LA CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE: CRASH DU 2008

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LA CRISE FINANCIERE
INTERNATIONALE:
CRASH DU 2008
C
Thème préparé par :
-M. EL BOURKHISSI Abdelhamid
- M.SADIKI Omar
Surveillé par :
M. ELALAMI Youssef
Finance internationale
Novembre 2008
Année universitaire 2008-2009
Niveau : 4ème année; Option : Gestion Financière et Comptable
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Sommaire
Introduction
I- Les théories de la crise :
1.1- La théorie libérale :
1.2- Théorie keynésienne :
1-3 Théorie Schumpétérienne :
1.4 Théorie marxiste :
II- Explosion de la crise des crédits hypothécaire
(subprimes):
2.1- Terminologie :
2.2- la Croissance du marché des crédits hypothécaires à risque
(mortgage subprime loans) :
2.3- L’amorce de la crise des subprimes :
III- Prolifération du virus financier :
3.1- Transmission par la titrisation :….
3.2- Transmission par les fonds d'investissement :
3.3- Engagements indirects des institutions de financement :
IV- Conséquences de la crise :
4.1- Secteur bancaire :
4.2- les marchés financiers internationaux :
V-Conséquences sur l’économie réelle :
5.1- L’économie mondiale :
5.2- L’économie marocaine :
Conclusion.
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Introduction :
L’économie capitaliste tourne bien quand il y a du charbon dans la chaudière,
c'est-à-dire quand les ménages consomment et les entreprises produisent, et que les
ménages consomment encore et toujours plus, etc. Et que ce cycle ne s’arrête jamais.
Aux Etats-Unis, les banques ont décidé d’embarquer tout le monde, même les
plus fragiles, dans le train de la dépense : acheter des voitures, des maisons, de tout ce
que vous voulez. Vous n’avez pas l’argent ? Qu’à cela ne tienne : on va vous faire un
crédit aux petits oignons, en tordant un peu le mode de calcul de votre capacité de
remboursement.
Quand une banque estime la capacité de remboursement d’un ménage en
fonction de son revenu disponible (approche de trésorerie), elle prend un risque sur la
baisse des revenus (perte d’emplois, etc.) de son client. Quand elle estime la capacité
d’endettement d’un ménage non pas en fonction de son revenu disponible, mais en
fonction de son patrimoine (approche patrimoniale), elle prend un risque sur la
conjoncture globale.
Aux Etats-Unis, l’endettement des ménages (par l’approche patrimoniale) a été
poussé au maximum par les banques, et facilité par des politiques monétaires et
budgétaires très accommodantes. A la fin 2007, l’endettement des ménages américains
dépassaient très largement leur revenu disponible, et nombre de foyers ne pouvaient
plus faire face aux remboursements. Tous ces crédits représentent une masse de
créances énorme. Du coté des banques, ces créances ont été regroupées puis "titrisées"
vendues un peu partout, diffusant dans le système financier mondial une masse
considérable de titres toxiques.
Le château de cartes s’est écroulé, et les banques enregistrent des pertes
abyssales. Elles doivent maintenant faire appel aux fonds d’investissements souverains
d’Asie et du Moyen-Orient pour reconstituer leur fonds propres et sauver leur peau. Et
lorsque les banques ou les institutions financières ne trouvent plus de fonds souverains
étrangers ou d’actionnaires privés pour les renflouer, elles appellent au secours les
Etats.
La crise se diffuse, et quand elle commence à coûter aux Etats cela creuse les
déficits publics et limite les possibilités de l’action budgétaire. Si l’Etat américain doit
sauver ses institutions financières, il devra couper drastiquement dans l’investissement
public. C'est ainsi que la crise des subprimes a débuté, et s'est transformée ensuite en
une crise financière touchant un nombre important des places financières
internationales.
Dans le présent rapport, on va analyser les retombées de cette crise financière
en partant tout d'abord par les fondements théoriques de la crise, puis un exposé des
origines de la récente avec l'explication d'un certain nombre des mécanismes financiers
qu'ont joué un rôle important dans sa diffusion, avant de terminer, d’en dénombrer les
répercussions sur les marchés financiers et les économies internationaux tout en faisant
liaison avec l'économie marocaine. Mais d’abord qu’est ce que c’est que une crise et
comment peut on l’identifié.
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A- Définition de la crise:
Selon les experts du Fonds Monétaire International (FMI) « est appelée crise
toute période consécutive de trois trimestres à croissance négative ou décroissance ».
Cependant, la crise financière et/ou
économique peut surgir soudainement et d’un
seul coup, dans un tel cas on assiste à un
profond bouleversement de la situation
économique d'un pays, d'un territoire ou d'une
zone géographique en interdépendance
importante. Une crise débute souvent par un
krach, c’est-à-dire une agitation
brutale
provoquée par l'effondrement du système
financier qui régit l'économie du territoire visé.
Etant comme un séisme, la crise provoque des
ondes de choc qui se répartissent dans tous les
domaines de l'économie et gangrène les
différents secteurs d’un pays ou d’un
groupement des pays.
B- Les caractéristiques de la crise :
Toute crise se caractérise par de très larges répercussions, se traduisant souvent
par une série de faillites des entreprises, une montée du chômage, des tensions sociales
et bien évidemment par des baisses de salaire ainsi que du pouvoir d'achat des
ménages dû aussi à un effondrement de la monnaie.
La crise s'accompagne le plus souvent d'une baisse importante de la croissance
du pays puis d'une récession plus ou moins longue, le temps de stabiliser de nouveau
l'économie ou bien de créer une nouvelle donne.
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I- Les théories de la crise :
1.1- La théorie libérale :
Le libéralisme économique est une école de pensée, née au siècle des Lumières,
qui estime que les libertés économiques ( liberté d’échange, de propriété, de travail,
des choix de consommation, etc.) sont l’unique garant du développement économique
et la prospérité des nations.
Que se soit Pour les libéraux classiques (Adam Smith, Jean Baptiste Say…) ou
néoclassiques (Milton Fridmen, Vilfredo Pareto…) les postulats de départ sont
l’autorégulation des marchés et leur équilibre général. Pour garantir cette
autorégulateur il faut respecter les principes de la liberté, la responsabilité et la
propriété.
Le courant libéral conteste à la fois la légitimité et l’efficacité de l’action étendue
de l’État, et demande la limitation pareille voire totale de ses actions dans les champs
économiques. Il considère notamment que le pouvoir public n'a ni la légitimité, ni
l'information nécessaire pour prétendre savoir mieux que les consommateurs ce qu'ils
peuvent ou doivent consommer, ou pour prétendre savoir mieux que les producteurs ce
qu'ils peuvent ou doivent produire. Alors le nécessaire en matière économique c’est
que l’intervention de l’État doit y être aussi limitée que possible vu son incompétence.
Pour le courant libéral une crise surgit une fois le marché est perturbé par une
intervention externe de l’Etat. Résoudre cette crise signifie supprimer cette cause
externe au marché (intervention de l’Etat) c’est le ‘’laisser faire’’.
