Tumeurs gynécologiques Gynecological tumors ● ● P. Beuzeboc* TUMEURS DE L’OVAIRE ● Résultats finaux de l’étude randomisée multicentrique italienne AFTER-6 Protocol 1 comparant, chez les patientes avec un cancer de l’ovaire avancé en réponse complète après une chimiothérapie par platine + paclitaxel, une stratégie d’observation à une chimiothérapie de maintenance par 6 cycles de paclitaxel (175 mg/m2) L’hypothèse était d’obtenir une augmentation de la survie sans progression à 2 ans (de 50 % à 65 %, HR = 0,62) ; 250 patientes étaient nécessaires. Au total, 200 patientes ont été randomisées ; seules 77 % des patientes du bras chimiothérapie ont reçu la totalité de leurs cycles. Il n’a été retrouvé aucune différence significative en termes de survie sans progression ou de survie globale (abstract 5505). ● Chimiothérapie intrapéritonéale de consolidation par topotécan L’équipe de Seattle a montré qu’un traitement de consolidation par topotécan 20 mg/m2 tous les 21 jours pour 4 à 6 cycles était réalisable et bien toléré dans une série limitée de 20 patientes (abstract 5570). ● Étude de phase II randomisée en double aveugle de l’addition à la gemcitabine du pertuzumab versus placebo dans les cancers de l’ovaire, des trompes et du péritoine résistants au platine Le pertuzumab est un anticorps monoclonal inhibant la voie HER2 en se fixant sur le domaine de dimérisation du récepteur HER2. Cette étude randomisée 1:1 a inclus 130 patientes. La médiane de survie sans progression, qui était le critère de jugement principal, a été de 2,6 mois pour le bras gemcitabine/ placebo versus 2,9 mois pour le bras gemcitabine/pertuzumab, la différence étant à la limite de significativité statistique (HR = 0,66, IC95 : 0,43-1,03 ; p = 0,07). Les effets secondaires non hématologiques de grade 3-4, plus fréquents dans le bras pertuzumab que dans le placebo, se sont résumés à des diarrhées (11 % versus 2 %). Les explorations biologiques complémentaires laissent penser que les tumeurs présentant un ratio d’ARNm HER2-HER3 élevé pourraient bénéficier d’un traitement par pertuzumab. Les données sont assez comparables, en termes de stabilisation, à celles rapportées avec d’autres traitements ciblant EGFR ou HER2 (tableau I). ● Le géfitinib en combinaison avec paclitaxel/carboplatine présente une activité prometteuse en seconde ligne Une étude de phase II ouverte multicentrique française ayant inclus 68 patientes traitées par 6 à 8 cycles de carboplatine/paclitaxel et géfitinib à la dose journalière de 500 mg a retrouvé des taux de réponse objective et de contrôle de la maladie de 19,2 % et de 69,2 % pour les 36 patientes résistantes ou réfractaires au platine et respectivement de 61,9 % et 81 % pour les 42 patientes sensibles au platine. En revanche, il faut relever deux syndromes myélodysplasiques et une leucémie. Ces hémopathies sont en cours d’exploration. ● Chimiothérapie de deuxième ligne. Étude de phase III comparant gemcitabine (gem) et doxorubicine liposomale pégylée (PLD) dans les cancers récidivants ou progressifs dans les 12 mois après platine + paclitaxel Cent quarante-sept patientes ont été randomisées entre PLD (40 mg/m2) et gemcitabine 1 000 mg/m2 J1, J8, J15 repris tous les 28 jours. Le temps jusqu’à progression, qui était le critère de jugement principal, ne s’est pas montré significativement différent, étant de 20 semaines pour la gemcitabine Tableau I. Traitements ciblant EGFR ou HER2. et de 16 semaines pour la PLD (p = 0,4). De même, les survies globales étaient comparables, respecAgent Patientes (n) RC/RP tivement de 50 semaines et 55 semaines (p = 0,17) (abstract 5506). Erlotinib EGFR+ 34 0/2 * Département d’oncologie médicale, Institut Curie, Paris. La Lettre du Cancérologue - Vol. XVI - n° 6-7 - juin-juillet 2007 Tu m e u r s g y n é co l o g i q u e s A SCO 2007 SD % Auteur, année 15 44 Gordon, 2005 Géfitinib – 30 0/1 4 (6 mois) 13 Schilder, 2005 Géfitinib – 24 0/0 9 38 Posadas, 2007 Matuzumab EGFR+ 