Échos des congrès Actualités sur les tumeurs urologiques à l’ASCO GU 5-7 mars 2010, San Francisco S. Ropert*, P. Beuzeboc** Quelques take home messages, tirés de l’ASCO GU de San Francisco, concernant les tumeurs urologiques autres que le cancer de la prostate. Cancer du rein Pas de grandes nouveautés dans la prise en charge du cancer du rein lors de cette session 2010 de l’ASCO GU. Néanmoins, quelques présentations méritent d’être rapportées, par les questions qu’elles soulèvent et les futurs projets d’études qu’elles supportent. Survie globale (probabilité) * Service de médecine interne, hôpital Cochin, Paris. ** Département d’­oncologie médicale, ­Institut Curie, Paris. Place de la néphrectomie dans la prise en charge des cancers du rein métastatiques à l’ère des traitements anti-VEGF La néphrectomie est un standard dans la prise en charge des cancers du rein métastatiques, tant à visée diagnostique que thérapeutique. Depuis quelques années, des procédures diagnostiques peu invasives émergent (biopsie rénale sous contrôle échographique ou scanno­ graphique) alors que l’idée du rôle thérapeutique de la néphrectomie reste pré­éminente. L’analyse poolée de 2 essais randomisés (Flanigan et al., J Urol 2004) montre, chez des patients traités par interféron, un net bénéfice 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 Médiane : 19,8 versus 9,4 mois HR : 0,44 (IC95 : 0,32-0,59) p < 0,001 Avec néphrectomie Sans néphrectomie 0 6 12 18 Figure 1. Survie globale en analyse univariée. 48 24 Mois 30 36 42 48 en termes de survie en faveur du bras néphrectomie : 5,8 mois (HR : 0,69 [p = 0,001]). Néanmoins, la place de l’immunothérapie devenant marginale et les traitements anti-VEGF étant le pivot des traitements de première ligne, la néphrectomie redevient une question d’actualité. Ainsi, Choueiri et al. ont colligé, de manière multicentrique (7 centres d’Amérique du Nord et du Canada) et rétrospective, les données concernant 314 patients présentant un cancer du rein à cellules claires métastatiques et traités en première ligne par un anti-VEGF (bévacizumab, sunitinib ou sorafénib). Parmi ceux-ci, 201 patients ont bénéficié d’une néphrectomie de cytoréduction. Les caractéristiques des patients apparaissent d’emblée déséquilibrées entre les cohortes avec et sans néphrectomie. On retrouve ainsi moins de patients âgés de moins de 60 ans, un délai entre le diagnostic et l’instauration du traitement plus court, un nombre de sites métastatiques plus élevé, un débit de filtration glomérulaire plus bas et plus d’hyper­ calcémies dans la cohorte sans néphrectomie. De plus, 18 % des patients présentaient un indice de Karnofsky (IK) inférieur à 80 % dans la cohorte avec néphrectomie, versus 55 % dans la cohorte sans néphrectomie. Il est dès lors peu étonnant que la différence en termes de survie globale entre les 2 cohortes soit si marquée (10,4 mois, HR : 0,44 [p < 0,001]) [figure 1]. Néanmoins, si l’analyse statistique est ajustée sur les critères pronostiques de Eng (Eng et al., J Clin Oncol 2009) ou du MSKCC, la survie globale continue d’être plus élevée chez les patients ayant bénéficié d’une néphrectomie (HR : 0,68 [p = 0,04]). Si l’on considère les critères de Eng, chez les 117 patients de mauvais pronostic, la néphrectomie n’a pas d’impact sur la survie. Ce bénéfice est ainsi uniquement mesurable et particulièrement important chez les patients de pronostic intermédiaire (HR : 0,46 [p = 0,004]). Dans le même ordre d’idée, la néphrectomie n’a pas d’impact sur la