Concours marocain 2006 PSI math 2
EXERCICE
1. Par dé…nition de l’isomorphisme entre matrice et application linéaire on a: MB(u3+u) = A3+A= 0, donc u3+u= 0
et MB(u) = A6= 0, donc u6= 0.
2.
a) Par l’absurde : Si uést injectif alors uest bijective (dimension …nie) , donc si u3+u= 0 alors en composant par u1,
u2+Id = 0, . Ainsi A2=I3, et donc det(A2) = det(I3), d’où det(A)2=1ce qui est impossible, donc un’est pas
injective.
b) u2 L(R3,R3), donc dim(Ker(u)) 3. D’après la question précédente uest injective, donc dim(Ker(u)) 6= 0 et comme
u6= 0 Ker(u)6=R3et donc dim(Ker(u)) 6= 3, d’où
dim(Ker(u)) 2 f1;2g
3.
la somme est directe:
soit x2Ker(u)\Ker(u2+Id)on a donc u(x) = 0 et x=u2(x)et donc x=u(0) = 0, donc Ker (u)\Ker(u2+Id) = f0g
elle est égale à E:
Soit x2Eon montre x2Ker(u)Ker(u2+Id)
–analyse : si x=k+vavec u(k) = !
0et u2(v) = von a: u(x) = u(v)et u2(v) = u2(x)donc v=u2(x)et
k=x+u2(x)
–véri…cation : si k=x+u2(x)et v=u2(x)on a bien : x=k+v,u(k)=(u+u3)(x) = !
0et u2(v) =
u4(x) = uu3(x)=v(en utilisant deux fois u3+u= 0 )
donc E= Ker(u)Ker(u2+Id)
Donc dim(Ker(u2+Id)) = dim(E)dim(Ker(u)) = 3 dim(Ker(u)) 2 f1;2g, car dim(Ker(u)) 2 f1;2g
dim(Ker(u2+Id)) 2 f1;2g
4.
a)Soit x2F= Ker(u2+Id), on montre que u(x)2Ker(u2+Id): on a u2(x) + x= 0, donc en composant par u:
u3(x) + u(x) = u(0) = 0, donc (u2+Id)(u(x)) = 0, d’où
Fest stable par F.
On peut aussi véri…er que uet u2+Id commutent et dire que le noyau de l’un est stable par l’autre.
b)si xest élément de Fon a par dé…nition de F:u2(x) = xet donc v2(x) = x=)v2=IdF.
c)det(v2) = det(IdF) = (1)dim(F), or det(v2) = det(v)20, et dim(F)2 f2;3g, d’où dim(F) = 2.
d)Soit une valeur propre réelle de v, et xun vecteur propre associé, alors v(x) = x et donc v2(x) = v(x) = v(x) =
2x, or v2=Id d’où comme x6=!
0:2=1, impossible dans R.
5.
a)Par stabilité de F e0
3est aussi dans F.
Soit ; réels tels que e0
2+e0
3= 0, on compose par u, d’où e0
3e0
2= 0, car u(e0
2) = e0
3et u(e0
3) = u2(e0
2) = v2(e0
2) =
e0
2,On obtient alors le système: e0
2+e0
3= 0
e0
2+e0
3= 0
On élimine e0
3:2+2e0
2=!
0.e0
2étant non nul 2+2= 0 , et comme on a des réels == 0
b)Comme Card(B0) = dim(E) = 3, pour montrer que c’est une base, il su¢ t de montrer qu’elle est libre:
soit ; ; des réels tels que e0
1+e0
2+e0
3= 0, si on compose par u, on obtient : e0
3e0
2= 0 car u(e0
1) = 0; u(e0
2) =
e0
3; u(e0
3) = e0
2, or la famille (e0
2; e0
3)est libre, donc == 0 et par suite ae0
1= 0, d’où comme e0
16= 0 a= 0, donc la
famille B0est libre.
B0est une base