dossier thématique Marqueurs prédictifs de sensibilité et de résistance aux anti-HER Marqueurs prédictifs (actuels et à venir) de la réponse aux anti-HER dans les cancers colorectaux Predictive markers of response (current and future) to anti-HER targeted therapies in colorectal cancer Gilles Manceau*, Pierre Laurent-Puig*, ** ont une réponse objective aux anticorps anti-EGFR. Les études de pharmacogénomique ont permis une personnalisation du traitement, essentiellement par la caractérisation de biomarqueurs prédictifs de la non-efficacité de ces thérapeutiques. Les mutations du gène KRAS sont à ce jour les seules altérations qu’il est obligatoire de rechercher avant toute utilisation de ces biothérapies, mais d’autres facteurs pourraient également aider dans la sélection des malades et éviter ainsi la prescription d’un traitement inefficace, potentiellement toxique et coûteux. Néanmoins, à l’heure actuelle, l’application en routine de la plupart d’entre eux est difficile à envisager. Only a small proportion of metastatic colorectal cancers have an objective response to anti-EGFR antibodies. Pharmacogenomic studies allowed treatment customization, mainly by the characterization of biomarkers predictive of these therapies’ non-effectiveness. KRAS mutations are so far the only alterations that have to be tested before considering use of these biotherapies. Nonetheless, other factors could also help in patient selection, avoiding prescription of ineffective, potentially toxic and expensive treatments. However, at the present time, routine use is difficult to consider for most of them. Summary RÉSUMÉ » Seule une faible proportion des cancers colorectaux métastatiques Keywords: Colorectal cancer – EGFR – Cetuximab – Panitumumab – KRAS. Mots-clés : Cancer colorectal – EGFR – Cétuximab – Panitumumab – KRAS. D * Université ParisDescartes ; Inserm UMRS775, bases moléculaires de la réponse aux xénobiotiques, Paris. ** Département de génétique, hôpital européen Georges-Pompidou, Assistance publiqueHôpitaux de Paris. 62 ans le traitement du cancer colorectal (CCR) avec métastases synchrones ou métachrones jugées non résécables ou potentiellement non résécables, les molécules ciblant le récepteur à l’Epidermal Growth Factor (EGFR/HER1/ERBB1) ont été évaluées par des essais cliniques, et, parmi celles-ci, seuls les anticorps dirigés contre la partie extracellulaire du récepteur ont fait la preuve de leur efficacité et sont actuellement utilisés en pratique courante. Nous détaillerons donc les biomarqueurs prédictifs de la réponse (et, surtout, de l’absence de réponse) au cétuximab (Erbitux®) et au panitumumab (Vectibix®) pour ce type de cancer. connectées entre elles, anormalement activées dans de nombreux cancers et impliquées dans la carcinogenèse colorectale en conférant de nombreux avantages sélectifs (figure). Les principaux candidats qui ont été étudiés sont l’EGFR lui-même et les différents partenaires de ces voies. L’hypothèse initiale de cette approche par “gène candidat” était qu’une altération d’un ou de plusieurs effecteurs en aval de l’EGFR entraînerait une activation constitutive des voies de signalisation intracellulaires, indépendante de la fixation de l’EGF sur son récepteur, et, donc, une insensibilité des tumeurs à l’action des anticorps anti-EGFR. Voies de signalisation intracellulaires en aval de l’EGFR Mutations somatiques Les voies de signalisation intracellulaires en aval de l’EGFR sont bien caractérisées. Il en existe 2 principales : la voie RAS/MAPK et la voie PI3K/AKT, qui sont inter- KRAS KRAS, un proto-oncogène appartenant à la sous-famille RAS (comprenant également NRAS et HRAS), code pour une petite protéine G (monomérique) de 21 kDa ancrée Correspondances en Onco-Théranostic - Vol. I - n° 2 - avril-mai-juin 2012 Marqueurs