survie chez les patients dont l’IK est inférieur à 80 (figure 2). Correspondances en Onco-urologie - Vol. I - n° 1 - avril-mai-juin 2010 Actualités sur les tumeurs urologiques à l’ASCO GU 2010 IK < 80 Médiane : 23,9 versus 14,5 mois p = 0,003 Survie globale (probabilité) Survie globale (probabilité) IK ≥ 80 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 Avec néphrectomie Sans néphrectomie 0 6 12 18 24 30 Mois 36 42 48 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 Médiane : 10,1 versus 6 mois p = 0,077 Avec néphrectomie Sans néphrectomie 0 6 12 18 24 30 Mois 36 42 48 Figure 2. Impact de la néphrectomie en fonction de l’IK. Ces résultats sont ainsi concordants avec ceux observés sous interféron, mais ils ne peuvent se substituer à la réalisation d’un essai randomisé. C’est l’objectif de l’essai CARMENA, actuellement en cours de recrutement en France, qui randomise les patients présentant un cancer du rein à cellules claires métastatiques et traités par sunitinib, entre néphrectomie préalable au traitement systémique et absence de néphrectomie. L’hypertension artérielle se confirme en tant que marqueur d’efficacité des thérapeutiques anti-VEGF L’association entre la survenue d’une hypertension artérielle (HTA) et l’efficacité thérapeutique d’un antiVEGF a été bien illustrée dans les cancers du côlon et du sein traités par bévacizumab. C’est maintenant une donnée bien établie dans le cancer du rein avec le sunitinib. Un essai rétrospectif s’est ainsi attaché à l’étude de la corrélation entre la survenue d’une HTA sous sunitinib, le taux de réponse objective, la survie sans progression et la survie globale. Les données cliniques sont issues de 3 essais randomisés en première ligne (n = 544) et d’une cohorte prospective de suivi (expanded-access trial [n = 4 917]). L’HTA est ici définie par une tension artérielle systolique supérieure à 140 mmHg et par une tension artérielle diastolique supérieure à 90 mmHg. Cinq cent quarante-quatre patients ont finalement été retenus pour l’analyse finale : 81 % ont présenté une tension artérielle systolique supérieure à 140 et 67 %, une tension artérielle diastolique supérieure à 90. Correspondances en Onco-urologie - Vol. I - n° 1 - avril-mai-juin 2010 La survenue d’une HTA est ainsi un facteur particulièrement discriminant sur le paramètre de la survie globale. Elle est de 30,9 mois en cas de survenue d’une HTA systolique versus 7,2 mois en l’absence d’HTA (figure 3, p. 50). Ces résultats sont tout aussi impressionnants si l’on considère le taux de réponse : 54,8 % de réponse si la tension artérielle systolique est supérieure à 140 mmHg versus 8,7 % si elle reste inférieure à 140 mmHg. En analyse multivariée et en intégrant d’autres paramètres plus classiquement reconnus comme pronostiques (âge, PS, LDH, taux de plaquettes), la survenue d’une HTA reste un facteur pronostique fort pour la survie sans progression (pour une HTA systolique, HR : 0,241 [p < 0,001], et pour une HTA diastolique, HR : 0,553 [p < 0,001]). Ces résultats soulèvent, à ce jour, plus de questions qu’ils ne permettent de guider la prise en charge des patients : ✓✓ la tension artérielle étant une variable continue et la définition de l’HTA, une donnée épidémiologiquement associée à un risque cardio-vasculaire accru, le choix des valeurs 140 et 90 est ici très discutable et totalement arbitraire ; ✓✓ la survenue d’une HTA est-elle un marqueur de bonne exposition (en tant que paramètre pharmacocinétique) ou véritablement d’efficacité antiangio­ génique ? ✓✓ quid des données pharmacologiques (dosages sanguins du sunitinib), des cellules endothéliales circulantes et d’autres paramètres prédictifs pouvant apparaître comme pertinents ? 