1.2- Théorie keynésienne :
La période contemporaine reste encore marquée par l’apport considérable de
l’économiste britannique John Maynard Keynes qui est en grande partie l’inventeur de
l’économie moderne, qui repose largement sur ses modèles de conceptions.
A près la crise mondiale de 1929 et ses conséquences catastrophiques (récession,
faillites en série, chômage...) sur les économies du monde entier notamment les Etats
Unis et l’Europe, il a été démontré que le marché n’est pas autorégulateur comme ils le
prétendaient être les libéraux. Seul J.M. Keynes avait apporté, dans son ouvrage « la
théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » publié en 1936, des
solutions pragmatiques fondées pour faire sortir l’économie des rouages de la grande
récession du XX siècle.
Keynes a constaté qu’il existe plusieurs équilibres économiques, et que ceux-ci
se situent à un niveau générateur de récession et de chômage. Les marchés ne peuvent
créer que des équilibres partiels, à partir de ce constat l’Etat doit intervenir de manière
à créer un équilibre total ou comme il l’appela de plein emploi. Pour y parvenir, il doit
baisser les taux d’intérêt, et augmenter les dépenses publiques de façon à relancer la
machine économique. Ces idées paraissent révolutionnaires à l’époque, où l’on croyait
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un retour automatique à l’équilibre économique, notamment par une diminution des
salaires. Mais Keynes a prouvé que la politique de déflation ne fait qu’aggraver la
situation, dans la mesure où elle augmente le chômage et retardait la restauration de
l’équilibre économique au niveau d’emploi le plus élevé.
Pour la théorie keynésienne la crise déclenche dans les économies et marchés où
il n’y a pas assez de lois et mécanismes (de relance ou de freinage) étatique de contrôle
et de suivi. La solution, pour sortir de la crise, réside dans la mise en œuvre d’un ‘’Etat
providence’’ vigilent et interventionniste dans la sphère économique
1-3 Théorie Schumpétérienne :
L’économiste Joseph Schumpeter quant à lui, met particulièrement en exergue
l'importance de l'entrepreneur et du processus de ce qu’il appelle ‘‘la destruction
créatrice’’ apportée par l'offre de nouveaux produits, techniques ou technologies sur le
marché, pour éviter les crises.
La destruction créatrice désigne le processus de disparition de secteurs d'activité
conjointement à la création de nouvelles activités économiques. Dans la vision
schumpétérienne au capitalisme, l’innovation portée par les entrepreneurs était la
force motrice de la croissance économique sur le long terme, même si cela impliquait
une destruction de valeur ou "ouragan perpétuel" pour les déjà entreprises établies qui
jouissaient d’une position dominante, voire d’un monopole.
L'innovation est à la fois source de croissance et facteur de crise. C'est ce que
Schumpeter résume par la formule destruction créatrice . Les crises ne sont pas de
simples ratés de la machine économique ; elles sont inhérentes à la logique interne du
capitalisme. Elles sont salutaires et nécessaires au progrès économique. Les
innovations arrivent en grappes presque toujours au creux de la vague dépressionniste,
parce que la crise bouscule les positions acquises et rend possible l'exploration d'idées
nouvelles et ouvre des opportunités. Au contraire, lors d'une période haute de noncrise, l'ordre économique et social bloque les initiatives, ce qui freine le flux des
innovations et prépare le terrain pour une phase de récession, puis de crise autrement
dit, l’économie est cyclique elle passe par des phases d’essor et d’autres de récession.
Alors selon cette théorie, seul les « nouveaux » entrepreneurs qui peuvent faire
redémarrer l’économie et la faire sortir de la crise. Il faut donc les avantager au
détriment des anciens secteurs.
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1.4 Théorie marxiste :
Le marxisme est un courant politico-économique se réclamant des idées de Karl
Marx, il repose sur l’analyse de l’histoire et la participation au mouvement réel de la
lutte des classes, pour l’abolition du capitalisme source de tout malheur et crise selon
les adeptes de ce courant . Karl Marx considérait en effet que La crise est un élément
inhérent au capitalisme. Elle fait partie de son fonctionnement.
Les turbulences économiques et les crises proviennent du caractère à la fois
anarchique et inégalitaire de la production. Anarchique car chaque entreprise décide
d’augmenter la production en vue de davantage de profit. Inégalitaire, car les
détenteurs de capitaux s’enrichissent au détriment des travailleurs et pars qu’il il n’y a
une répartition équitable des richesses.
La production s’accroît, la consommation pas aussi vite. D’où la crise provient
d’une surproduction et d’une cupidité au gain excessive des capitalistes.
II- Explosion de la crise des crédits hypothécaire
(subprimes):
Après avoir passé en revu les principales théories de la crise en économie, nous
entamerons la crise des subprimes cependant il est judicieux d’expliquer certaines
terminologies largement utilisées à nos jours.
2.1- Terminologie :
Subprime :
Un Subprime est un crédit à risque que l’on va offrir à un client qui ne présente
pas toutes les garanties nécessaires et suffisantes pour bénéficier des taux d’intérêts
préférentiels. Aux Etats unis, il s’agit d’un crédit hypothécaire (immobilier) dont le
logement du client (emprunteur) est pris en garantie en cas de défaut de paiement.
Il existe aux Etats Unis trois niveau types de crédit qui varient selon le degré de
risqué attaché à l’emprunteur :
Les crédits « prime » : leurs taux d’intérêts sont faible vu le niveau de
risque bas sous jacent (emprunteurs aisés)
Les crédits « subprime » : leurs taux d’intérêts sont très élevés vu le
degré de risque que présente leur demandeur qui sont simulés à des ninja (no
income, no job or asset) c.-à-d. des personne sans revenus, sans emploi et sans
patrimoine.
les crédit «Alt-A» : catégorie intermédiaire entre la note peu risquée
« prime » et risquée « subprime », il sont octroyé aux ménages à des revenus
relativement stables.
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Titrisation :
La définition du Fonds Monétaire International subdivise le processus de
titrisation en deux étapes. Dans la première, une société (banque) qui détient des
créances ou d’autres actifs générateurs de revenu — l’initiateur— choisit les actifs
qu’elle veut enlever de son bilan et les regroupe dans ce qu’on appelle un portefeuille
de référence. Elle vend ensuite ces actifs à un émetteur, par exemple une entité à
vocation spéciale souvent créée par une institution financière pour acheter les actifs et
effectuer leur traitement juridique et comptable hors bilan.
Dans la seconde étape, l’émetteur finance l’acquisition des actifs groupés en
mettant sur le marché des titres rémunérés négociables qui sont vendus à des
investisseurs sur le marché des capitaux. Ceux-ci reçoivent des paiements à taux fixe
ou flottant depuis un compte fiduciaire financé par le produit du portefeuille de
référence. Dans la plupart des cas, l’initiateur assure le service des prêts du
portefeuille, collecte les paiements des emprunteurs initiaux et les transmet,
moyennant une commission, à la structure ou au fiduciaire.