prédictifs (actuels et à venir) de la réponse aux anti-HER dans les cancers colorectaux EGFR Ligands La voie de signalisation PI3K/AKT P PIP3 P P PDK1 P PIP2 P La voie de signalisation RAS/MAPK p110 PTEN EGF, TGFα β-celluline, HB-EGF Amphiréguline, épiréguline p85 P P Grb2 RAS (inactive) Sos GDP RAS (active) GTP PI3K BRAF AKT mTOR p21 p27 GS MEK RAPTOR GSK3 elF2B SREBPs 4EBP1 p70S6K HIF-1α ERK elF4E Membrane nucléaire BAD Synthèse protéique Contrôle du cycle cellulaire Progression du cycle Angiogenèse Transcription cellulaire Synthèse protéique, Apoptose Prolifération glucidique, acides Différenciation gras et cholestérol Angiogenèse ADN c-jun c-fos c-myc Figure. Principales voies de signalisation intracellulaires en aval de l’EGFR. En bleu, les principaux marqueurs de ces voies étudiés dans la littérature pour les traitements par anti-EGFR dans le cancer colorectal métastastique. Tableau. Études de phase II ou III randomisées ayant évalué l’effet des mutations du gène KRAS sur l’efficacité du cétuximab et du panitumumab chez les patients présentant un cancer colorectal métastatique. Les résultats concernent les patients inclus dans les bras de traitement comprenant les anti-EGFR. Auteurs Nom de l’essai Amado RG et al. (2) 20020408 Karapetis CS et al. (3) CO.17 Tol J et al. (4) CAIRO2 Peeters M et al. (5) 20050181 Ocvirk J et al. (6) Année Phase 2008 III 2008 III 2009 III 2010 III 2010 II CECOG Douillard JY et al. (7) PRIME Bokemeyer C et al. (8) OPUS Van Cutsem E et al. (9) CRYSTAL 2010 III 2011 II 2011 III Traitement Ligne de chimiothérapie Panitumumab versus MSS Statut KRAS (n) Muté : 84 Répondeurs (%) 0 Troisième ligne Cétuximab versus MSS Troisième ligne Capécitabine + oxaliplatine + bévacizumab ± cétuximab Première ligne FOLFIRI ± panitumumab Non muté : 124 Muté : 81 17 1,2 Non muté : 117 Muté : 98 12,8 45,9 Non muté : 158 Muté : 486 61,4 13 Deuxième ligne FOLFOX6 ou FOLFIRI + cétuximab Non muté : 597 Muté : 55 35 37 Première ligne FOLFOX4 ± panitumumab Non muté : 62 Muté : 440 54 40 Première ligne Non muté : 656 55 FOLFOX4 ± cétuximab Muté : 136 34 Première ligne FOLFIRI ± cétuximab Non muté : 179 Muté : 105 57 39,7 Première ligne Non Muté : 172 57,3 p NM NM 0,03 NM SSP médiane 7,4 semaines 12,3 semaines 1,8 mois 3,7 mois 8,1 mois 10,5 mois 5 mois 5,9 mois 7,8 mois NM < 0,001 0,04 NM NM < 0,001 9,6 mois 5,5 mois 8,3 mois 8,4 mois 9,9 mois p NM NM 4,5 mois 9,5 mois 17,2 mois 21,8 mois 11,8 mois 14,5 mois 15,9 mois < 0,001 0,06 NM 0,0296 20,8 mois 8,9 mois 7,3 mois NM SG médiane 0,0051 NM MSS : meilleurs soins de support ; SSP : survie sans progression ; SG : survie globale ; NM : non mentionné. p 0,0083 NM 0,0012 15,5 mois 23,9 mois 13,4 mois 22,8 mois 20,0 mois 23,5 mois < 0,001 0,013 0,0093 dossier thématique à la face cytoplasmique de la membrane plasmatique. Il est l’un des oncogènes les plus fréquemment mutés dans le CCR (environ 35 % des tumeurs), avec 98 % des mutations faux-sens observées au niveau des codons 12 et 13, celles-ci survenant précocement au cours de la carcinogenèse colorectale. Une première étude rétrospective publiée en 2006, portant sur une série de 30 patients traités par cétuximab, a mis en évidence que la présence d’une mutation somatique activatrice au niveau de l’un de ces 2 codons était associée à une diminution significative de la survie globale des patients et à une absence de réponse au traitement (1). Ces résultats ont ensuite été confirmés par plusieurs autres travaux rétrospectifs, puis par des analyses effectuées à partir d’essais thérapeutiques de phase II-III ayant étudié l’utilisation du cétuximab et du panitumumab en première, deuxième et troisième lignes de chimiothérapie, validant ainsi les mutations de KRAS comme facteur prédictif majeur de la résistance aux anti-EGFR (tableau, p. 63) [2-9]. Lorsque