Correction du contrôle 2 PCSI 22 octobre 2011 Problème : Partie 1 : Etude de la réciproque de la fonction th 1) th est dérivable sur R en tant que quotient de fonctions dérivables donc elle est continue sur R et pour 1 tout x ∈ R : th0 (x) = 2 > 0 sur R. ch (x) th est donc strictement croissante sur R. 1 − e−2x ex − e−x et comme lim e−2x = 0, on obtient lim th(x) = 1. De plus, th(x) = x −x = −2x x→+∞ x→+∞ e +e 1+e e2x − 1 2x De même, th(x) = 2x et comme lim e = 0, on obtient lim th(x) = −1. x→−∞ x→−∞ e +1 th est donc continue, strictement croissante sur R à valeurs dans ] − 1, 1[. D'après le théorème de la bijection : th est une bijection de R sur I =]0, 1[ . 2) Pour tout x ∈ R : th0 (x) = ch2 (x) − sh2 (x) = 1 − th2 (x). ch2 (x) On a donc : ∀x ∈ R, th0 (x) = 1 − th2 (x) 3) Argth est dénie sur ] − 1, 1[ et pour tout x ∈] − 1, 1[, −x ∈] − 1, 1[. Soit x ∈] − 1, 1[ et posons y = Argth(x). On a th(y) = x et th(−y) = Argth(−x) = Argth(−th(y)) = Argth(th(−y)) = −y = −Argth(x) e−y − ey = −th(y) donc : e−y + ey La fonction Argth est donc bien impaire. 1 ne s'annule pas sur R. Sa fonction réciproque ch2 (x) Argth est donc dérivable sur th(R) =] − 1, 1[ et pour tout x ∈] − 1, 1[ : 1 1 1 Argth0 (x) = 0 = = 2 th (Argth(x)) 1 − th (Argth(x)) 1 − x2 4) th est dérivable sur R et sa dérivée, th0 (x) = Argth est donc dérivable sur ] − 1, 1[ et : ∀x ∈] − 1, 1[, Argth0 (x) = 1 1 − x2 5) Soit x ∈] − 1, 1[ et posons y = Argth(x). On a : ey − e−y e2y − 1 1+x = donc (e2y + 1)x = e2y − 1 soit e2y (x − 1) = −1 − x d'où e2y = . ey + e−y e2y + 1 1 −x 1+x 1+x Comme x ∈] − 1, 1[, > 0 et on obtient alors 2y = ln d'où : 1−x 1−x x = th(y) = 1 ∀x ∈] − 1, 1[, Argth(x) = ln 2 1+x 1−x Partie 2 : Etude d'une équation diérentielle x 6= 0 donc l'équation est équivalente sur J à y 0 + 3 1 y= x x(1 − x2 ) 3 • Résolvons l'équation homogène associée : y 0 + y = 0. x 3 Posons a(x) = , une primitive de a sur J est A(x) = 3 ln(x). Les solutions de l'équation homogène sont x k donc les fonctions x 7→ ke−3 ln(x) avec k ∈ R, dénies sur J à valeurs dans R c'est-à-dire x 7→ 3 . x Lycée de l'Essouriau - Les Ulis Correction du contrôle 2 PCSI 22 octobre 2011 • Recherchons une solution particulière en appliquant la méthode de la variation de la constante. On k(x) cherche une solution fp de la forme fp (x) = 3 où k est une fonction dérivable sur J . x 0 (x)x3 − 3x2 k(x) 0 (x) k k 3k(x) fp0 (x) = = − . x6 x3 x4 fp est solution de l'équation diérentielle donc : 3 1 fp0 (x) + fp (x) = x x(1 − x2 ) k 0 (x) 3k(x) 3 k(x) 1 − + = 3 4 3 x x x x x(1 − x2 ) 0 k (x) 1 = . 3 x x(1 − x2 ) 2 x2 1 x2 − 1 + 1 1 1 x −1 x2 0 =− 2 = −1 − 2 =− =− + 2 = −1 + Donc k (x) = 2 2 2 1−x x −1 x −1 x −1 x −1 x −1 1 − x2 On obtient alors : k(x) = −x + Argth(x) et les solutions de l'équations sont : S= k − x + Argth(x) J → R : x 7→ , k∈R x3 Partie 3 : Etude d'une équation fonctionnelle 1) Soit f (x) = C avec C ∈ R une fonction constante solution du problème posé sur R : 2f (x) 2C donc C = . 1 + f (x)2 1 + C2 On en déduit : C(1 + C 2 ) = 2C soit C(1 + C 2 − 2) = 0 donc C(C 2 − 1)2 . On a donc C = 0, C = 1 ou C = −1. ∀x ∈ R, f (2x) = Les fonctions constantes solutions du problème posé sont : f ≡ 0, f ≡ 1 et f ≡ −1. 2) Soit f une solution au problème posé : f (0) = 2f (0) donc en procédant comme ci-dessus : 1 + f (0)2 Les valeurs possibles de f (0) sont : 0, −1 et 1. 3) a) 2f ∀x ∈ R, f (x) = b) ∀x ∈ R : f (x) − 1 = 2f x 2 x 2 − (1 + f 2 x 2 1+f 2 x 2 x 2 1+f 2 x x 2 x 2 − −2f + 1 + f f ) − 1 2 2 2 = =− x 2 x 2 ≤ 0. 