Si on récapitule on peut dire que la titrisation ou securitisation en anglais,
consiste à regrouper certains types d’actifs pour les restructurer en titres portant
intérêts. Le paiement des intérêts et du principal ainsi que le risque sur ces actifs sont
transférés à l’acheteur des titres.
Mortgage-Backed Securities(MBS) ou Titres adossés à des hypothèques :
Ce sont des titres représentatifs d’un portefeuille de prêts hypothécaires liés au
financement de biens immobiliers. Lorsqu’il s’agit de biens immobiliers résidentiels,
on parle de RMBS (Residential Mortgage-Backed Securities). Lorsqu’il s’agit de biens
immobiliers d’entreprise (bureaux, centres commerciaux…), on parle de CMBS
(Commercial Mortgage-Backed Securities).
Asset-Backed Securities (ABS) / Titres adossés à des actifs :
Ce sont des titres représentatifs d’un portefeuille d’actifs financiers hors prêts
hypothécaires (prêts à la consommation, encours de cartes de crédit…).
Collateralised Debt Obligations(CDO) ou titres garantis par des créances :
Ce sont des titres représentatifs de portefeuilles composés de créances bancaire
et/ou d’instruments financiers négociables (obligations, autres titres de créances…)
et/ou de dérivés de crédit. On trouve des CLO (Collateralised Loan Obligations) où le
sous-jacent est constitué de prêts bancaires et des CBO (Collateralised Bond
Obligations) où le sous-jacent est composé d’obligations.
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2.2- la Croissance du marché des crédits hypothécaires à risque
(mortgage subprime loans) :
Tout a commencé vers la fin de l’année 2000 aux États-Unis. Après plus de 8 ans
de croissance tirée par les nouvelles technologies, la bulle Internet a éclaté et mis fin à
l’ère de la « nouvelle économie ». Ceci a entraîné la chute des places boursières et
enclenché une récession aux Etats Unis. Une récession qui s’est accentuée avec les
événements du 11 septembre 2001 et qui a plongé l’ensemble de l’économie mondiale
dans une phase critique.
Pour relancer la croissance et rétablir la confiance des consommateurs, la banque
centrale américaine : la Federal Reserve (FED) a opéré une série de baisses de taux
d’intérêts jumelée à une dérégulation massive du secteur bancaire. Des initiatives qui
ont eu les effets escomptés puisqu’elles ont permis au PIB américain de croître de
0.7% en 2001, de 1.5% en 2002 et de 2.5% en 2003.
Profitant de taux fixe/bas, des ménages américains dont le profil de risque était
élevé (ninja) ont afflué vers les prêts immobiliers, la chose qui a soutenu la forte
croissance des Etats-Unis, mais a fortement endetté les ménages moyens.
Tant que le prix de l’immobilier n’as pas cesser d’augmenter depuis 1945, les
banquiers ne voyaient pas de risque et n’envisageaient même pas un retournement de
tendance en s’appuyant sur la lois faible des banquiers ‘’les emprunteurs ne peuvent
pas faire défaut ensemble et au le même temps!’’ Et même au cas de défaut des
emprunteurs, cette défaillance devait être plus que compensée par la vente du bien
hypothéqué. Les crédits subprime ont ainsi fortement progressé, en 5 ans, ils ont
augmenté à un rythme spectaculaire leur part dans le total des crédits est passée (figure
1) de 10% soit 200 Md$ en 2001, à 30% soit 640 Md $ en 2006.
Evolution des crédits subprimes
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En plus de prêter à un taux bas dit préférentiel, les crédits subprimes étaient
rechargeables, c’est-à-dire que régulièrement on prenait en compte la hausse de la
valeur du bien en hypothèque, et on autorisait l’emprunteur à se ré-endetter du montant
de la progression de la valeur de son patrimoine.
Exemple :
En 2002 M. Jonhson a aqui, à crédit octroyé par sa banque Leahman Brothers et
remboursable sur 30 ans, une maison à Floride à 150.000,00$ au taux préférentiel fixe
de 2,95% pendant les cinq premières années, la maison est automatiquement mise en
hypothèque comme garantie en cas de défaut de remboursement par M, Jonhson. En
2005 on estime une appréciation de la valeur de la maison à 220.000,00$.
M, Jonhson désire changer sa voiture Ford et acheter un Hummer, Dès lors il
peut faire appelle une deuxième fois à sa Banque et percevoir un autre prêt allant
jusqu’à 70 000,00$ (150.000-220.000) tant que la valeur de l’immeuble en
hypothèque couvre totalement le crédit entier (Premier et deuxième). Ainsi de suite à
chaque fois qu’il y a une estimation à la hausse de la maison M.Jonshon a donc la
possibilité de solliciter d’autres crédits de sa banque.
La croissance de la théorie des subprimes
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2.3- L’amorce de la crise des subprimes :
Les crédits subprimes étaient considérés comme individuellement risqués mais
collectivement plus sûrs et rentables puisque le marché américain était en pleine
croissance et rien ne laissait imaginer que la donne va changer. Pourtant ce n’était pas
le cas, d’un coté suite aux pressions inflationnistes observées en 2006 (prix du pétrole,
denrées alimentaires…) ainsi qu’aux tensions géopolitiques, la FED a été contrainte de
rehausser ses taux d’intérêt passant ainsi de 1,25 en 2001 à plus de 5% en 2006.
Du fait que les taux Subprimes étaient indexés sur le
taux directeur de la FED cette manœuvre a renchéri le coût
du crédit et des millions de ménages américains ont vu leurs
mensualités grimper. D’un autre coté
la règle de
commercialisation des crédits subprimes
repose sur
l’application de deux type de taux, au début pour attirer les
ménages les banques affichent des taux préférentiel fixes
qui sont relativement bas et qui ne dépasse pas les 3% au
long des trois jusqu’aux cinq premières années. A l’issu de
cette période dite de grâce les taux deviennent variable et
peuvent atteindre facilement 15% voire frôler les 20% comme c’était le cas au début
de 2008.
Les taux appliqué au crédit hypothécaires au Etats Unis
Source : Mortgage Bankers Association/Haver Analytics
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Souvent les ménages américains ne faisaient pas attention, dans la lecture de
leurs contrats de crédit, aux clauses du taux variable, mais les banques aussi et par le
biais de leurs commerciaux et courtiers ont pratiqué une sorte de camouflage des dites
clauses pour rendre le produits ‘subprime’ plus attractif et augmenter son chiffre
d’affaires, de cette manière les emprunteurs se sont retrouvés d’un soudain coup dans
l’incapacité de rembourser leurs mensualités ainsi la faible lois des banquier a été
brisée et les emprunteur ont fait défaut ensembles et en même temps.
Pire encore, l’insolvabilité des ménages a entraîné la baisse de la demande des
logements, l’arrêt de la hausse de l’immobilier américain puis sa baisse. Les banques
ne pouvaient plus revendre les logements hypothéqués saisis même après des décotes
de 20% et 30%. Ce ci dit que la valeur des habitations est devenue inférieure à la
valeur des crédits qu’elles étaient supposées garantir.