les anti-EGFR sont utilisés en monothérapie, la valeur prédictive positive des mutations de KRAS pour une résistance à la chimiothérapie est proche de 100 %. Cette absence de bénéfice des anticorps anti-EGFR en cas de mutation de KRAS a conduit l’Agence européenne des médicaments à restreindre leur utilisation aux CCR ne comportant pas de mutation de ce gène. Le génotypage, possible au niveau de la tumeur primitive, se focalise généralement sur l’identification des 7 variants les plus fréquents au niveau des codons 12 et 13 (mutations G12D, G12V, G12C, G12A, G12S, G12R et G13D). Mais les tumeurs comportant des mutations plus rares (au niveau du codon 61) ont également un taux de réponse significativement inférieur (10). En revanche, la mutation G13D pourrait être associée à une meilleure survie en cas de traitement par cétuximab, mais ces résultats, retrouvés sur une série rétrospective, nécessitent confirmation (11). Celle-ci sera néanmoins difficile à obtenir, du fait de la restriction de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM) des anticorps anti-EGFR. BRAF BRAF, codant pour une sérine/thréonine qui est le principal effecteur de KRAS dans la voie RAS/MAPK, est muté dans 10 à 15 % des CCR. Les mutations de BRAF sont mutuellement exclusives de celles de KRAS et sont largement dominées (> 98 % des mutations rapportées) par la mutation V600E (correspondant à la substitution d’une valine par un acide glutamique au niveau du codon 600 dans l’exon 15) [10, 12, 13]. Pour ces raisons, cette mutation pourrait 64 Marqueurs prédictifs de sensibilité et de résistance aux anti-HER constituer en théorie un marqueur supplémentaire qu’il serait intéressant de prendre en compte en l’absence de mutation de KRAS (pas de redondance d’information par rapport aux mutations de KRAS et une analyse génétique rapide à réaliser). Plusieurs études rétrospectives ont montré l’absence de bénéfice des anticorps anti-EGFR en termes de réponse morphologique et de survie en cas de mutation de BRAF (10, 12-14). Cependant, dans les essais randomisés CRYSTAL et CAIRO2, par comparaison avec le bras contrôle, il apparaît que cette mutation est un facteur de mauvais pronostic. Lorsqu’elle est présente, la survie sans progression et la survie globale des patients sont faibles (5,5-8 mois et 10-15 mois, respectivement) quelle que soit la chimiothérapie utilisée (9, 13). NRAS Parmi les différentes isoformes de RAS, NRAS a son gène muté dans environ 2 % des CCR, principalement au niveau du codon 61 (10). Du fait de ce faible pourcentage, l’implication des mutations de NRAS a peu été étudiée. Néanmoins, d’après l’étude rétrospective faite par un consortium européen, portant sur des patients traités par cétuximab, ces mutations sont associées à des résultats significativement inférieurs en termes de réponse objective, de contrôle de la maladie et de survie globale par rapport aux patients non mutés (10). PI3KCA Le gène codant pour la sous-unité catalytique p110α de la protéine hétérodimérique PI3Kα (PI3KCA) est muté dans environ 15 % des cas de CCR, essentiellement au niveau de 3 hotspots de mutation (aux positions E542, E545 et H1047 dans les exons 9 et 20). Les conclusions des travaux ayant étudié les mutations de PI3KCA dans la réponse aux anti-EGFR sont contradictoires (1, 13, 15, 16). Il semble que cette absence d’homogénéité dans les résultats puisse s’expliquer par une analyse séparée des différentes mutations. Dans l’importante cohorte du consortium européen, seules les mutations survenant au niveau de l’exon 20 (qui code pour une partie du domaine kinase de p110α) entraînaient un taux de réponse objective et une survie inférieurs, constituant ainsi un sous-groupe biologique particulier. Les mutations au niveau de l’exon 9 (proportionnellement plus fréquentes