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N.NACIREDDINE; F.SABBAH*; S.BOUKLATA
Service de radiologie centrale
Service de chirurgie générale C
*Service
CHU Ibn Sina
RABAT MAROC
Š
Les GIST sont:
¾
les tumeurs conjonctives les plus fréquentes du tube digestif
dérivant des cellules interstitielles de Cajal ou de leurs
précurseurs.
¾
Individualisées par l’expression de la
trans-membranaire
d’un
(récepteur
¾
Š
protéine
facteur
croissance présentant une activité tyrosine kinase)
C-Kit
de
sensibles à un traitement inhibiteur ciblé de tyrosine kinases :
l’imatinib
TDM est actuellement l’examen d’imagerie de référence
dans le diagnostic, le bilan d’extension et le suivi postthérapeutique.
Š
Préciser l’intérêt de l’imagerie
g
en coupe
p
notamment le scanner dans le diagnostic ,le
bilan d’extension et la surveillance des GIST.
¾
¾
Etude rétrospective multicentrique sur 8 ans (19992007)) de 85 GIST colligés
g
aux services de chirurgie
g
générale de 4 hôpitaux.
Le diagnostic de malignité était confirmé dans 100% des
cas et l’immuno-marquage était positif dans 91% des cas.
ƒ
ƒ
Il s’agit de 39 hommes et 46 femmes dont l’âge
moyen est de 56ans (20
(20-83).
83).
Une endoscopie digestive réalisée dans 57 cas:
Ulcération muqueuse : 15 cas
9 Processus sous muqueux : 40 cas
9 Normale : 7 cas
9
ƒ
Les patients étaient explorés par échographie
abdominale dans 75 cas et la TDM dans 53 cas.
ƒ
Mode de révélation:
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
ƒ
Hémorragie digestive: 36cas
Masse abdominale: 25cas
Douleurs abdominales: 13 cas
Altération de l’état général: 5 cas
Dysphagie: 2 cas
Syndrome rectal: 2 cas
Découverte fortuite: 2 cas
Localisation:
¾
¾
¾
¾
¾
Estomac: 60 cas (70
(70,6%)
6%)
Intestin: 18 cas (21%)
Rectum: 3 cas (3,5%)
Œsophage: 1 cas (1,2%)
Péritoine mésentère: 3 cas (3,5%)
ƒ
taille tumorale moyenne: 10 cm (3,5-30)
ƒ
tumeur localisée dans 58 cas
Signes d’envahissement dans 16 cas
Métastases hépatiques : 10 cas
Sarcomatose péritonéale:7 cas
ƒ
O é bilité possible
Opérabilité
ibl d
dans 95%
ƒ
ƒ
ƒ
Š
Malignité: 100%
¾ Histologie:
ƒ Cellules fusiformes: 60 cas = 71%
ƒ Cellules épithélioïdes: 16 cas = 19%
ƒ Cellules mixtes: 9 cas = 10%
¾
Immuno-marquage:
ƒ C-Kit
C Kit positive
iti d
dans 78 cas/85:
/85 (91%)
ƒ CD 34positive dans 56 cas/79: (70%)
Š
Les GIST sont:
¾
les tumeurs conjonctives les plus fréquentes du tube
digestif
¾
le plus souvent développées aux dépens de la paroi
gastrique ou de l’intestin grêle, mais tous les segments
du tube digestif,
digestif exceptionnellement le mésentère et
le péritoine peuvent être atteints
™
Les GIST sont des tumeurs rares : 1 à 3 % des tumeurs
malignes gastro-intestinales.
™
Leur incidence est de 10 à 20 cas pour un million
™
Touchent des sujets jeunes avec un âge moyen de 59ans
Š
Des associations lésionnelles ont été décrites:
ƒ
TRIADE DE CARNEY:
¾ tumeurs stromales gastriques multiples, de malignité
faible
¾ chondrome pulmonaire
¾ paragangliome extra-surrénalien fonctionnel.