La chute de l’indice des prix de l’immobilier dans les principales
states américaines
Source : Standard & Poor’s
A l’été 2007 le taux de non remboursement sur les crédits subprimes dépassait
15 % contre 5 % en moyenne à la même époque pour l’ensemble des crédits
hypothécaires aux Etats-Unis, chiffre lui-même record depuis 1986, le nombre des
saisies à fait des record seulement en Floride on recensait la saisie de quelque 1300
logement par jour. Certes les défauts de paiement ne conduisent pas tous à la faillite de
l’emprunteur et à la vente du bien hypothéqué. Mais on estimait, fin août 2007, que
près d’1 million d’emprunteurs avaient perdu leur logement. Ce pourrait concerner
finalement quelque 3 millions de ménages américains en octobre 2008.
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L’échec de la théorie des subprimes :
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III- Prolifération du virus financier :
3.1- Transmission par la titrisation :
Comme il a été mentionné dans la terminologie La titrisation est l'opération
financière par laquelle une banque revend ses créances sur des marchés spécialisés,
souvent groupées avec d'autres valeurs.
La crise des hypothèques à risque (subprimes) qui s’est éclatée en 2007 a terni le
concept de titrisation, qui date des années 70 où des agences spécialisées appuyées par
le gouvernement des États-Unis (Ginnie Mae, Fannie Mae et Freddie Mac)
commencent à regrouper des hypothèques immobilières dans des véhicules de
financement avant de les transformer en titres négociables souscrits par des
investisseurs.
Un nombre croissant des banques et institutions financières utilisait la technique
de titrisation pour avoir de la liquidité et transférer le risque de crédit sur les actifs
qu’elles émettent de leur bilan à celui d’autres institutions, notamment les autres
banques, les compagnies d’assurances, les fonds spéculatifs... dès lors les portefeuille
d’investissement composés de titres adossés à des hypothèques MBS, ABS ou CDO
ont pénétré massivement les montages financiers à travers le monde, une fois la crise
s’est déclenchée on s’est rendu compte que ces titres sont presque sans valeur
(toxiques) constat qui a miné la confiance des investisseurs des système financier. Les
banques et institutions les plus touchées ont été celles qui achetaient sur leur bilan et
accumulaient des créances qui se sont avérées douteuses en pensant qu’il s’agissait de
placements rentables.
3.2- Transmission par les fonds d'investissement :
L’autre courroie de transmission de la crise est constituée des fonds
d'investissement. Un fonds d’investissement géré par un hedge fund ou metual fund
(Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) regroupe des
investissements effectués en commun par plusieurs personnes. Cela permet non
seulement aux investisseurs d’avoir accès à une plus large gamme de produits de
placement dans lesquels ils ne pourraient investir isolément, mais aussi aux membres
du groupe de se répartir les risques liés aux investissements.
es crédits subprime, offrant des rendements élevés (high yield) dus au paiement
par l'emprunteur d'un taux d'intérêt plus élevé que pour le marché des crédit prime, les
gérants des fonds d’investissement ont exercé une forte demande de ce type de
produits afin de doper les performances de leurs fonds investis.
Egalement les fonds souverains notamment ceux des pays exportateurs du
pétrole, les pays du Golf, la Lybie ou encore la Chine ont contribué à l’infiltration
rapide de la crise à leurs marchés financiers domestiques, vu le volume des fonds
investis dans l’achats des dits titres toxiques.
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3.3- Engagements indirects des institutions de financement :
En troisième lieu, les fonds d'investissement l (hedge funds) dont on a parlé
appartiennent ou sont financés par les banques, ils se financent par effet de levier,
c'est-à-dire avec peu de capitaux et beaucoup d'emprunts. Les banques reprennent
donc par ce biais les risques qu'elles avaient dans un premier temps confiés aux
marchés. La communauté financière s'est alors rendu compte, vers la fin juillet 2007,
que l'ensemble du système bancaire supportait des risques de crédits, non seulement
dans les fonds que les banques finançaient, mais aussi dans les fonds qu'elles géraient.
Ainsi, des créances titrisées à haut rendement étaient elles-mêmes présentes dans
certaines sicav monétaires, placements jusque-là jugés sans risque, les « sicav
monétaires dynamiques ». D'où une brutale chute de valorisation des sicav monétaires
dynamiques à partir le l’année dernière chose qui poussa les banques et institution de
financement à entamer une séries de gel des actifs des fonds d’investissement
(Bearsterns, PNB Paribas…) pour stopper les pertes accusées.
IV- Conséquences de la crise :
« On est passé, en une semaine, de l'euphorie à la panique : plus personne ne
prête à personne. Plus aucune banque ne prête à une autre banque. Et si les banquiers
continuent à paniquer, nous risquons une crise de 29. D'ailleurs, aux Etats-Unis et
ailleurs, certains grands patrons de la finance me disent en privé : "Nous sommes en
1928" ! »
Jacques ATTALI
Ancien président de la Banque Européenne
pour la Reconstructuration et le Développement.
4.1- Secteur bancaire :
La situation devient de plus en plus alarmante. Un manque de confiance général
dans le système financier a conduit à la chute des marchés financiers et à une crise de
liquidité bancaire. Les banques américaines ont été les premières touchées mais, très
rapidement, la contagion s'est étendue aux autres banques du monde.
4.1.1- Crise de liquidité et de confiance :
Les incertitudes sur les engagements directs
et indirects des établissements financiers en
matière de crédit à risque (et la crainte d'un
ralentissement général des activités de banque de
financement et d'investissement) très rentables et
moteurs de la croissance au cours des années
précédentes, ont fini par entraîner une véritable
crise de liquidité et de confiance, ayant connu peu
de précédent, entre banques. Celles-ci ont vu se
tarir leurs principales sources de refinancement, le marché interbancaire et l'émission
des billets de trésoreries ou asset-backed commercial paper (ABCP).
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Sur le marché interbancaire, les banques en situation d'excédent de capitaux
prêtent à celles qui en manquent, la défiance entre banques elle-même a conduit à une
envolée du taux d'intérêt.
Par ailleurs, les banques avaient mis en place au cours des années précédentes
des structures de financement, appelées conduits ou SIV (structured investment
vehicles) qui émettaient des billets de trésorerie ou papier commercial à court terme à
taux faible ((vendu à des investisseurs. Les fonds levés étaient ensuite prêtés à long
terme à des taux plus élevés, ce qui permettait de dégager une marge d'intérêt.
Seulement, ces emprunts à court terme devaient être renouvelés régulièrement tous les
trois mois.
Les banques se financent alors en empruntant sur ce marché monétaire
interbancaire à des échéances de trois mois. Le taux d'intérêt auquel elles empruntent
(Euribor, Libor…) est habituellement supérieur de 15 à 20 points de base ( soient 0,15
à 0,20 % ) au taux directeur de la banque centrale qui est considéré comme le taux sans
risque. La différence entre le taux auquel les banques empruntent et le taux directeur
est appelée prime de risque ou spread en anglais.