dans les travaux ayant conclu à l’absence d’effet des mutations de PI3KCA [13, 15]) étaient associées de façon significative à celles de KRAS et n’avaient pas d’effet indépendant sur l’efficacité du cétuximab (10). Correspondances en Onco-Théranostic - Vol. I - n° 2 - avril-mai-juin 2012 Marqueurs prédictifs (actuels et à venir) de la réponse aux anti-HER dans les cancers colorectaux Autres altérations Perte d’expression de la protéine PTEN La phosphatase PTEN contrecarre l’action de PI3K et régule négativement la voie PI3K/AKT. L’inactivation de ce gène suppresseur de tumeur peut se faire selon différents mécanismes : mutations inactivatrices, perte d’hétérozygotie, hyperméthylation du promoteur, modifications post-traductionnelles. En 2007, M. Frattini et al. ont montré que la perte d’expression de PTEN en immunohistochimie était associée à une absence de réponse au cétuximab (17). Mais les conclusions des études ultérieures ne vont pas toutes dans le même sens (13, 14). Même si, de façon globale, la déficience en PTEN semble jouer un rôle dans la résistance aux anti-EGFR, son utilisation au quotidien paraît illusoire pour plusieurs raisons : absence de standardisation de la technique d’immunohistochimie, choix des anticorps et du mode de révélation, définition d’une limite pour la perte d’expression, reproductibilité interobservateur, variation de l’expression de la protéine non seulement au sein de la tumeur mais également entre la tumeur primitive et les métastases, interprétation en cas d’expression nucléaire de PTEN. Nombre de copies du gène EGFR Le taux d’expression d’EGFR en immunohistochimie n’a pas d’influence sur la réponse aux anti-EGFR, et la prévalence des mutations activatrices dans le domaine tyrosine kinase d’EGFR est très faible dans le CCR. En revanche, l’augmentation du nombre de copies d’EGFR (par amplification génique ou polysomie élevée), évaluée par fluorescent in situ hybridization (FISH) ou chromogenic in situ hybridization (CISH), s’avère liée à la réponse aux anti-EGFR (1, 14, 17). Mais ici encore, d’autres études ont contesté ces résultats, et des réponses tumorales ont été observées dans des cas de CCR sans augmentation du nombre de copies du gène. Ces résultats discordants pourraient s’expliquer par les différents scores utilisés et l’hétérogénéité du nombre de copies d’EGFR au sein de la tumeur ainsi qu’entre la tumeur primitive et les différents sites métastatiques (13). Surexpression de l’amphiréguline et de l’épiréguline Contrairement aux études précédentes, qui se sont intéressées aux différents acteurs des voies RAS/ MAPK et PI3K/AKT, l’équipe de S. Khambata-Ford a utilisé une approche plus globale, sans a priori, à l’aide de puces d’expression (18). Par cette approche transcriptomique faite à partir de tissus congelés, les auteurs ont montré que le taux d’expression des gènes codant pour l’amphiréguline et l’épiréguline (qui sont 2 ligands connus d’EGFR) était significativement plus important dans le groupe des patients présentant un contrôle de la maladie sous cétuximab. De plus, les patients atteints d’un cancer dont les métastases avaient un fort taux d’expression d’un de ces gènes connaissaient une survie sans progression plus longue. Ces résultats ont été ensuite confirmés par RT-PCR sur des prélèvements inclus en paraffine et au niveau de la tumeur primitive (19). Mais les auteurs de cette deuxième étude ont soulevé le problème de la mise en pratique de ces biomarqueurs, avec l’impossibilité de fixer une limite acceptable pour le taux d’expression : afin de diminuer le nombre de faux négatifs (qui sont des répondeurs potentiels) et donc d’avoir une bonne valeur prédictive négative, la valeur seuil doit être abaissée au point que presque tous les patients seraient jugés éligibles à un traitement par