
4l’Avant-Garde Vol. 8 No3 Automne 2008
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Déceler, traiter, assurer le suivi
Dès l’admission, à l’aide de l’outil d’évaluation initiale, les infirmières
peuvent déceler la présence d’une atteinte fonctionnelle et de facteurs
de risque de complications tels le délirium et les chutes. Ce repérage
devrait déclencher une série d’actions préventives et thérapeutiques,
telles que déterminées au plan thérapeutique infirmier (PTI) et être
transmis à tous les membres de l’équipe de soins infirmiers. Par la suite,
les infirmières, en collaboration avec les préposés et infirmières auxiliaires,
évaluent tout au long du séjour les signes de conditions de santé à
risque d’affecter le statut fonctionnel soit : les changements cognitifs
(délirium), la perte de mobilité ou l’incapacité aux
AVQ, la déshydratation, la malnutrition, l’insomnie,
l’incontinence de novo, les plaies de pression. L’ins-
tallation d’une de ces conditions, si elle n’est pas
traitée précocement, peut déclencher une cascade
d’événements défavorables.
Ces « signes vitaux gériatriques », tels que désignés
par Inouye et al. (1993), n’ont rien de nouveau et
font déjà l’objet de surveillance clinique, mais leur
présence ne déclenche pas assez souvent l’état
d’alerte conduisant à une modification du plan d’in-
tervention. C’est pourquoi Fulmer (2007) a élaboré un
outil pour l’évaluation infirmière des personnes âgées
prenant la forme de l’acronyme SPICES. L’équipe
OPTIMAH du CHUM a développé une adaptation
française de cet outil ainsi qu’un guide d’utilisation.
L’acronyme utilisé est AINÉES : Autonomie (mobilité
et hygiène) et chutes, Intégrité de la peau, Nutrition,
Élimination, État cognitif et comportement, Sommeil.
Faire équipe avec le patient âgé et ses proches
L’équipe de soins infirmiers favorise le partenariat avec les patients âgés
et leurs proches en les informant des moyens pour prévenir le déclin
fonctionnel lors du traitement d’une maladie aiguë ou d’un séjour hospi-
talier. Entre autres, les proches peuvent contribuer à la compréhension et
à la motivation du patient en plus de participer à certaines interventions
(hydratation, alimentation, mobilisation, orientation).
Des soins « high tech » et « high care »!
L’adaptation des soins hospitaliers aux besoins des personnes âgées vulné-
rables exige plus que de la formation et la bonne volonté des individus.
Seule une approche concertée et systémique peut mener à une réelle
transformation des pratiques institutionnelles. L’amélioration des soins
aux aînés passe d’abord par la valorisation des actions quotidiennes
des infirmières, des préposés aux bénéficiaires et des infirmières
auxiliaires, visant à prévenir le déclin fonctionnel. Les médecins et
les autres professionnels doivent appuyer et valoriser ces interventions.
Les gestionnaires, quant à eux, sont appelés à examiner les moyens pour
soutenir les bonnes pratiques cliniques en lien avec les soins aigus des
aînés.
Dans un environnement où les prouesses technologiques et médicales
sont à l’avant-scène et desservent bien la clientèle âgée, la vulnérabilité
des aînés nous rappelle toute la valeur des soins quotidiens axés sur la
récupération de l’autonomie et le maintien de la qualité de vie.
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Pourquoi des signes vitaux
gériatriques (AINEES) ?
•Structurer l’évaluation en fonction de six aspects
de la santé où une détérioration est considérée
prédictive de complications et de déclin fonctionnel
•Mettre davantage l’emphase sur l’état de santé
global du patient âgé plutôt que de cibler uniquement
la maladie l’ayant conduit à l’hôpital
•Identifier de façon précoce les signes d’installation
ou de présence de conditions à risque
•Fournir une vue d’ensemble de la réponse du
patient âgé aux soins et traitements dispensés