À partir de la crise de confiance du mois d'août 2007, ces taux se sont envolés
d’une manière drastique.. Les investisseurs inquiets perdent confiance dans les banque
(les mauvaises rumeurs sur des situations financières critiques de plusieurs banque se
propagent rapidement) et ne leurs prêtent plus d'argent. Tout ces facteurs (taux élevé,
perte de confiance) ont fait sorte à ce que les banque se retrouvent en manque de
liquidités pour assurer leur fonctionnement et honorer leurs engagements.
La dispersion du risque rend difficile son évaluation. C’est notamment cette
difficulté d’évaluation qui rend les banques très méfiantes qui, du coup, hésitent à se
prêter entre elles. Pour saisir l’effet domino qui se propage dans les places boursières,
il faut comprendre que les sommes d’argent qui sont misées chaque jour par les
banques sont plus importantes que la valeur réelle de leurs actifs. Le vieil adage "on ne
prête qu’aux riches" prend ici toute sa signification. Une banque qui annonce de bons
résultats inspire la confiance des investisseurs, et on lui confie de l’argent. Les
banques se prêtent donc de l’argent entre elles, et remettent ces sommes en circulation
sur les marchés financiers.
Avec le début de la crise immobilière aux Etats-Unis, les banques, qui possèdent
toutes plus ou moins de titres impliquant des subprimes, engagent une véritable partie
de poker. Chacune sait combien de titres "chauds" elle possède, mais ignore le contenu
du portefeuille des autres. Jouant la carte de la sécurité, elles évitent de prêter à leurs
consœurs, ou alors elles le font mais à des taux très élevés.
Ce sont d'ailleurs les banques qui -après des publications de résultats partiels
plombés par la crise- qui ont jusqu'à présent le plus pâti à la bourse.
En résumé, on peut dire que Les banques ont mobilisé toutes leurs ressources
pour leurs propres financements et ont refusé de prêter même à court et à très court
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terme aux autres banques. Cet engrenage a touché l’ensemble du système bancaire
américain, européen et mondiales parce que, dans le contexte de la globalisation
financière, la plus part des banques dans le monde avaient également participé à ces
montages toxiques.
4.1.2 -Conséquences sur l’équilibre des banques :
En juillet 2007, la crise touche d’une façon très
palpable les compte de résultats des banques dans le
monde entier. Seules les règles de pratiques
comptables (Bilans et autres états publiés) et
l’obligation de transparence et de communication leur
avaient acculé à s’exprimer sur leur degré d’implication dans les subprimes en donnant
des chiffres sur les pertes qui ont déprécié la valeur de leurs actifs.
Ainsi et à titre indicatif, voici quelques répercussions communiquées par
certaines banques internationales :
- HSBC : la première banque européenne avait dû constituer une provision pour
dépréciation d’environ 880 Millions $ suite à la fermeture de sa branche américaine
spécialisée dans les crédits hypothécaires à risque (Decision One mortgage) ;
- NIBC : la Banque d’affaires néerlandaise annonce une perte de 137 Millions $
pour le seul premier semestre 2007 ;
- Northern Rock : la banque anglaise spécialisée dans les crédits immobiliers
avait échappé de justesse à la faillite à cause de la pénurie de liquidité, aggravée par la
méfiance de ses clients épargnants qui se sont dépêchés en masse pour récupérer leurs
fonds déposés (retrait de 12% des montants déposés) ;
- UBS : la banque suisse avait déclaré une perte estimée entre 510 et 680
millions $ et une suppression de 1500 postes de travail;
- Citigroup : la première banque américaine avait annoncé une chute de 60% de
son bénéfice net du troisième trimestre 2007 ;
- BNP-Paribas est obligé de fermer trois de ses fonds à heuteur de 1,6 milliard
d’euro ;
- La Société générale annonce une dépréciation de 2 milliards d’euros suite à la
crise des subprimes ;
les Banques centrales des pays industrialisés ont dû intervenir en injectant les
sommes nécessaires afin de désamorcer une vraie crise qui allaient être très grave.
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Les chutes des résultats du 3ème trimestre 2008 des principales
banques américaines :
Source : NYSE Euronext
Performance boursière des 3 premières banques françaises :
Source : le figaro
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Plongeon boursier pour Lehman Brothers, Washington Mutual,
Wachovia, Citibank :
Source : Yahoo finance
- Lehman : LEH : Banque d'investissements
- Washington mutual : WM: Banque grand public
- Wachovia : WB : Banque grand public
- Citibank : C : première banque grand public du monde.
Les estimations actuelles fixent le coût direct des faillites et pertes du secteur
bancaire américain à lui seul aux alentours de 250 milliards de dollars comme il le
montre le graphique ci-dessous :
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Tableau récapitulatif des pertes( Loss) et levées (Capital Raised)
de capital des banques au monde en milliard de $
Source : Bloomberg
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4.1-3-Bouleversement du paysage bancaire :
Les banques jouent un rôle central dans la dynamique économique. La croissance
économique crée de gros besoins en argent que les banques satisfont en prêtant aux
entreprises, aux ménages, aux investisseurs et aux Etats. Pour faire face à cette crise,
les banques centrales des différents pays n’ont que deux mesures à leur disposition.
Changer leur taux directeur et/ou injecter de l’argent dans les établissements en
difficulté (nationalisation) ou aux banques qui rachètent leurs consœurs en faillite.
Le 17 mars 2008, la banque d’investissement BearSterns est rachetée par
JPMorgan pour 236 millions de dollars, après que la Fed ait octroyé plus de 29
milliards de dollars de prêt pour sauver l’établissement de la faillite.
Le 7 septembre, Fannie Mae et Freddie Mac, deux piliers du crédit immobilier
aux Etats-Unis sont sauvés grâce à un chèque de la Fed d’un montant de 200 milliards
de dollars. Dix jours plus tard, c’est au tour du premier assureur américain, AIG
(American International Group), de se faire nationaliser à hauteur de 80%, moyennant
une nouvelle injection de 85 milliards de dollars de la part du Trésor.
D’autres établissements se font racheter par des concurrents moins touchés par la
crise. C’est le cas de Merill Lynch, qui, en janvier 2008, avait pourtant réussi à sauver
sa peau une première fois en faisant appel à des fonds souverains. Le 15 septembre,
elle se fait racheter par Bank of America pour 50 milliards de dollars.
Début octobre, le gouvernement britannique a annoncé une nationalisation
partielle des huit plus grandes banques du pays, en déboursant 50 milliards de livres
(65 milliards d'euros). la banque franco-belge Dexia et le banque-assureur belgonéerlandais Fortis ont été nationalisés, la britannique Bradford & Bingley
partiellement reprise par l'espagnol Santander, tandis que l'Allemagne a dû organiser
pour Hypo Real Estate le plus gros plan de sauvetage de son histoire.Au RoyaumeUni, c’est HBOS, l’une des plus grandes banques britanniques, qui a été fusionnée de
force avec sa concurrente, la Lloyds TSB, avec la bénédiction du gouvernement
Brown.
