Marqueurs prédictifs (actuels et à venir) de la réponse aux anti-HER

Correspondances en Onco-Théranostic - Vol. I - n° 2 - avril-mai-juin 2012
62
Marqueurs prédictifs
de sensibilité et
de résistance aux anti-HER
dossier thématique
Marqueurs prédictifs (actuels et à venir)
de la réponse aux anti-HER
dans les cancers colorectaux
Predictive markers of response (current and future) to anti-HER targeted
therapies in colorectal cancer
Gilles Manceau*, Pierre Laurent-Puig*, **
* Université Paris-
Descartes ; Inserm UMR-
S775, bases moléculaires
de la réponse
aux xénobiotiques, Paris.
** Département de
génétique, hôpital euro-
péen Georges-Pompidou,
Assistance publique-
Hôpitaux de Paris.
RÉSUMÉ
Summary
»
Seule une faible proportion des cancers colorectaux métastatiques
ont une réponse objective aux anticorps anti-EGFR. Les études
de pharmacogénomique ont permis une personnalisation du
traitement, essentiellement par la caractérisation de biomarqueurs
prédictifs de la non-effi cacité de ces thérapeutiques. Les mutations
du gène KRAS sont à ce jour les seules altérations qu’il est obligatoire
de rechercher avant toute utilisation de ces biothérapies, mais
d’autres facteurs pourraient également aider dans la sélection des
malades et éviter ainsi la prescription d’un traitement ineffi cace,
potentiellement toxique et coûteux. Néanmoins, à l’heure actuelle,
l’application en routine de la plupart d’entre eux est diffi cile à
envisager.
Mots-clés : Cancer colorectal – EGFR – Cétuximab – Panitumumab
– KRAS.
Only a small proportion of metastatic colorectal cancers
have an objective response to anti-EGFR antibodies.
Pharmacogenomic studies allowed treatment customization,
mainly by the characterization of biomarkers predictive of
these therapies’ non-eff ectiveness. KRAS mutations are so far
the only alterations that have to be tested before considering
use of these biotherapies. Nonetheless, other factors could also
help in patient selection, avoiding prescription of ineff ective,
potentially toxic and expensive treatments. However, at the
present time, routine use is diffi cult to consider for most of
them.
Keywords: Colorectal cancer – EGFR – Cetuximab –
Panitumumab – KRAS.
D
ans le traitement du cancer colorectal (CCR)
avec métastases synchrones ou métachrones
jugées non résécables ou potentiellement non
résécables, les molécules ciblant le récepteur à l’Epider-
mal Growth Factor (EGFR/HER1/ERBB1) ont été évaluées
par des essais cliniques, et, parmi celles-ci, seuls les anti-
corps dirigés contre la partie extracellulaire du récepteur
ont fait la preuve de leur effi cacité et sont actuellement
utilisés en pratique courante. Nous détaillerons donc
les biomarqueurs prédictifs de la réponse (et, surtout,
de l’absence de réponse) au cétuximab (Erbitux®) et
au panitumumab (Vectibix®) pour ce type de cancer.
Voies de signalisation intracellulaires
enaval de l’EGFR
Les voies de signalisation intracellulaires en aval de
l’EGFR sont bien caractérisées. Il en existe 2 principales :
la voie RAS/MAPK et la voie PI3K/AKT, qui sont inter-
connectées entre elles, anormalement activées dans de
nombreux cancers et impliquées dans la carcinogenèse
colorectale en conférant de nombreux avantages sélec-
tifs (fi gure). Les principaux candidats qui ont été étudiés
sont l’EGFR lui-même et les diff érents partenaires de ces
voies. L’hypothèse initiale de cette approche par gène
candidat” était qu’une altération d’un ou de plusieurs
eff ecteurs en aval de l’EGFR entraînerait une activation
constitutive des voies de signalisation intracellulaires,
indépendante de la fi xation de l’EGF sur son récepteur,
et, donc, une insensibilité des tumeurs à l’action des
anticorps anti-EGFR.