49 Survie globale (probabilité) Échos des congrès 1,0 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 Avec HTA (n = 442) Médiane : 30,9 mois Sans HTA (n = 92) Médiane : 7,2 mois p < 0,0001 0 5 10 15 20 25 Mois 30 35 40 45 50 Figure 3. Cancer du rein métastatique : survie globale en fonction de la TA sous sunitinib. Une toute petite série, un grand oral et la confirmation d’un principe général en cancérologie À l’instar de ce qui a été bien établi, notamment dans le cancer de l’ovaire avec les sels de platine et dans le cancer de la prostate avec le docétaxel, l’option de la reprise du sunitinib en phase métastatique dans le cancer du rein pourrait être pertinente. B. Rini nous a ainsi présenté en “grand oral” une série rétrospective multicentrique internationale (dont la France avec B. Escudier) de 23 patients. Ces derniers avaient reçu du sunitinib en première ligne de traitement et devaient avoir reçu au moins une autre thérapeutique avant la reprise du sunitinib. Les dossiers de ces 23 patients ont ainsi pu être colligés. Tous les patients présentaient un cancer du rein à cellules claires. Seize (69 %) de ces patients avaient présenté une réponse objective sous sunitinib avec une survie sans progression globale de 13,7 mois. Vingt-six pour cent des patients ont reçu dans l’intervalle une thérapeutique anti-VEGF, 13 %, un inhibiteur de mTOR et 26 %, les 2. Au décours de la réintroduction du sunitinib, 5 patients (22 %) ont présenté à nouveau une réponse objective et 17 autres, une stabilité (67 %) avec une survie sans progression de 7,2 mois. La survie sans progression est d’autant plus longue que l’intervalle libre sans sunitinib est prolongé (16,5 mois si l’intervalle libre est supérieur à 6 mois versus 6 mois le cas échéant). Le sunitinib conserve ainsi une activité chez des patients prétraités. Cela souligne le fait que, lorsqu’une cible thérapeutique comme le VEGF a une activité motrice centrale dans la progression tumorale (HIF, VEGF et 50 cancer du rein à cellules claires), son inhibition reste potentiellement bénéfique tout au long de l’histoire de la maladie. Cancer de la vessie La présence d’éléments histologiques mixtes (neuro-endocrines, épidermoïdes, adéno­ carcinomateux) ne diminue pas (au contraire) le bénéfice de la chimiothérapie néo-adjuvante (Messing et al., abstr. 274) Trente à quarante pour cent des tumeurs urothéliales infiltrant le muscle présentent des contingents histologiques neuro-endocrines, épidermoïdes ou adénocarcinomateux. Dans l’analyse rétrospective de l’étude néo-adjuvante de phase III du SWOG 8710/INT 0080 comparant 3 cycles de MVAC avant cystectomie à la cystectomie seule, le taux de pT0 était de 28 % pour les tumeurs mixtes versus 15 % pour les tumeurs purement urothéliales. Le hazard-ratio (HR) pour la survie était de 0,46 (IC95 : 0,28-0,87) pour les tumeurs mixtes (p = 0,02) versus 0,90 (IC95 : 0,67-1,21) pour les tumeurs purement urothéliales (p = 0,48). Malgré les limites de cette étude rétrospective présentant un nombre faible de tumeurs mixtes, le bénéfice de la chimiothérapie néo-adjuvante apparaît, pour le moins, non inférieur exclusivement aux formes urothéliales. En pratique, l’existence d’autres contingents ne doit pas constituer un facteur limitant à l’indication de chimiothérapie néo-adjuvante (peut-être même