37 0/0 8 (6 mois) 21 Seiden, 2005 Trastuzumab HER2, 2+ ou 3+ 41 1/2 16 39 Bookman, 2003 Pertuzumab – 117 0/5 48 48 Gordon, 2006 247 Tu m e u r s g y n é co l o g i q u e s A SCO 2007 ● L’association en première ligne d’oxaliplatine, de docétaxel et de bévacizumab fait l’objet d’une étude de phase II (abstract 5518) ● Les progrès devraient venir d’une meilleure connaissance de la biologie de ces tumeurs, permettant de mieux prédire la réponse au traitement L. Ozbun et al. (abstract 5500) ont développé une signature d’expression de gènes afin de trouver des cibles biologiques moléculaires relevantes pour prédire la réponse à la chimiothérapie. Trente et un gènes prédictifs de tumeurs résistantes et 105 gènes prédictifs de tumeurs réfractaires ont été identifiés. Selon des données d’équipes anglaises, le degré de méthylation de DUSP7 et DUSP8 pourrait être un facteur prédictif indépendant de la survie sans progression (abstract 5501). Les DUSP représentent une sous-classe d’une famille de protéines tyrosine phosphatases (PTP) impliquées dans la déphosphorylation des résidus phosphothréonine et phosphotyrosine critiques des MAPK kinases. D’autres équipes, comme celles du M.D. Anderson Cancer Center et du Lawrence Berkeley National Laboratory (abstract 5502), se sont orientées vers des approches protéomiques pour définir l’hétérogénéité moléculaire des cancers ovariens. En ce qui concerne le statut d’HER2, l’étude du groupe GINECO (abstract 5559) a montré que le taux de surexpression/amplification était faible (22/321, 6,7 %). ● Parmi les nouveaux traitements ciblés en cours de phase I/II avec la chimiothérapie, notons le PTK787/ ZK222584 (PTK/ZK), antiangiogénique ciblant VEGFR et PDGFR (abstract 5564). ● Étude de phase II randomisée avec VEGF Trap (abstract 5508) Cette étude a randomisé, dans 62 centres en Europe, au Canada et aux États-Unis, 162 patientes présentant un cancer de l’ovaire avancé après trois ou quatre lignes de traitement entre soit 2 mg/kg, soit 4 mg/kg i.v. toutes les deux semaines. L’objectif principal était le taux de réponse objective, les objectifs secondaires étant le temps médian jusqu’à progression, la survie sans progression et la réponse biologique sur le CA 125. Concernant les résultats, il a été rapporté 8 % de réponse partielle radiologique, 13 % de baisse du CA 125, 29 % de disparition d’ascite, 41 % de stabilisation et de réponse partielle à 3,5 mois. Parmi les effets secondaires de grade 3 ou 4, il faut surtout relever 18 % d’hypertension artérielle, 7 % de protéinurie, 1 % de perforation digestive. Les résultats rapportés sont limités par le fait que l’essai est toujours en cours et qu’il n’y a pas de données sur la comparaison de doses. Le tableau II résume les résultats obtenus avec divers antiangiogéniques testés à des stades tardifs de la maladie. TUMEURS DE L’ENDOMÈTRE ● La radiothérapie adjuvante n’augmente pas la survie globale des patientes présentant un cancer localisé à risque intermédiaire ou à haut risque. Résultats de l’étude randomisée MRC ASTEC/NCIC CTG EN.5 Neuf cent six patientes ont été randomisées dans cette étude entre une radiothérapie immédiate après radiothérapie versus un traitement en cas de récidive. Le but était de détecter une amélioration de la survie globale à 5 ans. Ces résultats sont en concordance avec les données de méta-analyse de radiothérapie adjuvante (abstract 5503). Combinés aux données des études PORTC 1 et GOG99, ils permettent d’exclure un bénéfice absolu en survie globale à 5 ans supérieur à 3 %. ● Étude de maintenance avec l’erlotinib après une première ligne associant docétaxel, carboplatine et erlotinib Une étude multicentrique internationale est en cours. Les premières données montrent qu’un traitement à la dose journalière de 150 mg s’accompagne d’une toxicité cutanée qui limite le dosage et la durée du traitement (abstract 5560). D’autres études dont les données sont très préliminaires sont en cours avec le cétuximab (abstract 5577), le pazopanib (abstract 5561) et l’ispinesib (SB-715992), un inhibiteur spécifique de la kinesin spindle protein (KSP) [abstract 5562]. Tableau II. Études avec un traitement antiangiogénique seul. 248 Agent Étude (auteur) Année Patientes (n) Lignes antérieures CR/PR % Survie sans progression Bévacizumab Burger, 2005 62 Plus de 2 42 % platine-sensibles 3/8 17 38,7 mois à 6 mois Bévacizumab Cannistra, 2006 44 Plus de 3 Platine-résistantes 0/7 16 27 % à 6 mois Bévacizumab Ponk, 2006 32 Multiples Médiane = 5 agents Mes. 1/0 (n = 8) CA 125. 