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3.4. Tautologie et contradiction. Nous généralisons.
Définition 3.2. Une proposition logique composée (ou une formule logique) qui est toujours vraie,
quelles que soient les valeurs de vérité des propositions qui la composent, est appelée une tautologie.
Notation : P⇔V, ici V=Vraie.
Par exemple : p∨(¬p)⇔Vet ((p∧q)→(p∨q)) ⇔V.
Définition 3.3. Une proposition logique composée (ou une formule logique) qui est toujours fausse,
quelles que soient les valeurs de vérité des propositions qui la composent, est appelée une contra-
diction. Notation : P⇔F, ici F=Fausse.
Par exemple : p∧(¬p)⇔F.
Définition 3.4. Deux formules logiques Pet Qsont appelées logiquement équivalentes si la pro-
position logique P↔Qest une tautologie. Notation : P⇔Q.
Par exemple : (p↔q)⇔[(p→q)∧(q→p)].
Définition 3.5. Si P→Qest une tautologie, où Pet Qsont deux formules logiques, on dit que
P→Qest une règle d’inférence. Notation P⇒Q.
Par exemple : (p∧q)⇒q.
3.5. Propositions logiquement équivalents à l’implication. Considérons la proposition sui-
vante.
Proposition 3.1. Les trois formules logiques "p→q", "(¬q)→(¬p)" et "(¬p)∨q" sont logiquement
équivalentes. Ou
(p→q)⇔((¬q)→(¬p)) ⇔((¬p)∨q).
Démonstration. Nous vérifions par un tableau de vérité.
p q p →q¬q¬p(¬q)→(¬p) (¬p∨q)
V V V F F V V
V F F V F F F
F V V F V V V
F F V V V V V
Les trois colonnes correspondantes sont identique. Donc la proposition est vraie.
3.6. Formules logiquement équivalentes. Donnons une petite reformulation. On pourrait voir
P=P(p, q, r), Q =Q(p, q, r), R =R(p, q, r)
comme trois formules ou comme trois fonctions qui dépendent des propositions logiques p, q, r. Par
exemple
P:{propositions logiques}3→ {propositions logiques}
où le triple de propositions (p, q, r)est envoyé vers la proposition P=P(p, q, r).
Par définition : Pet Qsont logiquement équivalentes si les fonctions composées avec la fonction
"vérité" deviennent identiques :