au contraire). Correspondances en Onco-urologie - Vol. I - n° 1 - avril-mai-juin 2010 Actualités sur les tumeurs urologiques à l’ASCO GU 2010 En analyse multivariée étaient significatifs : ✓✓ le stade (HR = 0,66 [p = 0,018]) : les survies globales à 5 ans, 10 ans et 15 ans étaient respectivement, pour les T2, de 61 %, 43 % et 28 % versus pour les T3-4 de 41 %, 27 % et 16 % ; les survies spécifiques à 5 ans, 10 ans et 15 ans étaient pour les T2, de 74 %, 67 % et 63 %, et, pour les T3-4a, de 53 %, 49 % et 49 % ; ✓✓ la rémission complète à l’issue du traitement d’induc­ tion (HR = 0,62 [p = 0,013]). Les auteurs ont conclu que les associations radiochimiothérapie peuvent permettre de conserver la vessie dans 70 % des cas, en offrant des taux de survie Correspondances en Onco-urologie - Vol. I - n° 1 - avril-mai-juin 2010 à long terme assez comparables à ceux des séries de cystectomies radicales (tableau II). Les études portant sur la qualité de vie ont montré une faible toxicité à distance sur les organes pelviens (7 % de toxicité de grade 3) et un bon fonctionnement vésical. Cinquante pour cent des patients ont conservé une fonction érectile normale. Tableau I. Évolution dans le temps des protocoles : conservation de la vessie. Évolution des approches du MGH et du RTOG. 1986-1993 1994-1998 1999-2002 Chimiothérapie néo-adjuvante Radiothérapie accélérée Radio-sensibilisation augmentée Évaluation de la réponse Chimiothérapie adjuvante Chimiothérapie adjuvante CMV × 2 bid RT + C/5-FU bid RT + C/Tax RT + C CMV × 3 GC × 4 Abréviations. CMV : cisplatine, méthotrexate, vinblastine ; C : cisplatine ; Tax : paclitaxel ; GC : gemcitabine, cisplatine ; RT : radio­ thérapie ; bid : bifractionnée (2 × j). 100 75 Pourcentage Préservation vésicale dans les cancers ­envahissant le muscle : expérience à long terme du MGH (1986-2002), données à 15 ans (Efstathiou et al., abstr. 273) Dans cette série de 348 patients (74 % d’hommes) souffrant d’une tumeur infiltrant le muscle (54 % T2, 38 % T3, 8 % T4a), et traités par une association de radio-chimiothérapie entre 1986 et 2002, 65 % avaient eu une résection complète lors de la résection transurétrale (RTU) et 17 % présentaient une hydronéphrose. L’âge moyen était de 66,3 ans (extrêmes : 27,3-88,6 ans) et le suivi médian était de 7,7 ans pour les survivants. Après RTU, le traitement associait dans un premier temps une radiothérapie de 40 Gy à une chimiothérapie concomitante. Au décours d’une réévaluation par une nouvelle RTU, les patients en rémission complète poursuivaient l’association radiochimio­thérapie jusqu’à 64 Gy ; les autres avaient une cystectomie radicale associée ou non à une chimiothérapie adjuvante. Les schémas thérapeutiques ont varié dans le temps (tableau I). Les taux de survie à 5 ans, 10 ans et 15 ans étaient respectivement de 52 %, 35 % et 22 %. Les survies spécifiques à 5 ans, 10 ans et 15 ans étaient respectivement de 64 %, 59 % et 57 %. Vingt-neuf pour cent des patients ont dû subir une cystectomie (immédiate pour 17 % et de sauvetage pour 12 %). Quatre-vingts pour cent des patients en vie à 5 ans avaient pu conserver leur vessie (figure 1). Il n’y a pas de différence en termes de survie spécifique entre les patients âgés de plus et de moins de 75 ans. En analyse univariée, les éléments suivants constituaient des paramètres pronostiques significatifs : ✓✓ le stade clinique (HR = 0,59 [p = 0,001]) ; ✓✓ une résection complète à la RTU (HR = 0,66 [p = 0,029]) ; ✓✓ l’absence d’hydronéphrose (HR = 0,55 [p = 0,001]) ; ✓✓ une rémission complète à l’issue du traitement d’­induction (HR = 0,48 [p < 0,001]). 