Terminale C A. P. M. E. P.
4. Pour chaque entier n>1, on pose
Sn=
k=n
X
k=1
1
n
k+4n
k−2n.
Montrer que Snest une somme de Riemann de la fonction fsur l’intervalle
[0 ; 1]. En déduire que la suite (Sn)n∈Nconverge et calculer sa limite.
Partie B
Soit u1un nombre réel tel que u1<2.
1. Montrer (en utilisant la question A 2.) que l’on peut définir une suite (un)n∈N
de nombres réels, dont le premier terme est le nombre u1donné et telle que
∀n>2, un+1=un+4
un−2.
2. Pour quelle(s) valeur(s) de u1la suite (un)n∈Nest-elle constante ? Retrouver ce
résultat en utilisant la courbe C tracée dans la partie A.
3. Pour chaque entier n>1, on pose
vn=un+1
un+4.
Montrer que (vn)n∈Nest une suite géométrique. En déduire que la suite (un)n∈N
est convergente et déterminer sa limite.
Partie C
1. Déterminer les images respectives −→
Iet −→
Jdes vecteurs −→
ıet −→
pour la rotation
vectorielle dont une mesure de l’angle est π
4.
2. Soit R′=³O′;−→
I,−→
J´, O′étant défini par
−−−→
OO′=2−→
ı+
−→
.
Déterminer une équation de la courbe C dans le repère R′.
Déterminer les éléments (foyers, sommets et excentricité) de cette conique C.
Partie D
À tout nombre complexe zdifférent de 2, on associe le z+4 nombre complexe
Z=z+4
z−2.
1. Exprimer les parties réelle Xet imaginaire Yde Zen fonction des parties
réelle xet imaginaire yde z.
2. On rappelle qu’à tout nombre complexe zest associé un point Mde P, qui est
son image.
Déterminer l’ensemble E des points Mde P, images de nombres complexes z
tels que Zsoit imaginaire pur.
3. Soit λun nombre réel non nul. Quelle condition doivent vérifier les parties
réelle et imaginaire xet yde zpour que les parties réelle et imaginaire Xet Y
de Zvérifient l’équation
Y=λX.
Déterminer l’ensemble Fλdes points Mde P images des nombres complexes
zvérifiant cette condition. Déterminer, lorsque λdécrit R⋆, l’ensemble des
centres des courbes Fλ. Montrer que ces courbes Fλpassent par deux points
de P dont les coordonnées sont indépendantes de λ.
Amérique du Sud 2juin 1982