Outre la nationalisation totale ou partielle de certaines banques, les
gouvernements et les banques centrales des grandes puissances économiques sont
également intervenus directement sur les marchés financiers. Début septembre, les
banques centrales américaines, européennes et asiatiques ont injecté des milliards de
dollars, afin de stabiliser les marchés. Le géant des plan de sauvetage est le plan
Paulson, adopté par le Congrès américain le 3 octobre et compta injecter 700
milliards de dollars dans l’achat des titres toxiques (MBS, ABS, CDO) ce avant de le
modifier en début novembre afin que sa bagatelle soit destinée au rachat des capitaux
des banques en situation critique.
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Mais nombre d’acteurs financiers voudraient des solutions à long terme et
plaident pour l’instauration de nouveaux garde-fous qui puissent assainir en
profondeur le système financier.
4.2- les marchés financiers internationaux :
Alors qu'on célébrait en octobre le 79e anniversaire du Krach boursier de 1929,
qui a marqué le début de la plus grande crise économique du 20e siècle, la situation ne
s'avérait guère plus rose près d'un siècle plus tard sur les marchés boursiers mondiaux.
Bouleversés par une profonde crise des systèmes financiers mondiaux doublée
d'un ralentissement économique et d'une crise de confiance sans précédent, les
marchés boursiers en ont pris pour leur rhume en octobre 2008.
En dépit des actions massives, répétées et coordonnées des autorités monétaires
internationales, les places boursières du monde entier n’en finissent pas de plonger.
4.2.1-Les Etats Unis :
Dow Jones Industrial :
On constate, d’après le schéma au dessus, que l’indice boursier Dow Jones Industrial a
connu des pertes importantes durant le mois d’Octobre 2008 et sa situation se
détériore de plus en plus dans le mois de Novembre 2008, et ce malgré toutes les
mesures prises par le gouvernement américain.
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-NASDAQ :
Le NASDAQ connait la même situation que Dow Jones , il a enregistré des pertes
records pour Octobre 2008 et il tend encore vers le bas durant Novembre 2008.
4.2.1-L’Europe
a-Allemagne :
La bourse de Frankfurt a enregistré à partir de mi-septembre des diminutions
pour l’indice DAX ( Le DAX est un indice de capitalisation à dividendes réinvestis. Il
se calcul sur la base des dividendes versés - et théoriquement réinvestis- par les 30
plus importantes valeurs de La Bourse de Frankfurt. Le DAX représente environ 70%
de la capitalisation des entreprises du marché allemand et 80% des transactions
réalisées sur les actions.)
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On constate, d’après le graphique au dessus, que le DAX a connu une baisse
record durant la dernière semaine d’Octobre suivant l’accumulation des mauvaises
nouvelles économiques et les doutes des investisseurs face aux plans d'aide financière
annoncés par les gouvernements entraînent de nouveau les bourses dans une spirale
descendante.
b-France :
Quant à la bourse de Paris, elle a connu une évolution similaire à celle de
Frankfurt, le schéma ci-après présente l’évolution du CAC 40 (Le CAC 40 -Cotation
Assistée en Continu -est un indice pondéré de la capitalisation boursière de 40
entreprise françaises, sélectionnées parmi les 100 plus importantes de la place de
Paris)
Le même constat que précédemment l’indice enregistre une forte chute pendant
la dernière semaine d’Octobre où il a passé pour la première fois depuis 8ans en
seddous de la barre des 3100 points.
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c-Grande Bretagne :
La City représente la première place financière européenne, le FTSE (Le FTSE,
autrement appelé Footsee, l'indice boursier de Londres couvre les 100 premières
entreprises britannique soit 80% des transactions. Fondé sur la capitalisation des
sociétés cotées.) s’est avéré dans la même situation que le DAX et le CAC 40 pour le
mois d’Octobre comme le montre le graphique qui suit :
4.2.3-L’Asie :
Japon :
Le Nikkei ( Le Nikkei centralise les cotations des 250 premières sociétés de la
place de Tokyo. Fondé en 1949, sa cotation, à l'instar de celle du Dow Jones, n'est pas
pondérée par la capitalisation. Il accorde donc une importance égale aux sociétés
moyennes et aux multinationales. ). Est l'indicateur de référence des valeurs asiatiques.
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Son entichement aux indicateurs des firmes multinationales lui a causé tant de
problèmes comme on constate dans le graphique en dessous :
Rien ne va plus sur les grands marchés boursiers du monde où les spéculateurs
cèdent à la panique face au repli des prix du pétrole et de la valeur du dollar qui
alimente le spectre d'une récession économique généralisée. Le 27 octobre, l'indice
japonais Nikkei termine la journée à son plus bas niveau depuis 26 ans.
4.2-4-Les pays de golfe :
A
La capitalisation des sept Bourses (Arabie Saoudite, Kuwait, Dubaï, Abu-Dhabi,
Qatar, Oma et Bahreïn)du Comité de Coopération du Golf a perdu plus de 150
milliards de dollars par rapport à leur valeur de fin 2007, estimée alors à 1 116
milliards de dollars.
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a-Arabie Saoudite :
Source : Bourse de Riad
Les marchés de cinq pays, dont l’Arabie saoudite, premier exportateur de brut dans le
monde, ont perdu plus de 20 % entre juillet et septembre 2008.
L’indice du marché saoudien Tadawul All-Shares Index (TASI), le plus grand du
Moyen-Orient, a terminé le trimestre à 7 458,50 points, en baisse de 20,2 %. Il a chuté
de 32,4 % depuis le début de l’année.
b-Koweït :
La Bourse de Koweït, la deuxième en importance dans le monde arabe, a lâché
16,9 % durant le trimestre pour clôturer à 12 839,30 points. C’est l’unique marché du
CCG à rester au-dessus de son niveau de clôture de 2007, de 2,2%.
c- Emirat arabe :
La Bourse de Dubaï a perdu 24,2 % au troisième trimestre pour clore à 4 127,62
points. Elle est en baisse de 30,4 % par rapport à la clôture de 2007 à 5 931,95 points.
L’autre Bourse des Emirats, Abu Dhabi Securities Exchange, a plongé de 20,1 %
durant le trimestre, qu’elle a clos à 3 956,72 points. Elle a perdu 13,1 % de son niveau
de clôture de l’an dernier.
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5.2.4-Le Maroc :
Au Maroc jusqu’à présent Il n'existe pas d'impact direct
de la turbulence internationale sur la bourse de Casablanca,
mais quant aux impacts indirects il n’en manque pas
notamment l’effet psychologique de la crise sur le moral des
investisseurs et la fuite des capitaux étrangers.
Sur terrain la BMCE capital Bourse, l'essoufflement du
cycle haussier entamé depuis juillet s'est confirmé davantage.
En effet, la correction du Masi s'est accentuée au cours du mois
de septembre impactée notamment par l'effet psychologique de
la crise des marchés financiers à l'international. Ainsi, l'indice
de référence de la Place casablancaise a cédé 10,7% depuis le
début du mois de septembre et 16,3% depuis que le
mouvement de consolidation a été amorcé en mars 2008. Au
terme du troisième trimestre, la Bourse de Casablanca aura fait
les frais d'une forte chute de 13%.