4/3 13 Médiane à 5,5 mois VEGF Trap Tew, 2007 162 3-4 Platine-résistantes 0/13 CA 125 = 21 8 13 15 % à 22 semaines ● Une chimiothérapie adjuvante associée à une radiothérapie apporte un bénéfice en survie dans les formes à haut risque Le traitement des formes à haut risque reste controversé. Cette étude NSGO-EC9501/ EORTC 55991 a randomisé, entre 1996 et 2007, 382 patientes à haut risque entre une radiothérapie postopératoire (plus ou moins une curiethérapie) et une radiothérapie associée à une chimiothérapie réalisée avant ou après l’irradiation. Les critères d’inclusion étaient les stades I, II et IIIA avec une cytologie péritonéale positive, et les stades IIIC (avec atteinte des ganglions pelviens). Les patientes présentant une atteinte ganglionnaire lombo-aortique étaient exclues. La Lettre du Cancérologue - Vol. XVI - n° 6-7 - juin-juillet 2007 Avant 2004, la chimiothérapie consistait en quatre cycles de cisplatine (50 mg/m2) + doxorubicine (50 mg/m2) ou épirubicine (75 mg/m2). Après cette date, d’autres protocoles ont été autorisés : paclitaxel (175 mg/m2) + carboplatine (AUC 5-6) ou paclitaxel (175 mg/m2) + épirubicine (60 mg/m2) + carboplatine (AUC 5). Avec un suivi médian de 4,3 ans, la survie sans progression à 5 ans, qui était le critère principal de jugement, s’est révélée significativement supérieure (83 % versus 74 % ; p = 0,01), ainsi que la survie globale à 5 ans (88 % versus 78 %). Les limites de cette étude sont : l’absence d’information systématique sur le statut ganglionnaire (le curage était optionnel), la mauvaise compliance à la chimiothérapie dans 27 % des cas, l’absence de standardisation de la chimiothérapie, la décision de clore l’étude avant d’avoir atteint le nombre de 400 patientes initialement prévu. Sans devenir un standard, la chimiothérapie adjuvante des formes à haut risque s’affiche aujourd’hui comme une thérapeutique rationnelle (abstract 5504). ● Hormonothérapie Le RU-486 (mifépristone) à la dose orale de 200 mg/jour peut entraîner des stabilisations dans les cancers de l’endomètre présentant des récepteurs de progestérone et dans les sarcomes endométriaux stromaux de bas grade avancés ou en récidive (abstract 5595). ● Tumeurs rares Dans les tumeurs malignes mixtes mullériennes, l’association ifosfamide + cisplatine, la combinaison la plus utilisée aux ÉtatsUnis, obtient après chirurgie des résultats décevants. L’équipe du M.D. Anderson Cancer Center a rapporté les données préliminaires d’une étude de phase II de paclitaxel et carboplatine chez les 17 premières patientes incluses depuis 2001 (37 patientes prévues au total) présentant une forme avancée (IIIB-IVB) ou une récidive. Le taux de réponse de 63,6 % sur les patientes évaluables et la bonne tolérance encouragent à poursuivre l’étude (abstract 5589). CANCERS DU COL UTÉRIN ● Facteurs de risque Les formes familiales de cancers du sein ou de l’ovaire induiraient un risque plus élevé de cancer du col utérin (abstract 5588). ● Associations radio-chimiothérapies Plusieurs nouvelles associations de radio-chimiothérapies font l’objet d’études de phase I/II (abstract 5598). Le groupe gynécologique de la FNCLCC, en particulier, conduit actuellement une étude sur l’association de carboplatine et de paclitaxel (abstract 5542), et un groupe brésilien une étude avec une combinaison de cisplatine et d’erlotinib (abstract 5592). Signalons enfin une étude de