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Éditions H&K Publié dans les Annales des Concours 3/21
Premier problème
Précession de l’orbite des satellites de la Terre
Si la Terre était ronde. . .
1Projetons la relation (1)−→
g=−−−→
grad V(r)sur br, on obtient :
+G m0
r2= + dV
dr
D’où, avec V(∞) = 0,V(r) = −Gm0
r
Lors de pareilles intégrations, il ne faut pas omettre les constantes que l’on
détermine par la suite grâce aux conditions aux limites. Dans la situation
présente, la constante est nulle, mais ce ne sera pas toujours le cas.
2Procédons par analogies. La masse m0(dépendant de la particule) s’apparente à
la charge q0(dépendant elle aussi de la particule créant le champ). Il ne reste que les
constantes : −Gs’apparente à 1/(4 π ε0).
Le théorème de Gauss s’écrit ZZ
−→
E.d
−→
S = Qint
ε0
Transposé au cas gravitationnnel, cela donne
ZZ
−→
g . d
−→
S = −4πG Mint
où Mint est la masse comprise à l’intérieur de la sphère d’intégration.
Le système est à symétrie sphérique. Tout axe passant par le centre de la sphère est
donc axe de symétrie du système. Le champ gravitationnel étant un vrai vecteur tout
comme le champ électrique, il est dirigé selon les éléments de symétrie du système.
Il est donc dirigé suivant bret ne dépend pas de la direction du vecteur position mais
juste de sa norme.
On intègre sur une sphère de rayon ret de centre O : comme gy est constant, il
suffit de le multiplier par la surface de la sphère. L’intégrale donne donc simplement
4π r2g(r).
On distingue alors deux cas :
•Si r > R, la masse interne est simplement M.
D’où g(r) = −GM
r2
En utilisant (1) V(r) = −GM
r
•Si r < R, la masse interne s’écrit, puisque ρ=3 M
4πR3:
Mint =4
3π r3ρ= M r3
R3
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