Les investisseurs ayant fini par céder à l'incertitude en se positionnant à la vente
sur pratiquement toutes les valeurs, occasionnant un trend baissier de forte amplitude
et basculant les performances annuelles des baromètres de référence au rouge pour la
première fois depuis fin 2002, ainsi l’indice principal MASI( Moroccan All Shares
Index ) a affiché durant le troisième trimestre 2008 une contre- performance de -12,00
% à 12 487,7 points tandis que l'indice des valeurs les plus actives MADEX recule de
12,41% à 10.261,81 points ;
Les performances des indices des principales bourses occidentales et arabes
(moyenne de la période allant du 12/09/2008 au 06/10/2008)
Pays
USA
Japon
Londres
France
Arabie Saoudite
Kuwait
Dubaï
Abu Dhabi
Bahreïn
Egypte
Maroc
Tunisie
Performances
-12.8%
-13.5%
-15.3%
-14.3%
-11.3%
-6.9%
-13.7%
-9.3%
-4.0
-11.6%
-7.8%
-7.8%
Source : Bourse de Tunis
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V- Conséquences sur l’économie :
L'économie réelle n’as pas été épargnée des effets désastreux de la crise
financière autrement dit la crise financière laisse place à la crise économique.
5.1- L’économie mondiale :
5.1.1- Croissance du PIB:
a) Récession 2008 :
La récession se confirme au Etats-Unis, son produit intérieur brut reculé au
troisième trimestre2008 de 0,3% en rythme annuel par rapport au trimestre précédent,
selon les chiffres publiés par le ministère du commerce américain à Washington. Ces
chiffres, signe d'une entrée en récession, sont les plus mauvais depuis que l'économie
s'est contractée de 1,4% au troisième trimestre 2001. C'est le premier recul du PIB
depuis le quatrième trimestre de 2007. Au deuxième trimestre, la croissance de
l'économie américaine avait été de 2,8% en rythme annuel.
Après un précédent recul de 0,2%, au
deuxième trimestre, le PIB de la zone euro
s’est encore contracté de 0,2% au
troisième,
affichant
une
récession
technique selon l’agence Bloomberg. Ces
reculs ont été calculés d’un trimestre sur
l’autre. Ce recul de l’activité dans l’Europe
est imputable tout d’abord à la récession de
l’Allemagne : le PIB de la première
économie de la zone a reculé de 0,5% au
troisième trimestre après un deuxième
trimestre déjà négatif. L‘économie
italienne, troisième de la zone euro s’est
également contractée sur la période juillet-septembre de 0,5% aussi. Le PIB espagnol
a connu au troisième trimestre un repli de -0,2%, première contraction en 15 ans. La
France quant à elle, a échappé à la récession grâce à une hausse de 0,1% de son
activité au troisième trimestre, mais il est peu probable qu’elle échappe à un recul au
dernier trimestre 2008.
En Asie le ministre de l’Economie du Japon, la première force économique au
continent et deuxième mondiale, Kaoru Yosano a affirmé la diminution du produit
intérieur brut japonais de 0,4% au troisième trimestre en rythme annuel après une
chute vertigineuse de 3,7% d’avril à juin 2008. Le taux de croissance annuelle de
l'économie chinoise quant à lui s’est essoufflé pour passer en dessous de la barre des
10% pour la première fois depuis au moins quatre ans, sous l'effet de la crise mondiale
du crédit. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) a ralenti plus que prévu, pour
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s'établir à 9,0% en rythme annuel au troisième trimestre 2008, contre 10,1% au
deuxième trimestre, a annoncé le Bureau national des statistiques en octobre 2008.
b) Prévision 2009 :
Le Fonds monétaire international (FMI) a publié ses prévisions de croissance pour
2009 qui ont été jugé très pessimistes :
Croissance de 0,1 % aux Etats-Unis,
Croissance 0,2 % en France
Croissance nulle en Allemagne, négative au Royaume-Uni, en Espagne et en
Italie.
5.1.2- Industries :
Crise, financière, crise de liquidité, secteur bancaire en état critique tous sont
des causes assez suffisantes pour bloquer la machine industrielle mondiale, pourtant
c’est l’industrie automobile qui pâti le plus.
La demande mondiale de véhicules a brusquement chuté, les constructeurs
n'arrivent plus a assumer leurs coûts fixes, ils perdent de l'argent. Aux Etats-Unis,
General Motors, Chrysler et Ford sont au bord de la faillite. En septembre 2008 les
ventes sont tombées à leur plus bas niveau depuis un quart de siècle (-22% pour Ford,
-45% pour GM), la crise du crédit empêche les "Big Three" comme on les appelle de
trouver les fonds nécessaires à leur survie. Actuellement, seulement une bagatelle de
25 Mds de dollars peut sauver les big three de la faillite.
En Europe les constructeurs automobiles ont ainsi annoncé des chutes de vente
en moyenne de 15%. Les licenciements massifs se sont multiplié 6.000 chez le
français Renault, 6.000 encore chez le suédois Volvo Cars, 3.500 chez l'allemand
Daimler, en asie le japonais Nissan supprime quelque 1.700 postes et ce ne pourrait
être qu'un début selon les analystes.
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5.1.3 Chômage :
Il est normal que la récession économique mondiale, ait des répercutions
directes sur les entreprises dans les une ont déclaré faillites et les autres ont entamé
des licenciements en série ainsi le niveau de chômage dans les Etats Unis et les
d’autre pays du mondes a fait les record.
Seulement aux États-Unis, 240 000 emplois ont été supprimés en octobre et le
taux de chômage est passé à 6,5 % des actifs, ce qui constitue le taux le plus élevé
depuis 1994.
Un autres pays affiche une hausse du chômage très spectaculaire, il s’agit
notamment de l’Espagne. e, qui depuis le début de l'année fait face à un très brutal
ralentissement, a désormais un pied dans la récession. Le chômage ne cesse
d'augmenter. Les chiffres publiés indiquent une hausse de plus de 7% seulement en
mois d’octobre 2008. Sur les douze derniers mois, il y a presque 800 000 chômeurs de
plus en Espagne c’est dire qu’une personne perd son travail toute les 4 minutes. Pire
encore La barre du chômage de l’année 2008 est autour de 11% mais selon les
observateurs elle devrait dépasser les 15% d’ici fin 2009.
Cette récession aura des effets sur l’emploi dans la zone euro, avec une hausse
du chômage passant ainsi de 5,9% cette année à 6,9% en 2009 et 7,2% en 2010
Selon des estimations préliminaires du BIT, "le nombre de chômeurs dans le
monde pourrait passer de 190 millions en 2007 à 210 millions fin 2009", soit une
augmentation drastique de 20 millions de personnes touchées par la débâcle financière
mondiale.
5.2- L’économie marocaine :
L’impact de cette crise financière sur le Maroc se
ressentira surtout au niveau de sa croissance économique de
l’année 2009 dont les prévisions ont été revues à la baisse
d’un point par le ministère de finance et de l’économie
passant ainsi de 6,8% à 5,8%.
La récession s’est installée aux Etats-Unis et a vite touché l’Europe, principal
partenaire commercial de du Maroc (plus de 70% des échanges).
