croissance économique globale (selon le PIB) demeure positive, malgré la poursuite du marasme prévue dans les secteurs pétrolier et gazier. Nos prévisions supposent que les ventes demeureront solides l’année prochaine, mais qu’elles seront légèrement inférieures aux niveaux de 2014 et de 2015, car nous estimons qu’une grande partie de la demande excédentaire générée par le recul de 2008-2009 a déjà été absorbée et que les taux d’intérêt augmenteront l’an prochain. 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Source : Bureau of Labor Statistics, Recherche économique RBC Nathan Janzen Économiste principal 416 974-0579 [email protected] Ventes de véhicules légers aux États-Unis Les ventes de véhicules légers aux États-Unis ont augmenté pour atteindre 18,1 millions d’unités en septembre (en chiffres annualisés et désaisonnalisés), maintenant de façon inattendue le rythme élevé du mois d’août (17,7 millions d’unités), qui représentait déjà le résultat mensuel le plus élevé depuis juillet 2005. Depuis le début de l’année, la moyenne des ventes (en chiffres annualisés) est de 17,2 millions d’unités par mois, ce qui représente une hausse comparativement au total de 16,4 millions d’unités vendues en 2014 et de 15,5 millions d’unités vendues en 2013. Nos prévisions supposent que les ventes maintiendront leur vigueur, en raison de la faiblesse continue des taux d’intérêt, du redressement du marché de l’emploi, de la confiance des consommateurs et de l’importante chute des prix de l’essence, qui a permis aux ménages d’utiliser autrement l’argent qu’ils auraient dépensé au distributeur d’essence, notamment en achetant d’autres biens et services, y compris des véhicules neufs. Même si nous prévoyons une hausse modeste des taux d’intérêt l’année prochaine, nous nous attendons à ce que les ventes d’automobiles (en chiffres annualisés) aux États-Unis continuent d’augmenter. Cette prévision est fondée sur l’hypothèse que le redressement du marché de l’emploi se poursuivra et que la demande accumulée dans le marché américain générée par la diminution prononcée des ventes d’automobiles au cours de la récession de 2008-2009 demeure suffisamment élevée. Nos prévisions supposent des ventes d’automobiles totalisant 17,2 millions d’unités en 2015, et une accélération supplémentaire qui fera passer le rythme à 17,6 millions d’unités en 2016. VENTES D’AUTOMOBILES AU CANADA ET AUX ÉTATS-UNIS EN SEPTEMBRE | OCTOBRE 2015 Prévisions de Recherche économique RBC Perspectives de croissance T3 2014 T4 2014 T1 2015 T2 2015 T3 2015 T4 2015 T1 2016 T2 2016 2013R 2014P 2015P 2016P Croissance du PIB réel1 3,2 2,2 -0,8 -0,5 2,5 2,1 2,2 2,4 2,0 2,4 1,2 2,2 Taux de chômage2 7,0 6,7 6,7 6,8 6,9 6,8 6,7 6,6 7,1 6,9 6,8 6,6 Ventes de véhicules automobiles neufs 3 1,97 1,95 1,83 1,90 1,99 1,85 1,85 1,85 1,78 1,89 1,89 1,85 Croissance du PIB réel1 5,0 2,1 0,6 3,9 2,5 2,9 3,0 2,8 1,5 2,4 2,6 3,0 Taux de chômage2 6,1 5,7 5,6 5,4 5,2 5,1 5,1 5,1 7,4 6,2 5,3 5,1 16,7 16,8 16,7 17,1 17,8 17,4 17,4 17,5 15,5 16,4 17,2 17,6 Canada États-unis Ventes de véhicules légers 3 Taux d’intérêt Canada pour cent, fin de la période Taux du financement à un jour 1,00 1,00 0,75 0,75 0,50 0,50 0,50 0,50 1,00 1,00 0,50 1,00 3 mois 0,92 0,91 0,55 0,58 0,44 