cétuximab. Polymorphisme des gènes FCGR2A et FCGR3A Outre son action directe sur l’EGFR, le cétuximab, qui est une immunoglobuline de type G1 (IgG1), possède également une activité antitumorale par l’intermédiaire d’une cytotoxicité dépendante des anticorps (ou ADCC) au cours de laquelle il recrute des cellules effectrices de l’immunité innée par son fragment Fc. Il a été montré que la survie des patients sous cétuximab était liée à des polymorphismes de 2 gènes codant pour des récepteurs de la portion Fc des IgG (FCGR2A-H131R et FCGR3A-V158F) [20]. Dans cette série, indépendamment du statut KRAS, la survie sans progression des patients avec un génotype homozygote FCGR2A-131H/H ou FCGR3A-158V/V était significativement plus longue que celle des patients possédant l’allèle FCGR2A-131R ou FCGR3A-158F. Les marqueurs à venir Jusqu’à présent, la plupart des travaux ont rapporté des biomarqueurs prédictifs de résistance aux antiEGFR dans le CCR. Pour pouvoir vraiment parler de traitement personnalisé, les études à venir devront se focaliser sur la recherche de marqueurs associés à la réponse. Il semble que la démarche consistant à analyser les voies de signalisation intracellulaires en aval de l’EGFR ait atteint ses limites. La solution se trouve probablement dans les approches à grande échelle, avec des analyses à haut débit et la mise au point de signatures fiables, comme cela a déjà été entrepris (18). Correspondances en Onco-Théranostic - Vol. I - n° 2 - avril-mai-juin 2012 65 No u a e uv dossier Abonnez-vous ar an 4 numéros p PRIVILÈGE” r numéro ! R t + le premie critères d’exigence aux ssions et répondant indépendance presse et de l’édition des profe la au Syndicat de T-CNRS) données INIS on ans la base de de la publicati teur direc du re responsabilité ef débattre 3 fois par an pour on réuni 2 ou eurs à publier numéro ue dans chaque = 1 gratuite nelle : 1 achetée thématique Marqueurs prédictifs de sensibilité et de résistance aux anti-HER Les outils disponibles sont nombreux : utilisation de puces d’expression, de génotypage, de puces microARN, et étude de méthylome. Le type de matériel pourrait également changer, avec, par exemple, l’analyse de éférences l’ADN tumoral circulant à partir de prélèvements sanguins, ce qui permettrait de se passer de tissu tumoral et de résoudre le problème des différences présentes ■ entre la tumeur primitive et les métastases. et bénéficiez de l’offre “PRIVILÈGE” îtr e À p a r a 20 12 en ma rs + de 50 % de remise sur votre abonnement + le Web GRATUIT + le premier numéro ! 1. Lièvre A,RevBachet JB, Le Corre D et al. KRAS mutation status 8. Bokemeyer C, Bondarenko I, Hartmann JT et al. Efficacy ue de presse et éditorial stic Avant-propos érano is predictive ual of response cetuximab therapy in colorectal according to biomarker status of cetuximab plus FOLFOX-4 l’onco-thto Act ités sur ault-Llorca Frédérique Pen as on cancer. Cancer Res 2006;66:3992-5. rass first-line treatment for metastatic colorectal cancer: the S -Ter IVE our SIT Dam PO DIA TÉES EN LIGNE et Claudie OPUS study. Ann Oncol 2011;22:1535-46. COMMEN 2. Amado RG, Wolf M, Peeters M et al. Wild-type KRAS is requi- 14. Laurent-Puig P, Cayre A, Manceau G et al. Analysis of PTEN, BRAF, and EGFR status in determining benefit from cetuximab therapy in wild-type KRAS metastatic colon cancer. J Clin Oncol 2009;27:5924-30. edimark.fr 15. Prenen H, De Schutter J, Jacobs B et al. PIK3CA mutations e : www. red for panitumumab effi cacy in patients with metastatic 9. Van Cutsem E, Köhne CH, Láng I et al. Cetuximab plus irile Web presse mmentée sur du groupe de are not a major determinant of resistance to the epidermal des 20 revues ligne... colorectal cancer. J Clin Oncol 2008;26:1626-34. notecan, fluorouracil, and leucovorin as first-line treatment ans d’archives