1+f 1+f 2 2 On a donc bien :∀x ∈ R, f (x) ≤ 1. x 2 f −1 2 c) De même : ∀x ∈ R : f (x) + 1 = x 2 ≥ 0 et : 1+f 2 On a donc bien : ∀x ∈ R, −1 ≤ f (x). . Lycée de l'Essouriau - Les Ulis Correction du contrôle 2 PCSI 2f (x) 1 + f (x)2 2(−f (x)) = 1 + (−f (x))2 2(−f )(x) = 1 + (−f )(x)2 ∀x ∈ R, −f (2x) = − 4) 22 octobre 2011 car f est solution au problème. Donc si f est solution au problème alors −f est aussi solution. ∀x ∈ R, 2th(x) 1 + th(x)2 ex −e−x ex +e−x =2 2 ex −e−x x −x e +e x −e−x (ex + e−x )2 eex +e −x 2 x (e + e−x )2 + (ex − e−x )2 (ex + e−x )(ex − e−x ) 1+ = 5) th est dénie sur R et : =2 2e2x + 2e−2x e2x − e−2x = 2x e + e−2x = th(2x) La fonction th est donc solution au problème. x0 = 0 car lim 2n = +∞. n→+∞ 2n n→+∞ x x 0 0 f est dérivable en 0 donc elle est continue en 0, donc un = f n converge et lim f n = f (0) = 1. n→+∞ 2 2 6) On a : lim lim un = 1 n→+∞ 7) ∀n ∈ N, un = f x Comme un+1 = x0 , n+1 2 0 n 2 =f 2× x0 n+1 2 on a bien : x 0 n+1 2 = x 2 car f est solution du problème. 0 1 + f n+1 2 2f ∀n ∈ N, un = 8) ∀n ∈ N, 2un+1 1 + u2n+1 2 2 > 0 et comme un = un+1 × : 1 + u2n+1 1 + u2n+1 un a le même signe que un+1 . 9) ∀n ∈ N : 2 1 + u2n+1 − 2 un+1 − 1 2un+1 2 un+1 − un = un+1 − = un+1 1 − = un+1 = un+1 1 + u2n+1 1 + u2n+1 1 + u2n+1 1 + u2n+1 • u0 > 0 et on a vu que pour tout n ∈ N, un+1 a le même signe que un . On montre alors facilement par récurrence que pour n ∈ N, un > 0, en particulier, un+1 > 0. tout x x0 0 • ∀n ∈ N, un+1 = f n+1 . Or d'après 3), pour tout x ∈ R, −1 ≤ f (x) ≤ 1 donc −1 ≤ f n+1 ≤ 1 2 2 x 2 0 d'où 0 ≤ f n+1 ≤ 1 c'est-à-dire u2n+1 − 1 ≤ 0. 2 u2 − 1 Comme 1 + u2n+1 > 0, on en déduit que n+1 2 ≤ 0 1 + un+1 Lycée de l'Essouriau - Les Ulis Correction du contrôle 2 PCSI Finalement un+1 − un ≤ 0 et : 22 octobre 2011 La suite (un ) est décroissante. . 10) • Si u0 > 0 alors la suite (un ) est décroissante : ∀n ∈ N, un ≤ u0 = f (x0 ). Or f (x0 ) ≥ 1 d'après 3) et f (x0 ) 6= f (0) = 1 d'après l'énoncé donc f (x0 ) < 1. On a donc pour tout n ∈ N, un < 1 et (un ) décroissante ce qui contredit le fait que lim un = 1 que l'on a démontré en 6). n→+∞ • Si u0 = 0 alors la suite (un ) est constante égale à 0 ce qui contredit le fait que lim un = 1 que l'on a n→+∞ démontré en 6). • Si u0 < 0 alors pour tout n ∈ N, un < 0 ce qui contredit le fait que lim un = 1 que l'on a démontré n→+∞ en 6). Dans tous les cas, nous aboutissons à une contradiction. . 11) On a vu en 4) que si f est solution alors −f est aussi solution et si f (0) = −1 alors (−f )(0) = 1. On peut reprendre les questions précédentes en ramplaçant f par −f et on obtient là encore une contradiction. 12) L'hypothèse formulée au départ est donc absurde : Sous l'hypothèse f (0) = 1, il est absurde de supposer l'existence d'un réel x0 tel que f (x0 ) 6= f (0) et donc : Si f (0) = 1 ou f (0) = −1, f est constante sur R. . Géométrie → − → − Le plan P est muni d'un repère orthonormé direct R = (O, i , j ). On introduit le point O0 (5; 2) et les √ √ → − → − → − → − − − v = 23 i − 21 j . vecteurs → u = − 21 i − 23 j et → 1. Faire un dessin ( on prendra une unité égale à 2 cm) que l'on complètera au fur et à mesure de l'exercice. − − 2. Montrer que R0 = (O0 , → u,→ v ) est un repère orthonormé direct. 3. Soit M (x, y) un point donné par ses coordonnées cartésiennes dans R . Déterminer ses coordonnées cartésiennes dans R0 . 4. Soit D la droite de P dont une équation cartésienne dans R est : 2x + 2y − 5 = 0. Déterminer une équation normale de D dans R . Déterminer une équation cartésienne de D dans R0 . 5. Soit A le point de coordonnées (1, 4) dans R. Déterminer une équation cartésienne dans R0 du cercle C de centre A et de rayon 2. 6. Déterminer la distance entre le point A et la droite D . √ 7. Montrer que le point B(0, 1 + 3) appartient à C et déterminer une équation cartésienne dans R de la tangente T à C au point B . Exercice : Lycée de l'Essouriau - Les Ulis