phase I avec du cisplatine hebdomadaire et de la tirapazamine (cytotoxine hypoxique), actuellement en cours au Princess Margaret Hospital de Toronto et à Melbourne (abstract 5543). La Lettre du Cancérologue - Vol. XVI - n° 6-7 - juin-juillet 2007 ● Chimiothérapie de première ligne La combinaison tous les 21 jours d’oxaliplatine (130 mg/m2) et de paclitaxel (175 mg/m2), dans le cadre du New York Cancer Consortium Trial P5840, a donné, dans la première partie de cette étude de phase II, un taux de réponse objective (RO) de 29 % (IC95 : 10,3 %-56 %) sur 17 patientes chimio-naïves (ou seulement préalablement traitées par cisplatine avec radiothérapie), en récidive ou présentant des métastases, avec une médiane de 3 cycles reçus (abstract 5549). ● Chimiothérapies de deuxième ligne après une association de radio-chimiothérapie à base de cisplatine Dans l’étude multicentrique de phase II britannique SCOTCERV, l’association de docétaxel (75 mg/m2 puis 60 mg/m2) et de gemcitabine (1 000 mg/m2 J1 et J8) toutes les trois semaines a permis d’obtenir chez les 19 premières patientes un taux de RO de 26 % (IC95 : 9 %-51 %) (abstract 5548). Tu m e u r s g y n é co l o g i q u e s A SCO 2007 ● Tumeurs neuro-endocrines à petites cellules L’analyse des données relatives à 188 patientes, données issues pour 136 d’entre elles d’une revue de la littérature et, pour les 52 autres, des bases de données de quatre hôpitaux, a retrouvé un âge moyen au diagnostic de 41,5 ans (20-87 ans), avec 135 stades I-IIA, 45 stades IIB-IVA et 8 stades IVB. La chimiothérapie (essentiellement à base de platine et d’étoposide) semble apporter un bénéfice, en particulier chez les patientes de stade IIB-IVA (17,8 % versus 6 %) [abstract 5539]. ■ POUR EN SAVOIR PLUS... Tumeurs de l’ovaire Chimiothérapie d’entretien 쐍 Conte PF, Favalli G, Gaducci A et al. Final results of AFTER-6 Protocol 1: A phase III trial of observation versus 6 courses of paclitaxel in advanced ovarian cancer patients in complete response after platinum-paclitaxel chemotherapy; Abstr. 5505. Chimiothérapie intrapéritonéale de consolidation 쐍 Malpass TW, McGonigle K, Robertson M et al. Mature results of a phase II study of intraperitoneal topotecan as consolidation therapy in ovarian cancer; Abstr. 5570. Chimiothérapie de deuxième ligne 쐍 Ferrandina G, Lorusso D, Pignata S et al. A randomized phase III study of gemcitabine versus pegylated liposomal doxorubicin in progressive/recurrent ovarian cancer; Abstr. 5506. Chimiothérapie et thérapeutiques ciblées 쐍 Makhija S, Glenn D, Ueland F et al. Results from a phase II randomized, placebo-controlled, double-blind trial suggest improved PFS with the addition of pertuzumab to gemcitabine in patients with platinum-resistant ovarian, fallopian tube, or primary peritoneal cancer; Abstr. 5507. 쐍 Pautier P, Joly F, Kerbrat P et al. Gefitinib in combination with paclitaxel and carboplatin as second-line therapy for ovarian, tubal or peritoneal adenocarcinoma: Final results of a phase II study; Abstr. 5566. 쐍 Herzog TJ, Spirtos NM, Hines JF et al. Preliminary safety and efficacy results of a phase II study of oxaliplatin, docetaxel, and bevacizumab as first-line therapy of advanced cancer of the ovary, peritoneum, and fallopian tube; Abstr. 5518. 249 Tu m e u r s g y n é co l o g i q u e s A SCO 2007 쐍 Juretzka MM, Aghajanian C, Hensley ML et al. Phase I trial of PTK787/ ZK222584 (PTK/ZK) in combination with carboplatin and paclitaxel in platinum-sensitive recurrent epithelial ovarian, fallopian tube, or primary peritoneal cancer; Abstr. 5564. Hormonothérapie 쐍 Burke TW, Navo MA, Smith JA et al. Phase II of mifepristone (RU-486) in advanced or recurrent endometrioid adenocarcinoma or low-grade endometrial stromal sarcoma; Abstr. 5595. Thérapeutiques ciblées en monothérapie 쐍 Tew WP, Colombo N, Ray-Cocquard I et al. VEGF-Trap for patients with recurrent platinum-resistant epithelial ovarian cancer: Preliminary results of a randomized, multicenter phase II study; Abstr. 