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IV.B.2) Soit 12une solution du système (IV.2).
Montrer que pour tout réel ,0.
IV.B.3) Déduire de la question précédente qu’il existe une unique matrice 2indépendante de telle
que pour tout réel ,.
s’appelle la matrice de Floquet du système (IV.1) et les valeurs propres complexes de s’appellent les
multiplicateurs de Floquet de (IV.1).
IV.C –
IV.C.1) Soit un multiplicateur de Floquet de (IV.1), c’est-à-dire une valeur propre de , et 2un
vecteur propre de associé à cette valeur propre. On note 2
.
a) Démontrer que ,.
b) Démontrer qu’il existe un nombre complexe et une fonction 2
non nulle et -périodique telle
,𝜇𝑡.
IV.C.2) Donner une condition nécessaire et susante portant sur les multiplicateurs de Floquet pour que le
système diérentiel (IV.1) admette une solution non nulle périodique de période .
IV.C.3) On suppose que la matrice est diagonalisable. Donner une condition nécessaire et susante portant
sur les multiplicateurs de Floquet pour que le système diérentiel (IV.1) admette une solution non bornée sur .
IV.D – On pose pour tout ,et on note 1et 2les multiplicateurs de Floquet de
(IV.1).
IV.D.1) Montrer que pour tout réel ,.
IV.D.2) En déduire que 12
𝑇
0
.
V Racines -ièmes dans 𝒏
On se xe un entier naturel supérieur ou égal à 2. Pour toute matrice de 𝑛, on appelle racine -ième
de toute matrice de 𝑛vériant 𝑝. Le but de cette partie est de prouver l’existence d’une telle
matrice.
On rappelle le résultat suivant relatif au produit de deux matrices triangulaires par blocs.
Pour toutes matrices 1et 2de 𝑛, toutes matrices 1et 2de 𝑛,1et tous nombres complexes 1
et 2:
11
1,𝑛 122
1,𝑛 2121221
1,𝑛 12
V.A – Soient 𝑛,𝑛,1et .
Démontrer que, pour tout entier on a :
1,𝑛 𝑘𝑘𝑘
1,𝑛 𝑘où 𝑘𝑘−1
𝑗=0 𝑘−1−𝑗𝑗.
V.B – On notera dans toute cette sous-partie 𝑝2i𝑘𝜋
𝑝, l’ensemble des racines -ièmes de
l’unité diérentes de .
V.B.1) Soient et des nombres complexes non nuls. On suppose que
𝑝, ce qui signie que, soit ,
soit 𝑝
𝑝. Démontrer que le nombre complexe
𝑝−1
𝑗=0 𝑝−1−𝑗𝑗est non nul.
V.B.2) Soit 𝑖,𝑗une matrice de 𝑛triangulaire supérieure et inversible. Soit un nombre complexe
non nul. On suppose que, pour tout ,𝑖,𝑖
𝑝. Démontrer que la matrice
𝑝−1
𝑗=0 𝑝−1−𝑗𝑗est inversible.
V.B.3) Montrer que toute matrice triangulaire supérieure et inversible admet au moins une racine -ième
triangulaire supérieure.
On pourra prouver par récurrence sur la propriété suivante :
𝑛𝑛 𝑛 telle que 𝑝
2𝑖,𝑖
𝑗,𝑗 𝑝
V.B.4) Démontrer que toute matrice inversible de 𝑛admet au moins une racine -ième.
FIN