John Prior, nouveau chef du Service de médecine nucléaire

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Prix GIST 2010
Travail primé:
Prior JO, Montemurro M, Orcurto MV, Michielin O, Luthi F, Benhattar J, Guillou L, Elsig V, Stupp R,
Bischof Delaloye A, Leyvraz S. Prediction of response to multitargeted tyrosine kinase inhibitor
sunitinib by F-18-fluorodeoxyglucose positron emission tomography in patients with gastrointestinal
stromal tumor (GIST) after failure to imatinib. J Clin Oncology 2009;27:439-445.
Tumeurs stromales gastrointestinales (GIST en anglais)
Ces tumeurs sont des cancers rares des voies digestives appartenant à la famille des sarcomes
touchant les tissus conjonctifs du tube digestif. Les GIST affectent le plus souvent l’estomac, le petit
intestin, plus rarement l’œsophage, le gros intestin ou le rectum. Les GIST sont traités le plus souvent
par la chirurgie ou à l’aide de nouveaux médicaments (« thérapies ciblées ») tel l’imatinib (Glivec®),
car ils sont très résistants aux chimiothérapies conventionnelles ou à la radiothérapie. Cependant,
près de la moitié des patients présentent une progression des métastases malgré le traitement. En
cas d’échec de l’imatinib, de nouveaux traitements — dits de deuxième ligne — peuvent être introduits
essayer de contrôler la progression des lésions.
L’imagerie par tomographie par émission de positron (PET en anglais) des GIST
L’imagerie métabolique PET permet de montrer les cellules tumorales GIST qui présentent une
consommation élevée du 18F-FDG, un analogue radioactif du glucose, détectable de façon
noninvasive grâce à une caméra PET et permet de prédire la réponse à long terme sous thérapie.
Le sunitinib, un nouveau traitement de deuxième ligne
Ce médicament (Sutent®) introduit en 2006 pour le traitement des GIST après progression sous
imatinib a permis d’obtenir une augmentation de la survie sans progression et de la survie globale.
But et résultats de l’étude
Le but de notre étude était de voir si la réponse à ce nouveau traitement chez les patients ne
répondant plus à l’imatinib pouvait être prédite de façon précoce par l’imagerie métabolique PET.
Dans un groupe de 23 patients, un bénéfice clinique (maladie répondant au traitement ou maladie
stable ≥6 mois) était observé chez 11 patients (48%).
Prédiction de la survie sans progression et de la survie globale par l’imagerie PET
Notre travail a montré utilité de l’imagerie métabolique pour prédire la survie sans progression ou la
survie globale à plus long terme. Ainsi, un PET précoce permettait de prédire quels patients
bénéficieraient du sunitinib à plus long terme.
Mise en perspective des résultats
Les patients inclus dans l’étude avaient un mauvais pronostic, car la maladie progressait sous
imatinib. Le sunitinib était le seul traitement disponible en deuxième ligne au moment de l’étude
(2004–2006). A l’heure actuelle, plusieurs autres médicaments sont disponibles et notre étude permet
de prédire précocement si un patient donné répondra à plus long terme au sunitinib. En cas de
réponse défavorable, l’oncologue spécialisé dans les GIST pourra proposer un changement de
médicament afin de minimiser les effets secondaires et trouver une autre thérapie potentiellement
bénéfique.
Pour plus de renseignements, veuillez contacter :
Prof. John O. Prior
Service de médecine nucléaire
Centre Hospitalier Universitaire Vaudois
Rue du Bugnon 46
CH-1011 Lausanne
Tél. 021 314 43 47
Courriel : [email protected]
Dr Michael Montemurro
Centre coordonné d’oncologie
Centre du Cancer Lausanne
Rue du Bugnon 46
CH-1011 Lausanne
Tél. 021 314 01 55
Courriel : [email protected]
Consulter également : www.gist.ch
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