Mutations somatiques
KRAS
KRAS, un proto-oncogène appartenant à la sous-famille
RAS (comprenant également NRAS et HRAS), code pour
une petite protéine G (monomérique) de 21 kDa ancrée
Figure. Principales voies de signalisation intracellulaires en aval de l’EGFR. En bleu, les principaux marqueurs de ces voies étudiés
dans la littérature pour les traitements par anti-EGFR dans le cancer colorectal métastastique.
Ligands
EGF, TGFα
β-celluline, HB-EGF
Amphiréguline, épiréguline
La voie de signalisation RAS/MAPKLa voie de signalisation PI3K/AKT
EGFR
RAS
(active)
RAS
(inactive)
GDP GTP
PP
P
P
P
P
PGrb2 Sos
p85
PIP3 PIP2
p110
PDK1 PTEN PI3K
AKT
GSK3
GS elF2B SREBPs
p27 HIF-1α
BAD
p70S6K
mTOR
RAPTOR
BRAF
MEK
ERK
Membrane nucléaire
Synthèse protéique
Progression du cycle
cellulaire
Prolifération
Différenciation
Angiogenèse
Transcription c-jun
c-fos c-myc
ADN
Contrôle
du cycle cellulaire
Angiogenèse
Apoptose
Synthèse protéique,
glucidique, acides
gras et cholestérol
p21 4EBP1
elF4E
Tableau. Études de phase II ou III randomisées ayant évalué l’eff et des mutations du gène KRAS sur l’effi cacité du cétuximab et du panitumumab chez les patients présentant
un cancer colorectal métastatique. Les résultats concernent les patients inclus dans les bras de traitement comprenant les anti-EGFR.
Auteurs
Nom de l’essai Année Phase Traitement
Ligne de chimiothérapie Statut KRAS
(n) Répondeurs
(%) p SSP médiane p SG médiane p
Amado RG et al. (2)
20020408
2008 III
Panitumumab versus MSS
Troisième ligne
Muté : 84
Non muté : 124
0
17
NM
7,4 semaines
12,3 semaines
NM
NM
NM
Karapetis CS et al. (3)
CO.17
2008 III
Cétuximab
versus MSS
Troisième ligne
Muté : 81
Non muté : 117
1,2
12,8
NM
1,8 mois
3,7 mois
< 0,001
4,5 mois
9,5 mois
< 0,001
Tol J et al. (4)
CAIRO2
2009 III
Capécitabine + oxaliplatine
+bévacizumab ± cétuximab
Première ligne
Muté : 98
Non muté : 158
45,9
61,4
0,03
8,1 mois
10,5 mois
0,04
17,2 mois
21,8 mois
0,06
Peeters M et al. (5)
20050181
2010 III
FOLFIRI ± panitumumab
Deuxième ligne
Muté : 486
Non muté : 597
13
35
NM
5 mois
5,9 mois
NM
11,8 mois
14,5 mois
NM
Ocvirk J et al. (6)
CECOG
2010 II
FOLFOX6 ou FOLFIRI
+cétuximab
Première ligne
Muté : 55
Non muté : 62
37
54
NM
7,8 mois
8,9 mois
0,0051
15,9 mois
20,8 mois
0,0296
Douillard JY et al. (7)
PRIME 2010 III
FOLFOX4 ± panitumumab
Première ligne
Muté : 440
Non muté : 656
40
55 NM
7,3 mois
9,6 mois 0,0083
15,5 mois
23,9 mois
< 0,001
Bokemeyer C et al. (8)
OPUS
2011 II
FOLFOX4 ± cétuximab
Première ligne
Muté : 136
Non muté : 179
34
57
NM
5,5 mois
8,3 mois
NM
13,4 mois
22,8 mois
0,013
Van Cutsem E et al. (9)
CRYSTAL
2011 III
FOLFIRI ± cétuximab
Première ligne
Muté : 105
Non Muté : 172
39,7
57,3
< 0,001
8,4 mois
9,9 mois
0,0012
20,0 mois
23,5 mois
0,0093
MSS : meilleurs soins de support ; SSP : survie sans progression ; SG : survie globale ; NM : non mentionné.