5508. 쐍 Vasey PA, Paul J, Rustin G et al. Maintenance erlotinib following first-line treatment with docetaxel, carboplatin and erlotinib in patients with ovarian carcinoma; Abstr. 5560. 쐍 Friedlander M, Hancock KC, Beigno B et al. Pazopanib (GW786034) is active in women with advanced epithelial ovarian, fallopian tube and peritoneal cancers: Initial results of a phase II study; Abstr. 5561. 쐍 Schilder RJ, Lokshin AE, Holloway RW et al. Phase II of single-agent cetuximab in patients with persistent or recurrent epithelial ovarian or primary peritoneal carcinoma with the potential for dose escalation to rash; Abstr. 5577. 쐍 Shahin MS, Braly P, Rose P et al. A phase II, open-label study of ispinesib (SB-715992) in patients with platinum/taxane refractory or resistant relapsed ovarian cancer; Abstr. 5562. Tumeurs rares 쐍 Ramondetta LM, Lacour A, Euscher ED et al. A phase II multicenter trial of paclitaxel and carboplatin in women with advanced or recurrent malignant mixed müllerian tumors of the uterus; Abstr. 5589. Biologie 쐍 Ozbun L, Bonome T, Radonovich M et al. Use of predictive gene expression signature from advanced-stage serous papillary ovarian cancer to identify biologically relevant molecular targets for chemoresponse; Abstr. 5500. 쐍 Carey MS, Hennessy BT, Gonzalez-Angulo AM et al. Novel functional proteomics approach to defining ovarian cancer molecular heterogeneity; Abstr. 5502. 쐍 Lim S, Green JA, Wong H et al. DUSP7 and DUSP8 promoter hypermethylations : Predictor of clinical outcomes in advanced epithelial ovarian carcinoma; Abstr. 5501. 쐍 Guastalla JP, Allouache D, Combe M et al. HER2 overexpression and amplification in advanced ovarian cancer: Treatment with trastuzumab. A GINECO study; Abstr. 5559. Tumeurs de l’endomètre 250 Cancers du col utérin Facteurs de risque 쐍 Rhiem K, Fischer C, Bosse K et al. Increased risk of cervical cancer in high-risk families with and without mutations in the BRCA1 and BRCA2 genes; Abstr. 5588. Associations radio-chimiothérapies 쐍 Lee T, Kang S, Kim Y et al. A phase II trial of concurrent chemoradiation with paclitaxel/carboplatin in high-risk cervical cancer patients after radical hysterectomy: A multicenter prospective Korean study; Abstr. 5598. 쐍 Lhomme C, Petit T, Largillier R et al. Concomitant weekly carboplatin and paclitaxel with pelvic radiotherapy for the treatment of advanced cervical cancer: A FNCLCC gynecologic group phase I trial; Abstr. 5542. 쐍 Rodrigues AN, Do Carmo CC, Viegas C et al. Erlotinib, cisplatin and radiotherapy for patients with locally advanced squamous cell cervical cancer. A phase I trial; Abstr. 5592. 쐍 Rischin D, Narayan K, Oza A et al. A phase I study of tirapazamine in combination with radiation and weekly cisplatin in patients with locally advanced cervical cancer; Abstr. 5543. Chimiothérapie 쐍 Kuo DY, Blank SV, Kobrinsky B et al. Oxaliplatin plus paclitaxel for recurrent and metastatic cervical cancer: New York Cancer Consortium Trial P5840; Abstr. 5549. Radiothérapie adjuvante 쐍 Orton J, Blake P, on behalf of ASTEC/EN.5 collaborators. Adjuvant external beam radiotherapy in the treatment of endometrial cancer: Results of the randomized MRC ASTEC and NCIC CTG EN.5 trial; Abstr. 5504. Chimiothérapie de deuxième ligne 쐍 Symonds R, Davidson S, Chan S et al. SCOTCERV: A phase II trial of docetaxel and gemcitabine as second-line chemotherapy in cervical cancer; Abstr. 5548. Radio-chimiothérapie adjuvante 쐍 Hogberg T, Rosenberg P, Kristensen G et al. A randomized phase-III study on adjuvant treatment with radiation ± chemotherapy in early-stage high-risk endometrial cancer (NSGO-EC-9501/EORTC 55991); Abstr. 5503. Tumeurs neuro-endocrines 쐍 Kapp DS, Cohen J, Shin JY et al. The prognostic factors responsible for survival of women with neuroendocrine small-cell cervical carcinoma; A study of 188 women; Abstr. 5539. La Lettre du Cancérologue - Vol. XVI - n° 6-7 - juin-juillet 2007