64 % 59 % 57 % 50 80 % des survivants à 5 ans ont encore leur vessie 25 IC95 Survivants 0 0 Nombre à risque 348 2,5 5 7,5 Suivi (années) 10 12,5 15 213 149 101 67 44 24 Figure 1. Expérience à long terme du MGH (1986-2002) : survie spécifique. Tableau II. Survies comparatives cystectomie versus radio-chimiothérapie. Cystectomie USC 2001 MSKCC 2001 SWOG 2003 Radio-chimiothérapie RTOG 1998 Erlangen 2002 MGH 2009 Stade n Survie globale à 5 ans (%) Survie globale à 10 ans (%) pT2-4a pT2-4a pT2-3 633 181 303 48 36 49 32 27 – cT2-4a cT2-4 cT2-4a 123 326 348 49 45 52 – 29 35 51 Échos des congrès Cancer du pénis Étude de phase II de nab-paclitaxel en seconde ligne du cancer de la vessie métastatique (Mukherjee et al., abstr. 279) Dans cette étude comportant 35 patients, le taux de réponse objective (RO) était de 31 % (9 patients sur 29 évaluables) avec un taux de contrôle de la maladie de 72 % (­21/­29). Dans le détail, cela correspondait à 1 réponse complète (RC), 8 réponses partielles (RP), 12 stabilisations et 8 progressions, pour une moyenne de 5 cycles par patient. Ce niveau d’activité mérite d’être confirmé… Un nombre significatif de patients à risque de métastases n’a pas de curage ganglionnaire inguinal approprié potentiellement curatif alors que les données épidémiologiques montrent qu’une lymphadénectomie d’au moins 8 ganglions améliore la survie et que des approches mini-invasives par cœlioscopie sont faisables et sources d’une morbidité moindre (Master et al., abstr. 248) Les indications de curage ganglionnaire ont récemment fait l’objet de nouvelles recommandations de l’EAU en l’absence d’adénopathies palpables (tableau III). Une enquête, réalisée à partir des données SEER 17 (environ 26 % de la population américaine), a posé le problème des pratiques aux États-Unis par rapport aux recommandations émises. Sur 593 patients, 55,2 % (327) étaient âgés de plus de 65 ans au diagnostic et 54,1 % étaient mariés ; 73,5 % n’ont pas eu de curage, 8,5 % ont eu un curage comprenant 1 à 7 ganglions et 18 % un curage avec 8 ganglions et plus. Il a été retrouvé une meilleure survie en relation avec l’augmentation du nombre de ganglions enlevés (figure 2). Même si cette étude présente certaines limites (les données SEER ne représentent que 26 % de la population, elles n’incluent pas les comorbidités ou les Tableau III. Recommandations de l’EAU. Pour les faibles risques de métastases ganglionnaires occultes (pTis, pTaG1-2, pT1G1) – Surveillance – Pour les patients considérés comme difficiles à surveiller, la lymphadénectomie modifiée représente une option Pour les risques élevés de métastases ganglionnaires occultes (pT ≥ 2 ou G3) – Une lymphadénectomie modifiée ou radicale est fortement recommandée (recommandation de grade B) Pour les risques intermédiaires de métastases occultes (pT1G2) – La décision peut être aidée par la prise en compte de l’invasion vasculaire ou lymphatique et de la croissance tumorale (recommandation de grade B) – Une stricte surveillance est une option chez les patients sans ces caractéristiques et pouvant se soumettre à un suivi régulier – Une lymphadénectomie modifiée est une option chez les patients avec des données histologiques péjoratives (recommandation de grade B) – Quand elle est disponible, l’analyse du ganglion sentinelle au bleu ou isotopique est une méthode alternative pour poser l’indication du curage – Une lymphadénectomie modifiée peut être élargie en lymphadénectomie radicale en cas d’atteinte ganglionnaire (recommandation de grade B) Probabilité de survie (%) 100 8 ganglions et plus (n = 48) Survie à 5 ans : 66,3 % 75 50 < 8 ganglions (n = 244) Survie à 5 ans : 49,2 % 25 p = 0,010 0 0 6 12 18 24 30 Mois 36 42 48 54 60 Figure 2. Amélioration de la survie avec l’augmentation du nombre de ganglions prélevés. 