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dans les cancers colorectaux
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dossier thématique
Marqueurs prédictifs
de sensibilité et
de résistance aux anti-HER
à la face cytoplasmique de la membrane plasmatique.
Il est l’un des oncogènes les plus fréquemment mutés
dans le CCR (environ 35 % des tumeurs), avec 98 %
des mutations faux-sens observées au niveau des
codons 12 et 13, celles-ci survenant précocement au
cours de la carcinogenèse colorectale. Une première
étude rétrospective publiée en 2006, portant sur une
série de 30 patients traités par cétuximab, a mis en
évidence que la présence d’une mutation somatique
activatrice au niveau de l’un de ces 2 codons était
associée à une diminution signifi cative de la survie
globale des patients et à une absence de réponse au
traitement (1). Ces résultats ont ensuite été confi rmés
par plusieurs autres travaux rétrospectifs, puis par des
analyses eff ectuées à partir d’essais thérapeutiques de
phase II-III ayant étudié l’utilisation du cétuximab et
du panitumumab en première, deuxième et troisième
lignes de chimiothérapie, validant ainsi les mutations
de KRAS comme facteur prédictif majeur de la résis-
tance aux anti-EGFR (tableau, p. 63) [2-9]. Lorsque
les anti-EGFR sont utilisés en monothérapie, la valeur
prédictive positive des mutations de KRAS pour une
résistance à la chimiothérapie est proche de 100 %.
Cette absence de bénéfi ce des anticorps anti-EGFR
en cas de mutation de KRAS a conduit l’Agence euro-
péenne des médicaments à restreindre leur utilisation
aux CCR ne comportant pas de mutation de ce gène.
Le génotypage, possible au niveau de la tumeur pri-
mitive, se focalise généralement sur l’identifi cation des
7 variants les plus fréquents au niveau des codons 12
et 13 (mutations G12D, G12V, G12C, G12A, G12S, G12R
et G13D). Mais les tumeurs comportant des mutations
plus rares (au niveau du codon 61) ont également
un taux de réponse signifi cativement inférieur (10).
En revanche, la mutation G13D pourrait être asso-
ciée à une meilleure survie en cas de traitement par
cétuximab, mais ces résultats, retrouvés sur une série
rétrospective, nécessitent confi rmation (11). Celle-ci
sera néanmoins diffi cile à obtenir, du fait de la restric-
tion de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM) des
anticorps anti-EGFR.
BRAF
BRAF, codant pour une sérine/thréonine qui est le
principal effecteur de KRAS dans la voie RAS/MAPK,
est muté dans 10 à 15 % des CCR. Les mutations de
BRAF sont mutuellement exclusives de celles de KRAS
et sont largement dominées (> 98 % des mutations
rapportées) par la mutation V600E (correspondant
à la substitution d’une valine par un acide gluta-
mique au niveau du codon 600 dans l’exon 15) [10,
12, 13]. Pour ces raisons, cette mutation pourrait
constituer en théorie un marqueur supplémentaire
qu’il serait intéressant de prendre en compte en
l’absence de mutation de KRAS (pas de redondance
d’information par rapport aux mutations de KRAS et
une analyse génétique rapide à réaliser). Plusieurs
études rétrospectives ont montré l’absence de béné-
fice des anticorps anti-EGFR en termes de réponse
morphologique et de survie en cas de mutation de
BRAF (10, 12-14). Cependant, dans les essais rando-
misés CRYSTAL et CAIRO2, par comparaison avec le
bras contrôle, il apparaît que cette mutation est un
facteur de mauvais pronostic. Lorsqu’elle est pré-
sente, la survie sans progression et la survie globale
des patients sont faibles (5,5-8 mois et 10-15 mois,
respectivement) quelle que soit la chimiothérapie
utilisée (9, 13).