des congrès en que et calendrier othè phot s, rama growth factor receptor inhibitor cetuximab in metastatic s for metastatic colorectal cancer: updated analysis of overall ialités médicale * des grandes spéc 3. Karapetis CS, Khambata-Ford S, Jonker DJ et al. K-ras mutaiPhone* et iPad ons icati appl colorectal cancer. Clin Cancer Res 2009;15:3184-8. revue grâce aux survival according to tumor KRAS and BRAF mutation status. tions and benefit from cetuximab in advanced colorectal canark.fr 16. Sartore-Bianchi A, Martini M, Molinari F et al. PIK3CA mutaJ Clin Oncol 2011;29:2011-9. ments@edimcer. N Engl J Med 2008;359:1757-65. e-mail à abonne ou 09, 63 67 ax au 01 46 tions in colorectal cancer are associated with clinical resistance to CO NT IN UE ie Cedex bevo RM AT IO N 10. De Roock W, Claes B, Bernasconi D et al. Eff ects of KRAS, D’U NE FO – 2, rue Sainte-Marie – 92418 Cour 4. Tol J, Koopman M, Cats A et al. Chemotherapy, bevacizumab, SAS EGFR-targeted monoclonal antibodies. Cancer Res 2009;69:1851-7. t à : EDIMARK AT UI T ! and cetuximab in metastatic colorectal cancer. N Engl J Med BRAF, NRAS, and PIK3CA mutations on the effi cacy of cetuximab GR AN 1 PA YA NT + er nu mé ro ! 17. Frattini M, Saletti P, Romagnani E et al. PTEN loss of expresmi plus chemotherapy in chemotherapy-refractory metastatic fici e du pre 2009;360:563-72. sti c co -Th éra no sion predicts cetuximab efficacy in metastatic colorectal cancer an ces en On COT cancer: a retrospective consortium analysis. Lancet r grès Co rre spo nd iecolorectal conCervantes em des os Pr . Éch 5. Peeters M, Price TJ, A et al. Randomized phase ........ ........ patients. Br J Cancer 2007;97:1139-45. ................ SSIER2010;11:753-62. ous êtes : ........................ DO Oncol ........................ : ........................ . 1 III study of panitumumab with fl uorouracil, leucovorin, and aison sociale ........ 201 ........ CS ................ SAB 18. Khambata-Ford S, Garrett CR, Meropol NJ et al. Expression ........................ ........................ ..................... : ........................ 11. De Roock W, Jonker DJ, Di Nicolantonio F et al. Association ................ irinotecan (FOLFIRI) compared with FOLFIRI alone as second........ M., Mme, Mlle ........ ........ ........................ . giep.G13D mutation with outcome in patients with che- of epiregulin and amphiregulin and K-ras mutation status loKRAS ........................ ........................ co n o Prénom : ........ : ........................ of en ale autre F line treatment in patients with metastatic colorectal cancer. J libér A re R B hospitaliè predict disease metastatic colorectal patients Pratique : ur : J.F. Émile le 01 46 control 67 62in87, du lundi aucancer vendredi Coordonnatemotherapy-refractory metastatic colorectal cancerContactez treated Clin Oncol 2010;28:4706-13. treated with cetuximab. J Clin Oncol 2007;25:3230-7. E-mail with cetuximab. JAMA 2010;304:1812-20. de 19. 9 hJacobs à 18B,h,Deou par au 01 67 63 09, 6.................Ocvirk J, Brodowicz T, Wrba F et al. Cetuximab plus FOLFOX6 ............. Roock W, fax Piessevaux H et46 al. Amphiregulin ........................ ........................ .............. postale : ........ 12. Di Nicolantonio F, Martini M, Molinari F et al. Wild-type ........................ Votre adresse ........................ or FOLFIRI in metastatic colorectal cancer: CECOG trial. World and epiregulin mRNA expression in primary tumors predicts ........................ ........... ........................ ou e-mail à [email protected] ........................ ........ ........................ ........ ........ r BRAF is required for response to panitumumab or cetuximab J........Gastroenterol 2010;16:3133-43. ........................ outcome in metastatic colorectal cancer treated with cetuxi........................ imark.f ........................ Ville : ................ ........................ www.ed ........ Pays : ........ ..... in metastatic colorectal cancer. J Clin Oncol 2008;26:5705-12. : ........................ ........................ Code postal mab. J Clin Oncol 2009;27:5068-74. ........................ 7. Douillard JY, Siena S, Cassidy J et al. Randomized, phase III trial ....... Fax : ........ ........................ ........ ........ : Tél. formation Périodique de Vol. I - n° 1infusional of panitumumab with fluorouracil, leucovorin, and 13. Tol J, Dijkstra JR, Klomp M et al. Markers for EGFR pathway 20. Bibeau F, Lopez-Crapez E, Di Fiore F et al. Impact of FcγRIIaars 2012 er-m évri ier-f Janv oxaliplatin (FOLFOX4) versus FOLFOX4 alone as first-line treatactivation as predictor of outcome in metastatic colorectal FcγRIIIa polymorphisms and KRAS mutations on the clinical ment in patients with previously untreated metastatic colorectal cancer patients treated with or without cetuximab. Eur J Cancer outcome of patients with metastatic colorectal cancer treated cancer: the PRIME study. J Clin Oncol 2010;28:4697-705. 2010;46:1997-2009. with cetuximab plus irinotecan. J Clin Oncol 2009;27:1122-9. iPhone et iPad collectivité : association, n, société…) administratio (cochez) ): s, newsletters… s Internet : archive cier de nos service e pour bénéfi COT - 4 pages lancemen t (indispensabl ents, de renseignem de demande d’adresse ou changement catif de dresse. nnement, de ent. Un justifi En cas de réaboe votre dernière étiquette-a de votre règlem es à réception de 3 semain merci de joindr dans un délai : EDIMARK SAS Société éditrice : en cours CPPAP et ISSN Trimestriel o : 36 € Prix du numér a effet ment prendr Votre abonne sera adressé. paiement vous REJOIGNEZ-NOUS... 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(si collectivité : association, administration, société…) M., Mme, Mlle : ......................................................................................................... Prénom : ..................................................................................................................... Pratique : hospitalière libérale autre : ................................................. E-mail (indispensable pour bénéficier de nos services Internet : archives, newsletters…) : Votre adresse postale : ..................................................................................... N° I I I I I I I I I I I I I I I I I Date d’expiration I I I I I N° C V V I I I I Signature : COO (cochez) Carte bancaire VISA, EUROCARD/MASTERCARD Date : Vous êtes : (Trois derniers chiffres au dos de votre carte bancaire) ...................................................................................................................................... Ville : ........................................................................................................................... Code postal : ................................ Pays : ................................................................ COT -- N°1 COT N°2 --2012 2012 vez ent. s pays. nis et dans d’autre es aux États-U ter Inc., déposé es d’Apple Compu sont des marqu (obligatoire) Tél. : ............................................... Fax : ............................................................. Chèque à l’ordre de EDIMARK Virement bancaire à réception de la facture (réservé aux collectivités) En cas de réabonnement, de changement d’adresse ou de demande de renseignements, merci de joindre votre dernière étiquette-adresse. 66 Conformément à la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données que vous avez transmises, en adressant un courrier à Edimark SAS. 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