ƒ
MALADIE DE RECKLINGHAUSEN :
¾ GIST souvent multiples, peu évolutives.
ƒ
GIST DE FORME FAMILIALE:
¾ Rares et souvent multiples.
ƒ
Le diagnostic des GIST est histologique, les cellules sont :
•
•
•
ƒ
ƒ
¾
fusiformes dans 70 % des cas,
épithélioïdes dans 20 % des cas et
mixtes dans de rares cas.
La confirmation du diagnostic
se fait par une étude
immunohistochimique, qui permet de mettre en évidence une
expression de KIT par les cellules tumorales dans 95 % des cas
(permettant le diagnostic différentiel avec les autres tumeurs
bénignes ou malignes : léiomyomes, leiomyosarcomes schwannomes,
tumeur fibreuse, carcinome, tumeur endocrine…)
Environ 5 % des GIST sont négatives pour KIT ; le diagnostic
nécessite alors la mise en évidence de mutations des gènes KIT ou
PDGFRA au sein de l’ADN tumoral
Les résultats de l’étude ana pathologique dans notre série sont
identiques aux données de la littérature.
ƒ
ƒ
Critères péjoratifs de malignité:
¾ la taille tumorale
¾ le nombre de mitoses
¾ la localisation extra-gastrique
Les GIST qui expriment le marqueur KIT sont sensibles
aux thérapeutiques ciblées inhibitrices de tyrosine
kinases
ƒ
ƒ
Exérèse complète de la tumeur avec des marges saines :
traitement optimal.
p
Traitement par Imatinib: Glivec® (inhibiteur sélectif de
protéines tyrosine kinases, en particulier de c-kit)
¾ GIST non résecables ou métastatiques
¾ Résection non complète
¾ Rechute(±après une chirurgie secondaire)
¾ Traitement adjuvant à la chirurgie( en évaluation)
Š
L’imagerie incluant l’échographie, la TDM, l’IRM et récemment
la TEP permet de:
¾
Poser le diagnostic
¾
Faire un bilan local et locorégional afin d’évaluer les
possibilités chirurgicales
¾
Guider d’éventuelles biopsies percutanées dans le cas de
lésion avancée ou métastatique, lorsque la chirurgie a visée
curative
ti n’est
’ t pas réalisable
é li bl
¾
Surveiller et
thérapeutique
détecter
précocement
un
échappement
ƒ
ƒ
L’échographie:
examen
de
débrouillage lors de douleurs ou
de
d
perception
i
d’une
d’
masse
abdominale .
Elle peut mettre en évidence:
¾ une masse intra péritonéale
hypo
dense
hétérogène,
renfermant p
parfois des zones
kystiques, sans
éé
éléments
spécifiques pour le diagnostic.
¾
Des métastases hépatiques
Š
Examen de référence.
¾
Modalités
M d lité techniques:
t h i
ƒ
Acquisitions spiralées avant puis après injection de PC
ƒ
Un balisage digestif à l’eau ou au produit de contraste
hydrosoluble dilué permet de distendre l’estomac et mieux
analyser une tumeur gastrique
ƒ
Un enteroscanner est indiqué en cas de suspicion de lésion
grêlique
ƒ
Les techniques de post-traitement (RMP,MIP) sont utiles
dans l’analyse des lésions
¾
Š
Diagnostic positif:
Les GIST se présentent, dans la majorité des cas, comme un
épaississement pariétal localisé :
¾
à développement exoluminal, parfois en sablier
¾
à contours nets
¾
de taille variable
¾
de densité hétérogène,
g
, du f
fait de m
modifications
f
nécroticohémorragiques
¾
renfermant parfois des calcifications, des bulles du gaz ou
de PC en cas d’ulcération communiquant avec la lumière.
