PCSI1résumé de cours - STRUCTURE D’ESPACE VECTORIEL 2016-2017
d’après les propriétés de l’ev : 1
𝜆.(𝜆.⃗𝑥) = ⃗𝑥.
Pour finir, on a donc ⃗𝑥 =1
𝜆.⃗
0𝐸avec 1
𝜆.⃗
0𝐸=⃗
0𝐸d’après le sens direct ! D’où ⃗𝑥 =⃗
0𝐸: CQFD !
5. Avec les propriétés connues dans un ev : (−𝜆).⃗𝑥 +𝜆.⃗𝑥 = (−𝜆+𝜆).⃗𝑥 = 0.⃗𝑥 =⃗
0𝐸. Donc
(−𝜆).⃗𝑥 +𝜆.⃗𝑥 =⃗
0𝐸, ce qui signifie que (−𝜆).⃗𝑥 est l’opposé de 𝜆.⃗𝑥 dans le groupe abélien (𝐸, +),
ce qui s’écrit : (−𝜆).⃗𝑥 =−(𝜆.⃗𝑥).
Les autres relations se démontrent de la même façon (preuves laissées au lecteur...).
6. Par définition : 𝜆.(⃗𝑥 −⃗𝑦) = 𝜆.(⃗𝑥 + (−⃗𝑦)), puis par propriétés (distributivité et ci-dessus) :
𝜆.(⃗𝑥 −⃗𝑦) = 𝜆.⃗𝑥 +𝜆.(−⃗𝑦) = 𝜆.⃗𝑥 + (−(𝜆.⃗𝑦)), donc par définition : 𝜆.(⃗𝑥 −⃗𝑦) = 𝜆.⃗𝑥 −𝜆.⃗𝑦.
L’autre relation se démontre de la même façon (preuve laissée au lecteur...).
3) Exemples classiques d’espaces vectoriels
1. Sur 𝐸=ℝ2, l’ensemble des couples de réels (𝑟1, 𝑟2), on définit la LCI «+» et la LCE «.» par :
(𝑥1, 𝑥2)+(𝑦1, 𝑦2) := (𝑥1+𝑦1, 𝑥2+𝑦2)et 𝜆.(𝑥1, 𝑥2) := (𝜆𝑥1, 𝜆𝑥2)pour 𝜆∈ℝ.
On sait que (ℝ2,+) est un groupe abélien, de neutre ⃗
0ℝ2= (0,0), que l’opposé d’un élément
⃗𝑥 = (𝑥1, 𝑥2)est l’élément −⃗𝑥 = (−𝑥1,−𝑥2).
On vérifie aisément les 4 règles demandées sur la loi externe «.» :
(a) 1.⃗𝑥 = 1.(𝑥1, 𝑥2) = (1 ×𝑥1,1×𝑥2) = (𝑥1, 𝑥2) = ⃗𝑥, i.e 1.⃗𝑥 =⃗𝑥 !
(b) 𝜆.(⃗𝑥 +⃗𝑦) = 𝜆.((𝑥1, 𝑥2)+(𝑦1, 𝑦2)) = 𝜆.(𝑥1+𝑦1, 𝑥2+𝑦2)=(𝜆×(𝑥1+𝑦1), 𝜆 ×(𝑥2+𝑦2)) =
(𝜆𝑥1+𝜆𝑦1, 𝜆𝑥2+𝜆𝑦2) = (𝜆𝑥1, 𝜆𝑥2)+(𝜆𝑦1, 𝜆𝑦2) = 𝜆.(𝑥1, 𝑥2) + 𝜆.(𝑦1, 𝑦2) = 𝜆.⃗𝑥 +𝜆.⃗𝑦 !
(c) (𝜆+𝜇).⃗𝑥 = (𝜆+𝜇).(𝑥1, 𝑥2) = ((𝜆+𝜇)×𝑥1,(𝜆+𝜇)×𝑥2)=(𝜆𝑥1+𝜇𝑥1, 𝜆𝑥2+𝜇𝑥2) =
(𝜆𝑥1, 𝜆𝑥2)+(𝜇𝑥1, 𝜇𝑥2) = 𝜆.(𝑥1, 𝑥2) + 𝜇.(𝑥1, 𝑥2) = 𝜆.⃗𝑥 +𝜇.⃗𝑥 !
(d) 𝜆.(𝜇.⃗𝑥) = 𝜆.(𝜇.(𝑥1, 𝑥2)) = 𝜆.(𝜇×𝑥1, 𝜇 ×𝑥2) = (𝜆×𝜇×𝑥1, 𝜆 ×𝜇×𝑥2) =
(𝜆×𝜇).(𝑥1, 𝑥2)=(𝜆×𝜇).⃗𝑥 !
Conclusion : (ℝ2,+, .)est un ℝ-espace vectoriel, de vecteur nul ⃗
0ℝ2= (0,0) .
2. De même, sur 𝐸=ℝ3, l’ensemble des triplets de réels (𝑟1, 𝑟2, 𝑟3), on définit la LCI «+» et la
LCE «.» par :
(𝑥1, 𝑥2, 𝑥3)+(𝑦1, 𝑦2, 𝑦3) := (𝑥1+𝑦1, 𝑥2+𝑦2, 𝑥3+𝑦3)et 𝜆.(𝑥1, 𝑥2, 𝑥3) := (𝜆𝑥1, 𝜆𝑥2, 𝜆𝑥3)pour 𝜆∈ℝ.
On vérifie de la même façon que : (ℝ3,+, .)est un ℝ-espace vectoriel, de vecteur nul ⃗
0ℝ3= (0,0,0) .
3. Plus généralement, pour tout entier 𝑛⩾1, sur 𝐸=ℝ𝑛, l’ensemble des n-uplets de réels
(𝑟1, 𝑟2, . . . , 𝑟𝑛), on définit la LCI «+» et la LCE «.» par :
(𝑥1, 𝑥2, . . . , 𝑥𝑛)+(𝑦1, 𝑦2, . . . , 𝑦𝑛) := (𝑥1+𝑦1, 𝑥2+𝑦2, . . . , 𝑥𝑛+𝑦𝑛)
et
𝜆.(𝑥1, 𝑥2, . . . , 𝑥𝑛) := (𝜆𝑥1, 𝜆𝑥2, . . . , 𝜆𝑥𝑛)pour 𝜆∈ℝ.
On vérifie que : (ℝ𝑛,+, .)est un ℝ-espace vectoriel, de vecteur nul ⃗
0ℝ𝑛= (0,0,...,0) .
4. Encore plus généralement, avec 𝕂=ℝou ℂ:
(𝕂𝑛,+, .)est un 𝕂-espace vectoriel, de vecteur nul ⃗
0𝕂𝑛= (0,0,...,0) .
Remarque : ainsi, ℂ2, l’ensemble des couples de complexes (𝑧1, 𝑧2)est un ℂ-espace vectoriel
pour la loi externe suivante ℂ×ℂ2−→ ℂ2
(𝜆, (𝑧1, 𝑧2)) 7−→ 𝜆.(𝑧1, 𝑧2) := (𝜆×𝑧1, 𝜆 ×𝑧2).
MAIS on peut aussi considérer ℂ2en tant que ℝ-espace vectoriel pour la loi externe suivante
ℝ×ℂ2−→ ℂ2
(𝜆, (𝑧1, 𝑧2)) 7−→ 𝜆.(𝑧1, 𝑧2) := (𝜆×𝑧1, 𝜆 ×𝑧2).
–3/12– Lycée Faidherbe, Lille