
La Lettre du Cardiologue • N° 504 - avril 2017  |  33
CAS CLINIQUE
CAS CLINIQUE
A B
◀ Figure 4. Coronarographie et angiographie ventriculaire gauche.  A. La 
coronarographie montre une cambrure de l’IVA en diastole qui s’arque de 
façon exagérée sans qu’il y ait de diminution de son calibre, qui serait en 
faveur d’un étranglement herniaire.  B. L’angiographie montre la défor-
mation diastolique du ventricule gauche.
▶ Figure 3. IRM cardiaque.  A. En séquence FIESTA, on observe 
une déformation diastolique des deux tiers basaux de la paroi 
latérale (entre les flèches rouges), confirmant l’agénésie partielle 
du péricarde. Sur l’image  B , en séquence SSFP petit axe, le péri-
carde apparaît comme un liseré noir. Ce liseré disparaît entre les 
2 flèches rouges, témoignant de l’agénésie péricardique partielle.
◀ Figure 5. Échographie transthora-
cique. Vue échographique classique en 
coupe 2 cavités  (A)  avec visualisation du 
méga-auricule (flèche rouge). L’échographie 
de contraste permet d’objectiver la défor-
mation diastolique du ventricule gauche 
en 4  cavités  (B)  et en petit axe  (C) . On y 
voit l’expansion inhabituelle des portions 
basale et médiane de la paroi latérale (ligne 
en pointillés).
A B
◀ Figure 2.  A. Scanner cardiaque avec plan de coupe passant 
par les 4 cavités. La graisse péricardique est visible à l’apex puis 
disparaît au niveau des deux tiers basaux de la paroi latérale 
(pointillés). On peut également visualiser le méga-auricule gauche 
en coupe axiale (flèche).  B. Sur le coroscanner, on note l’existence 
d’un long pont myocardique de 5 cm (pointillés) de la partie 
proximale de l’IVA, débutant à peine 1 cm après son origine sans 
sténose ni athérome significatif.
A B
P. Régnier déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article
Ce cas clinique a été finaliste du Grand Prix Recherche clinique en cardiologie 2015.
est un bon examen de dépistage avec une déformation de 
la silhouette cardiaque quasi systématique. Le péricarde 
est mal visualisé en échographie, mais cet examen permet 
d’objectiver la déformation diastolique du myocarde et 
d’identifier les anomalies anatomiques parfois associées. 
L’IRM cardiaque est considérée comme l’imagerie de 
référence dans l’agénésie péricardique (3). Elle autorise 
les 2 approches : anatomique, avec le défect péricardique 
et le dépistage d’anomalies anatomiques associées ; et 
dynamique, avec la déformation cardiaque et la cinétique 
ventriculaire. Le scanner est un peu délaissé dans la litté-
rature, mais il favorise une approche anatomique fine 
du péricarde. Ici, il a permis la visualisation du défect 
péricardique et l’élimination d’un diagnostic différentiel. 
Il a donc toute sa place dans l’exploration de l’agénésie 
péricardique.  ■
L’auteur remercie le Dr P. Garçon (hôpital Saint-Joseph, Paris) pour l’iconographie.
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Références bibliographiques