TDM abdominale après injection du
produit de contraste : masse hypo dense
par rapport au parenchyme hépatique,
accolée à la petite courbure gastrique.
Histologie : GIST
TDM hélicoïdale en coupe axiale après
opacification digestive : petit formation
Tissulaire hypodense de la paroi
gastrique,
g
q
à développement
pp
exoluminale
TDM hélicoïdale en coupe axiale :
tumeur gastrique à développement
exophytique hypo dense hétérogène
renfermant des zones de nécrose
TDM en contraste spontané: énorme
masse digestive à développement
exoluminal kystisée
TDM abdominale dans le plan axial :
énorme
tumeur
gastrique
à
développement exophytique arrivant
jusqu’au pelvis, de densité hétérogène en
rapport
avec
des
remaniements
nécrotico-hémorragiques
Coupe axiale scannographique montrant
une tumeur stromale bien limitée à
développement
exophytique
avec
visualisation de produit d’opacification au
sein de la tumeur (communication de la
tumeur avec la lumière digestive)
TDM abdominale en coupe axiale après injection de PC et
opacification digestive et confrontation fibroscopique : tumeur
stromale intraluminale se rehaussant de façon homogène
TDM hélicoïdale dans le plan axial :
tumeur stromale de la petite
courbure
à
développement
intraluminal
Entero-TDM hélicoïdale en coupe
axiale révélant une lésion tissulaire
essentiellement exoluminale: GIST
jejunale
TDM abdominale
bd i l
en coupe axiale
i l
montrant
une
masse
intestinale
hétérogène
kystisée
ayant
un
développement exophytique
¾
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
Bilan d’extension:
L’évolution métastatique est hématogène et se fait
préférentiellement vers le foie et le péritoine et plus
rarementt vers le
l poumon ett l’os.
l’
Les métastases hépatiques
lésions initiales.
se présentent comme les
L’atteinte mésentérique se traduit par des nodules de
petite
tit taille
t ill à contours
t
nets
t souventt h
homogènes
è
L’atteinte ganglionnaire est exceptionnelle.
a
c
b
TDM abdominale en coupe axiale mettant
en évidence :
a métastase hépatique d’un GIST se
arehaussant de façon intense en temps
artériel de l’injection
b- métastase hépatique nécrotique en
partie
c- tumeur stromale de la petite courbure
avec ascite
¾
Surveillance post thérapeutique:
9
La TDM réalisée 2 mois après le traitement permet de :
9
9
Après un traitement chirurgical:
- Détecter une récidive
¾ Le rythme et la durée de la surveillance est fonction
de degré de malignité de la lésion initiale
Après
A
è lle ttraitement
it
t par Glivec:
Gli
- Evaluer la réponse au traitement
- Détecter précocement les échappement
¾
Surveillance post thérapeutique:
ƒ
Signes de réponse au traitement:
¾
¾
ƒ
Signes de non réponse:
¾
¾
¾
¾
ƒ
Diminution de la densité lésionnelle de 15 UH mesurée en
temps portal de l’injection +++
±les critères RECIST
Augmentation de la taille tumorale >20%
Absence de diminution de la densité lésionnelle
Apparition de nodules prenant le contraste au niveau des
parois des kystes +++
Apparition
pp
de nouvelles lésions
Limites de la TDM:
¾
¾
Sous estimation de la réponse par une pseudo augmentation
du volume tumoral liée à la nécrose extensive
Visualisation de lésion non vues initialement
¾
¾
L’IRM est réservée au bilan local pré chirurgical des
lésions
lési ns pelviennes.
p l i nn s
Elle permet l’analyse des rapports entre la lésion et les
tuniques des parois digestives
Š
L’imagerie, notamment le scanner, peut quelquefois
permettre le diagnostic de GIST mais son intérêt
réside surtout en:
bilan d’extension
¾ guidage des biopsies diagnostiques
¾ évaluer la réponse aux thérapeutiques ciblées
¾
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