0,40 0,50 0,55 0,91 0,91 0,40 1,10 2 ans 1,13 1,01 0,51 0,49 0,53 0,65 0,70 0,85 1,13 1,01 0,65 1,60 5 ans 1,63 1,34 0,77 0,81 0,81 1,00 1,10 1,25 1,95 1,34 1,00 2,00 10 ans 2,15 1,79 1,35 1,68 1,45 1,75 1,85 2,00 2,77 1,79 1,75 2,70 États-unis pour cent, fin de la période Taux cible des fonds fédéraux 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,50 0,75 1,00 0,25 0,25 0,50 2,00 3 mois 0,02 0,04 0,03 0,03 0,00 0,20 0,45 0,65 0,07 0,04 0,20 1,45 2 ans 0,58 0,67 0,56 0,64 0,64 1,05 1,30 1,60 0,38 0,67 1,05 2,15 5 ans 1,78 1,65 1,37 1,64 1,37 1,80 1,95 2,15 1,75 1,65 1,80 2,50 10 ans 2,52 2,17 1,94 2,35 2,04 2,45 2,60 2,80 3,04 2,17 2,45 3,15 Devise fin de la période Dollar canadien (USD/CAD) 1,12 1,16 1,27 1,25 1,33 1,36 1,34 1,33 1,06 1,16 1,36 1,30 Euro (EUR/USD) 1,26 1,21 1,07 1,11 1,12 1,11 1,15 1,16 1,38 1,21 1,11 1,17 Livre sterling (GBP/USD) 1,62 1,56 1,48 1,57 1,51 1,61 1,69 1,71 1,66 1,56 1,61 1,70 109,7 119,8 120,1 122,5 119,9 128,0 132,0 129,0 105,3 119,8 128,0 123,0 Yen (USD/JPY) 1. les données trimestrielles représentent le taux annualisé de la variation d’un trimestre à l’autre ; les données annuelles représentent la variation annuelle en % 2. pour cent 3. millions, taux annuel Sources : Statistique Canada, Constructeurs mondiaux d'automobiles du Canada, U.S. Bureau of Economic Analysis, Recherche économique RBC Sommaire des marchés financiers : Le dollar canadien s’est établi en moyenne à un peu plus de 0,75 USD en septembre, ce qui représente une baisse par rapport à la moyenne de 0,76 USD en août, et correspond à la moyenne mensuelle la plus basse depuis juin 2004. Le prix du pétrole, qui a augmenté légèrement pour passer de 43 $ le baril (WTI) en août au niveau toujours bas de 45 $ le baril en septembre, et l’attente de la majoration probable des taux d’intérêt par la Réserve fédérale, ont continué d’éroder la devise canadienne. Les données de septembre sur les emplois salariés aux États-Unis ont déçu les attentes du marché, et entraîné des spéculations sur le report de la hausse tant attendue des taux d’intérêt par la Réserve fédérale et l’appréciation du dollar canadien à 0,76 USD au début d’octobre. Le ralentissement de la croissance de l’emploi aux États-Unis observé au cours de deux derniers mois (142 000 en septembre et 136 000 en août) pourrait bien, cependant, s’avérer temporaire à court terme. De plus, le ralentissement de la croissance de l’emploi pourrait être lié à une hausse des contraintes touchant l’offre de main d’œuvre dans un contexte où le ralentissement du marché de l’emploi qui s’amenuise pourrait plaider en faveur d’une hausse des taux d’intérêt, plutôt que d’une baisse. Nos prévisions supposent que la Réserve fédérale procédera à une hausse de taux plus tard dans l’année (probablement en décembre) et nous nous attendons à ce que la pression à la hausse sur le dollar US en découlant entraîne une baisse du dollar canadien pour le faire passer à moins de 0,74 $ d’ici la fin de l’année. Le contenu du présent rapport appartient à la Banque Royale du Canada et il ne peut être reproduit d’aucune manière, en totalité ou en partie, sans l’autorisation formelle écrite des titulaires du droit d’auteur. 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