1. Etude de compacité.
L’espace euclidien Rnest rapporté à une base orthonormale B= (e1; : : : ; en). Soit sun endomorphisme
symétrique de Rn. On considère l’ensemble = fx2Rn=(xjs(x)) = 1g.
I.1. Dans cette question, on suppose n= 2. On considère le plan euclidien muni du repère orthonormal
R= (O; e1; e2)où Oest un point du plan. A tout vecteur x=x1e1+x2e22R2, on associe le point
Mdu plan de coordonnées (x1; x2)dans le repère R. On note l’ensemble des points du plan ainsi
associés aux vecteurs de . Soit Sla matrice de l’endomorphisme srelativement à la base B.
I.1.1. On suppose que S=2p3
p3 4 . Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres
de S. Pour x=x1e1+x2e22R2, calculer le produit scalaire (xjs(x)). Montrer que est une
ellipse. dont on donnera une équation réduite. Tracer cette ellipse dans le plan euclidien muni
du repère R.
I.1.2. On suppose que S=1p3
p3 3 . Déterminer les valeurs propres de S. Déterminer l’ensemble
et tracer cet ensemble dans le plan euclidien muni du repère R.
I.2. On suppose nentier quelconque de N. On note 1; : : : ; nles nvaleurs propres réelles (distinctes ou
confondues) de s, chaque valeur propre …gurant avec son ordre de multiplicité. On veut montrer que
est une partie compacte de Rnsi et seulement si tous les isont >0. On ordonne les idans l’ordre
croissant 1 net on considère une base orthonormale ("1; : : : ; "n)de Rnformée de vecteurs
propres de savec 8i2[j1; nj]; s("i) = i"i.
I.2.1. On suppose 1>0. Pour x=
n
X
i=1
ai"i2Rn, calculer (xjs(x)). Montrer que n’est pas vide.
Montrer que est une partie bornée de Rn.
–complément 5/2 : Montrer que est une partie compacte de Rn. On pourra étudier l’application
x7! (xjs(x)) .
I.2.2. On suppose que est une partie bornée non vide de Rn.
I.2.2.1 Montrer que n0est impossible.
I.2.2.2 On suppose 10et n>0et, pour tout r2R, on considère le vecteur dé…ni par
xr=r"1+s11r2
n
"n.
Montrer que xr2. Calculer kxrk2et déterminer sa limite quand r!+1. En déduire une
contradiction avec l’hypothèse borné.
2. Racine carrée d’une matrice de S+
n.
Soit S2Sn(R). On note 1; : : : ; nles nvaleurs propres de Scomptées autant de fois que leur ordre de
multiplicité. Soit (X1; : : : ; Xn)une base orthonormale de Mn;1(R)formée de vecteurs propres de Savec
8i2[j1; nj]; SXi=iXi.
II.1. On veut montrer que S2S+
nsi et seulement si 8i2[j1; nj]; i0.
II.1.1. On suppose que S2S+
n. Montrer que 8i2[j1; nj]; i0.
II.1.2. On suppose que 8i2[j1; nj]; i0. Montrer que S2S+
n.
On montre de même, et on admettra, qu’une matrice S2Sn(R)appartient à S++
nsi et seulement
si ses valeurs propres sont strictement positives.
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