
TS Spé Lycée Beaussier Mathématiques
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plus petite que m donc
r H r
par définition même de m. Par suite m divise a.
On montre de même que m divise b.
Finalement m est un diviseur commun à a et b et donc
;
ce qui combiné avec
(P1)
et
(*)
donne
; avec et entiers relatifs
PGCD a b m au bv u v
= = +
ce qu’on voulait montrer.
Remarque :
• Le théorème de Bachet / Bezout est un théorème d’existence, il ne donne aucune méthode
pratique permettant de déterminer les coefficients u et v
Celle-ci sera exposée dans la partie suivante (nombres premiers entre eux).
• La réciproque de ce théorème est fausse en général : ce n’est pas par ce qu’un entier naturel
d peut s’écrire sous la forme
avec u et v entiers relatifs que l’on peut en déduire
que
=
. Par exemple :
da b
u v
mais
PGCD
≠.
Nous aboutissons désormais au très important :
Théorème fondamental : Ensemble des diviseurs communs de deux entiers (Admis)
Soient a et b deux entiers naturels non nuls.
L’ensemble des diviseurs commun à a et b est l’ensemble des diviseurs de
Démonstration :
On considère un diviseur d commun à a et b.
d divise toute combinaison entière de a et b (voir la partie divisibilité, propriété 2).
Par le théorème de Bachet/Bezout,
est combinaison entière de a et b
donc d divise
.
Maintenant si d est un diviseur de
et comme
divise a ainsi que b
alors d est un diviseur commun à a et b (
voir le quatrième point de la propriété 3/ du cours
sur la divisibilité). CQFD.
Propriété 3 : Théorème d’Euclide (Démonstration exigible)
Soient a et b deux entiers naturels non nuls.
Soient q et r le quotient et le reste de la division euclidienne de a par b
• Si r = 0 alors PGCD (a ; b) = b
• Si r ≠ 0 alors PGCD (a ; b) = PGCD (b ; r)
Démonstration :
• Si r = 0, alors b divise a et le résultat découle du dernier point de la propriété 2.
• Si r ≠ 0, on a par division euclidienne
avec q et r entiers naturels.
Comme PGCD (a ; b) divise a et b, il divise la combinaison entière
.
Il s’en suit que PGCD (a ; b) divise b et r et est donc un diviseur commun à b et r.
Par définition du PGCD, on déduit que PGCD (a ; b) ≤ PGCD (b ; r)
(1)
.