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Éditions H&K Publié dans les Annales des Concours 4/18
On en déduit finalement Tmax = T(xmax):
Tmax =T1+ T2+ϕVe2/λ
2+T2−T1
2exmax −ϕV
2λx2
max
=T1+ T2+ϕVe2/λ
2+λ
ϕVT2−T1
e21
4−1
8
donc Tmax =T1+ T2+ϕVe2/λ
2+λ
8ϕVT2−T1
e2
L’étude du signe de la dérivée seconde permet de vérifier que cet extremum de tem-
pérature est bien un maximum :
d2T
dx2=−ϕV
λ<0
Après cette question assez calculatoire, il est conseillé de s’assurer de la per-
tinence des expressions obtenues : vérification des conditions aux bords, ho-
mogénéité, analyse du cas symétrique T1= T2.
A.1.3 Pour T1= T2= 540 K, on retrouve par symétrie xmax = 0, puis
Tmax =T1+ T2+ϕVe2/λ
2= 814 K
Le profil de température, de la forme
T(x) = Tmax −ϕV
2λx2
correspond graphiquement à une parabole concave et
paire. x
T(x)
0e
−e
T1
Tmax
A.1.4 Pour T1= 580 K et T2= 540 K,
xmax =−7,3·10−2mm et Tmax = 834 K
Puisque xmax ≪e, le sommet de la parabole reste très
proche de l’axe x= 0.x
T(x)
0e
−e
T2
T1
Tmax
Sous l’effet de la puissance thermique produite dans le combustible, les fluides
en écoulement voient leur température augmenter. D’après le premier principe pour
les systèmes ouverts en régime permanent, en négligeant toute source de dissipation
(viscosité), ainsi que les variations d’énergie cinétique et potentielle macroscopiques :
∆h=q
avec ∆hla variation d’enthalpie massique et qle transfert thermique massique reçu.
En introduisant le débit massique Dm, il vient
Dm∆h= Pth
où Pth est la puissance thermique reçue. Si on considère le fluide comme une phase
condensée, sa variation d’enthalpie massique est reliée à sa variation de température
par la relation ∆h=cf∆T, avec cfla capacité thermique massique du fluide. Ainsi,
pour une puissance thermique reçue identique, l’écoulement de plus fort débit subit
une variation de température plus faible.
Avec T1>T2, on en déduit v1< v2.
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