52 Correspondances en Onco-urologie - Vol. I - n° 1 - avril-mai-juin 2010 MISE AU POINT Actualités sur les tumeurs urologiques à l’ASCO GU 2010 Annoncez vous ! invasions vasculaires qui ont un impact sur la décision, elles ne précisent pas la latéralité des ganglions et si le nombre de ganglions implique une dissection unilatérale ou bilatérale), elle montre que des progrès me bénéficient euxlesièpatients restent à accomplirUpour ne dque tuite de traitements optimaux… sertion gra in pour Cancer du testicule les abonnés Annoncez Annoncez Tableau IV. Données publiées sur la valeur du PET-scan dans les masses résiduelles post-chimiothérapie des séminomes. vous ! vous ! n Des tarifs dégressifs pour s Ganjoo llectivité o (1999) 29 s cOncol le J Clin De Santis 56 Sensibilité Spécificité Valeur (%) (%) annprédictive nces o s e D positive nelles profession (%) uites pour g ra t Essais prospectifs 0 80 nts les étudia 96 100 0 100 Place du PET-scan pour la décision Contactez Valérie Glatin Contactez Valérie Glatin Contactez Valérie Glatin J Clin Oncol (2004) au 01 46 67 62 77 au 01 46 67 62 77 au 01 46 67 62 77 d’une ­chirurgie des masses résiduelles de plus Hinz 100 47ou faites parvenir 25 ou faites parvenir ou faites parvenir 20 de 3 cm après chimiothérapie de séminomes J Urol (2008) votre annonce par mail votre annonce par mail votre annonce par mail (Bachner et al., abstr. 256) à [email protected] à [email protected] à [email protected] Essais rétrospectifs Les masses résiduelles supérieures à 3 cm sont présentes dans 11 à 37 % des séminomes. Johns Putra 6 100 67 75 Des études ont évalué l’intérêt du PET-scan (tableau IV). AdultUrology (2004) L’utilisation du PET-scan en cas de masses résiduelles Lewis 24 100 75 67 après chimiothérapie de séminomes a fait l’objet de J Clin Oncol (2006) plusieurs recommandations, notamment, pour les plus bandeaux à placer en pied dans la petite colonne récentes, celles de l’EAU en 2008, revues en 2009, celles de l’ESMO en 2009 et celles du NCCN en 2009. Tableau V. Étude SEMPET comparant PET-scan et CT-scan (n = 92). Les résultats de l’étude multicentrique internatioPET-scan CT-scan nale SEMPET, présentée par M. Bachner (abstr. 248) et (IC95) (IC95) comparant PET-scan et CT-scan, sont résumés dans le 67 % (40-87) 75 % (49-93) Sensibilité tableau V. Le PET-scan permet de diminuer les indicationsSelon de demande de la secrétaire rédaction Spécificité 80 %de (70-88) 48 % (37-58) chirurgie dans 80 % des cas pour des lésions desur plusle choix du /des bandeau(x) à faire paraître Valeur prédictive négative 94 % (87-98) 93 % (82-98) de 3 cm (n = 45). Il est nécessaire de respecter un délai de 6 semaines Valeur prédictive positive 33 % (17-53) 18 % (9-29) avant la fin de la dernière chimiothérapie afin de miniExactitude 78 % (68-86) 51 % (40-62) miser le risque de faux positifs. ■ Valeur prédictive négative (%) Annoncez 83 vous ! 96 Contactez Valérie Glatin au 01 46 67 62 77 100 ou faites parvenir votre annonce par mail à [email protected] 100 100 bandeau à placer en pied sous les deux colonnes Annoncez-vous ! 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