NRAS
Parmi les diff érentes isoformes de RAS, NRAS a son
gène muté dans environ 2 % des CCR, principalement
au niveau du codon 61 (10). Du fait de ce faible pour-
centage, l’implication des mutations de NRAS a peu
été étudiée. Néanmoins, d’après l’étude rétrospective
faite par un consortium européen, portant sur des
patients traités par cétuximab, ces mutations sont
associées à des résultats signifi cativement inférieurs
en termes de réponse objective, de contrôle de la
maladie et de survie globale par rapport aux patients
non mutés (10).
PI3KCA
Le gène codant pour la sous-unité catalytique p110α
de la protéine hétérodimérique PI3Kα (PI3KCA) est muté
dans environ 15 % des cas de CCR, essentiellement au
niveau de 3 hotspots de mutation (aux positions E542,
E545 et H1047 dans les exons 9 et 20). Les conclusions
des travaux ayant étudié les mutations de PI3KCA dans
la réponse aux anti-EGFR sont contradictoires (1, 13,
15, 16). Il semble que cette absence d’homogénéité
dans les résultats puisse sexpliquer par une analyse
séparée des diff érentes mutations. Dans limportante
cohorte du consortium européen, seules les mutations
survenant au niveau de l’exon 20 (qui code pour une
partie du domaine kinase de p110α) entraînaient un
taux de réponse objective et une survie inférieurs,
constituant ainsi un sous-groupe biologique particulier.
Les mutations au niveau de lexon 9 (proportionnel-
lement plus fréquentes dans les travaux ayant conclu
à l’absence d’eff et des mutations de PI3KCA [13, 15])
étaient associées de façon signifi cative à celles de KRAS
et n’avaient pas d’eff et indépendant sur leffi cacité du
cétuximab (10).
Correspondances en Onco-Théranostic - Vol. I - n° 2 - avril-mai-juin 2012
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Autres altérations
Perte d’expression de la protéine PTEN
La phosphatase PTEN contrecarre l’action de PI3K et
régule négativement la voie PI3K/AKT. Linactivation
de ce gène suppresseur de tumeur peut se faire selon
différents mécanismes : mutations inactivatrices,
perte d’hétérozygotie, hyperméthylation du promo-
teur, modifi cations post-traductionnelles. En 2007,
M. Frattini et al. ont montré que la perte d’expres-
sion de PTEN en immunohistochimie était associée à
une absence de réponse au cétuximab (17). Mais les
conclusions des études ultérieures ne vont pas toutes
dans le même sens (13, 14). Même si, de façon globale,
la défi cience en PTEN semble jouer un rôle dans la
résistance aux anti-EGFR, son utilisation au quotidien
paraît illusoire pour plusieurs raisons : absence de
standardisation de la technique d’immunohistochi-
mie, choix des anticorps et du mode de révélation,
défi nition d’une limite pour la perte d’expression,
reproductibilité interobservateur, variation de l’ex-
pression de la protéine non seulement au sein de la
tumeur mais également entre la tumeur primitive
et les métastases, interprétation en cas dexpression
nucléaire de PTEN.
Nombre de copies du gène EGFR
Le taux d’expression d’EGFR en immunohistochimie
n’a pas d’influence sur la réponse aux anti-EGFR, et
la prévalence des mutations activatrices dans le
domaine tyrosine kinase d’EGFR est très faible dans
le CCR. En revanche, l’augmentation du nombre de
copies d’EGFR (par amplification génique ou poly-
somie élevée), évaluée par fluorescent in situ hybri-
dization (FISH) ou chromogenic in situ hybridization
(CISH), s’avère liée à la réponse aux anti-EGFR (1, 14,
17). Mais ici encore, d’autres études ont contesté ces
résultats, et des réponses tumorales ont été obser-
vées dans des cas de CCR sans augmentation du
nombre de copies du gène. Ces résultats discordants
pourraient s’expliquer par les différents scores utilisés
et l’hétérogénéité du nombre de copies d’EGFR au
sein de la tumeur ainsi qu’entre la tumeur primitive
et les différents sites métastatiques (13).