En Europe, le durcissement des crédits risque d’entraîner des arrêts dans
l’investissement des PME qui subiraient un ralentissement de leur activité et de leurs
transferts (50 Mds de DH en 2006). De même, des opérations de délocalisations ou des
IDE initialement prévus pourraient se voir retardés faute de financement. Ainsi, il
faudrait s’attendre à un ralentissement économique d’ici la fin de l’année.
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Aussi la crise internationale a engendré st la sortie des investisseurs étrangers
qui, à la recherche de liquidités, se trouvent dans l’obligation de réduire leur
exposition sur le marché marocain.
La crise financière internationale avait des fortes répercussions à la baisse sur le
niveau de consommation mondiale, ce qui veut dire que la production mondiale doit se
contracter, la même chose arrivera certes à la production marocaine destinée à
l’exportation, déjà certaines entreprises marocaines commencent à réduire leur
production vu la chute des commandes issues des clients étrangers.
Un autre élément mérite d’être soulevé car l’économie marocaine en déponds
largement dans sa croissance, il s’agit du tourisme, ce secteurs qu’on a projeté de le
rendre locomotive de l’économie souffre actuellement d’un tarissement des touristes
étranger visitant le Maroc, chose qui est normale, les statistiques montre que le
trafique aérien mondial a chuter lui aussi de 3% lors du 3ème trimestre 2008
Certes l’économie marocaine n’est pas à l’abri il faut dès maintenant prévoir des
plan de sauvetages car la crise va nous toucher au Maroc tôt au tard.
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Conclusion :
Que l’on veut ou non la crise est une réalité qui dérange, sont spectre a
dépassé la sphère financière, bancaire ou économique, elle menace sérieusement
l’existence des Etats et des pays entiers, l’Irlande l’Islande, la Polande, ou
encore le Pakistan sont des Etats qui se trouvent actuellement dans une situation
très délicate, si ce n’était pas la Banque mondiale, et le fonds monétaire
international qui sont venus en leur rescousse il auraient déclaré leur faillite ça
fait déjà un mois.
Pour y faire face, les géants ont décidé de mettre en œuvre des plan de
sauvetage, les USA ont décidé de débourser une enveloppe de 700 Mds de
dollars, la France 360 Mds d’euro, l’allemand 480 Mds d’euro, la chine 586
Mds de dollars, le Japon 110 Mds de dollars et la liste est encore longue.
Les banques centrales quant à elles, ne lésinent pas de faire baisser les
taux d’intérêts en vigueur. La Banque Centrale d'Angleterre vient d'effectuer une
baisse record de 1,5 % de son taux directeur pour le ramener à 3 %. La Banque
Centrale Européenne (BCE) l’a ramené à 3,25 %, son niveau d'octobre 2006,
Or, les effets escomptés de tels baisses, injections de fonds ou encore sommet
mondiaux (G4 de Paris, le G20 de Washington) ne s’avèrent pas au rendez vous
au moins jusqu’au moment où nous établissons le présent rapport.
Finalement si toutes ces actions n’ont pas réussi à faire dompter ou écarter
ce monstre appelé « crise financière internationale », nous pensons qu’il est
légitime de commencer dès lors à concevoir un nouveau régime économique
mondial outre le capitalisme qui a montré au concret ses limites et ses
défaillances.
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Bibliographie
-Hervé HUTIN, « La Gestion Financière », les éditions d’organisation,
2000.
-J.M. KEYNES, « Théorie Générale de l’Emploi, de l’Intérêt et de la
Monnaie », édition Payot, 1979.
-Pierre VERNIMMEN, « Finance d’Entreprise », édition Dalloz,
2005.
-Conseil d’analyse économique français, rapport « la crise des
subprimes », la documentation française, 2008.
-FMI, Global Financial Stability Report, 2007
-FMI, Global Financial Stability Report, 2008
-bulletin d’information du FMI « Finance & Développement juin 2008 »
-bulletin d’information du FMI « Finance & Développement
septembre 2008 »
Web-graphie
www.bourse-casablanca.com
www.tunisievaleurs.com
www.tadawul.com.sa
www.standardandpoors.com
www.bloomberg.com
www.fr.yahoo.com/finance/bourse
www.imf.org
www.attac.fr
www.aljazeera.net
www.reuters.com
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Table des matières :
Introduction :………………………………………………………………….4
A- Définition du terme:………………………………………………………………………………………….5
B- Les caractéristiques de la crise :……………………………………………………………………………..5
I- Les théories de la crise :……………………………………………………6
1.1- La théorie libérale :………………………………………………………………………………6
1.2- Théorie keynésienne :……………………………………………………………………………..6
1-3 Théorie Schumpétérienne : ……………………………………………………………………....7
1.4 Théorie marxiste :………………………………………………………………………………….8
II- Explosion de la crise des crédits hypothécaire (subprimes):……………8
2.1- Terminologie :…………………………………………………………………………………......8
2.2- la Croissance du marché des crédits hypothécaires à risque (mortgage subprime loans) :...10
2.3- L’amorce de la crise des subprimes : …………………………………………………………...12
III- Prolifération du virus financier :……………………………………….15
3.1- Transmission par la titrisation :………………………………………………………………...15
3.2- Transmission par les fonds d'investissement :…………………………………………………15
3.3- Engagements indirects des institutions de financement :……………………………………..16
IV- Conséquences de la crise :……………………………………………….16
4.1- Secteur bancaire :……………………………………………………………………………….16
4.1.1- Crise de liquidité et de confiance :……………………………………………………………………...16
4.1.2 -Conséquences sur l’équilibre des banques :…………………………………………………………...18
4.1-3-Bouleversement du paysage bancaire :…………………………………………………………………22
4.2- les marchés financiers internationaux :…………………………………………………….…23
4.2.1- Les Etats Unis……………………………………………………………………………………………23
4.2.2-L’Europe
………………………………………………………………………………………….24
a-Allemagne : …………………………………………………………………………………………………..24
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b-France :*………………………………………………………………………………………………..25
c-Grande Bretagne :……………………………………………………………………………………...26
4.2.3-L’Asie : …………………………………………………………………………………………..…26
a-Japon :………………………………………………………………………………………………….26
4.2.4-Les pays de golfe…………………………………………………………………………………...27
a-Arabie Saoudite :………………………………………………………………………………………28
b-Koweit :………………………………………………………………………………………………...28
c- Emirat arabe :…………………………………………………………………………………………28
4.2-4-Le Maroc :…………………………………………………………………………….…29
V- Conséquences sur l’économie :……………………………………...30
5.1- L’économie mondiale :……………………………………………………………………30
5.1.1- Croissance du PIB:………………………………………………………………………………30
a) Récession 2008 :……………………………………………………………………….……………..30
b) Prévision 2009 :………………………………………………………………………………………31
5.1.2- Industries :…………………………………………………………………………………….…..31
5.1.3 Chômage :…………………………………………………………………………………………32
5.2- L’économie marocaine :…………………………………………………………………32
Conclusion……………………………………………………………………………………………….34
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