Surexpression de lamphiréguline
et de l’épiréguline
Contrairement aux études précédentes, qui se sont
intéressées aux différents acteurs des voies RAS/
MAPK et PI3K/AKT, l’équipe de S. Khambata-Ford a
utilisé une approche plus globale, sans a priori, à
l’aide de puces d’expression (18). Par cette approche
transcriptomique faite à partir de tissus congelés, les
auteurs ont montré que le taux d’expression des gènes
codant pour l’amphiréguline et lépiréguline (qui sont
2 ligands connus d’EGFR) était signifi cativement plus
important dans le groupe des patients présentant
un contrôle de la maladie sous cétuximab. De plus,
les patients atteints d’un cancer dont les métastases
avaient un fort taux dexpression d’un de ces gènes
connaissaient une survie sans progression plus longue.
Ces résultats ont été ensuite confi rmés par RT-PCR
sur des prélèvements inclus en paraffi ne et au niveau
de la tumeur primitive (19). Mais les auteurs de cette
deuxième étude ont soulevé le problème de la mise
en pratique de ces biomarqueurs, avec l’impossibilité
de fi xer une limite acceptable pour le taux d’expres-
sion : afi n de diminuer le nombre de faux négatifs (qui
sont des répondeurs potentiels) et donc d’avoir une
bonne valeur prédictive négative, la valeur seuil doit
être abaissée au point que presque tous les patients
seraient jugés éligibles à un traitement par cétuximab.
Polymorphisme des gènes FCGR2A et FCGR3A
Outre son action directe sur l’EGFR, le cétuximab,
qui est une immunoglobuline de type G1 (IgG1),
possède également une activité antitumorale par
l’intermédiaire d’une cytotoxicité dépendante des
anticorps (ou ADCC) au cours de laquelle il recrute
des cellules eff ectrices de l’immunité innée par son
fragment Fc. Il a été montré que la survie des patients
sous cétuximab était liée à des polymorphismes de
2 gènes codant pour des récepteurs de la portion
Fc des IgG (FCGR2A-H131R et FCGR3A-V158F) [20].
Dans cette série, indépendamment du statut KRAS, la
survie sans progression des patients avec un génotype
homozygote FCGR2A-131H/H ou FCGR3A-158V/V était
signifi cativement plus longue que celle des patients
possédant l’allèle FCGR2A-131R ou FCGR3A-158F.
Les marqueurs à venir
Jusqu’à présent, la plupart des travaux ont rapporté
des biomarqueurs prédictifs de résistance aux anti-
EGFR dans le CCR. Pour pouvoir vraiment parler de
traitement personnalisé, les études à venir devront se
focaliser sur la recherche de marqueurs associés à la
réponse. Il semble que la démarche consistant à ana-
lyser les voies de signalisation intracellulaires en aval
de l’EGFR ait atteint ses limites. La solution se trouve
probablement dans les approches à grande échelle,
avec des analyses à haut débit et la mise au point de
signatures fi ables, comme cela a déjà été entrepris (18).
Marqueurs prédictifs (actuels et à venir) de la réponse aux anti-HER
dans les cancers colorectaux
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Marqueurs prédictifs
de sensibilité et
de résistance aux anti-HER
dossier thématique
Les outils disponibles sont nombreux : utilisation de
puces d’expression, de génotypage, de puces microARN,
et étude de méthylome. Le type de matériel pourrait
également changer, avec, par exemple, l’analyse de
l’ADN tumoral circulant à partir de prélèvements san-
guins, ce qui permettrait de se passer de tissu tumoral
et de résoudre le problème des diff érences présentes
entre la tumeur primitive et les métastases.
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