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UE10 Neurosensoriel
Dr N. Do Van Lanh
Date : 31/03/2015 Plage horaire : 10h45-12h45
Promo : DCEM1 2014/2015
Ronéistes :
MOSSELLO Marin
PODEVIN Gauthier
Médicaments de la dépendance
Indroduction
I.Les substances psycho-actives (SPA)
1) Les SPA sédatives
2) Les SPA stimulantes
3) Les SPA dysleptiques
II.Effets pharmacologiques
III.Modalité de prise en charge
1) La législation
2) Substitution de maintien
3) Substitution de sevrage
Conclusion
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Introduction
Trop souvent on associe dépendance médicamenteuse et tolérance médicamenteuse, mais ce n'est
pas la même chose.
La tolérance médicamenteuse, c'est quand il y a nécessité d'augmenter les doses du médicament (ou
autre substance) afin de maintenir le même effet.
Désolé j'ai absolument rien compris pour sa définition de la dépendance mais je vous mets ce
qu'elle a dit : La dépendance c'est quand le patient répète, lorsqu’on prohibe la prise d'un
médicament pour rechercher un effet psychique ou pour empêcher l'inconfort de cette molécule de
sevrage.....
Classe des opioïdes.
On a des médicaments qui diminuent le seuil de l’activité fonctionnelle, notamment les barbituriques.
Il y a des stimulants.
Les hallucinogènes agissent plutôt sur les récepteurs de la partie post synaptique.
Ce ne sont pas tous des médicaments (cannabis, tabac).
Ça agit sur les récepteurs, les canaux voltages dépendant ou les neurotransmetteurs eux-mêmes.
Ce schéma résume bien le cours, vaut mieux l'apprendre.
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I.Les substances psycho-actives (SPA)
Seuls les produits en gras sont à apprendre.
1) Les SPA sédatives
Les produits
Les effets recherchés
Principaux effets
indésirables et/ou nocifs
Tranquilisants, anxiolytiques pas
au long cours
(usage légal sur ordonnance
médicale).
Hypnotiques (usage légal sur
ordonnance médicale).
Détente, lutte contre l’angoisse et
l’anxiété.
Favoriser l’endormissement, lutter contre
le sommeil précoce.
Dépendance (++) sur longue période
Troubles de la mémoire, risque de surdosage..
Utilisation possible à des fins criminelles
(soumission, prostitution)
Dépendance (++) sur longue période,
troubles de la mémoire...
Méthadone, Subutex
(usage légal : produits délivrés
exclusivement aux héroïnomanes
sur prescription médicale).
Suppression de l’état de manque pour
conduire à l’abstinence.
Dépendance (+++) «gérée médicalement».
Risques de rechute à l’arrêt du traitement
Les produits
Les effets recherchés
Principaux effets
indésirables et/ou nocifs
Alcool (usage légal)
=>stimule l’inhibition du GABA
Détente, euphorie, endormissement.
Dépendance physique(+++).
Ivresse, perte de la vigilance et du contrôle de soi, violence
et agressivité, neurotoxicité, toxicité hépatique, digestive,
coma éthylique, accidents de sevrage (delirium tremens).
Dérivés de l’opium (morphine,
héroïne, codéine) et autres
antalgiques.
Flash, sensation de plaisir intense,
diminution des tensions internes.
Dépendance (+++).
Risques liés au produit : amaigrissement, caries dentaires,
overdose. Désocialisation.
Risques liés à l’injection IV (absence d’aseptie) : abcès
cutanés, infections pulmonaires, septicémie.
Risques liés au partage des seringues : transmission de
maladies infectieuses : VHC, VHB, VIH...
Solvants (éther, trichloréthylène
colles).
Détente, «défonce».
Dépendance (++++).
Toxicité rénale, cardiaque et pulmonaire, troubles
psychiatriques graves.
2) Les SPA stimulantes : surtout cocaïne et amphétamine
Les produits
Les effets recherchés
Produits à base de caféine (café, thé,
soda à base de cola).
Stimulation physique et
intellectuelle légère.
Nicotine du tabac (usage légal).
Anti dépresseurs (usage légal).
Stimulation physique et
intellectuelle légère.
Lutte contre la dépression.
Augmentation de la vigilance.
Diminution de l'irritabilité.
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Médicaments contenant des
amphétamines : coupe-faim (plus
dépendance psychologique que
physique), stimulants (usage légal
sur ordonnance médicale).
Lutte contre la fatigue, recherche
d’une forte stimulation, effet
«speed».
Les produits
Les effets recherchés
Cocaïne dépendance
psychologique très rapide :
libération de dopamine et de
noradrénaline+blocage de
recapture de dopamine
effet similaire aux amphétamines
Forte stimulation psychique,
sentiment de puissance.
Crack
(dérivé de la
cocaïne=>hydrochlorure de
cocaïne)
Brève et forte stimulation, euphorie
Ecstasy
Excitation, stimulation,
augmentation des sensations,
délires.
Les 3 principaux effets à retenir : stimulants centraux,dépendance et psychotoxique.
En cas d’administrations répétées on peut avoir des crises aigues type schyzophrénique.
3) Les SPA dysleptiques=hallucinogénes
Les produits
Les effets recherchés
Principaux effets
indésirables et/ou nocifs
Cannabis
Euphorie, détente ou excitation.
Hallucinations.
Dépendance essentiellement psychologique (+),
plus forte en usage régulier (++).
Troubles de la mémoire, déconcentration,
ivresse, perte de la vigilance, troubles psychologiques
pour les plus fragiles.
Plantes et champignons
«hallucinogènes».
Hallucinations.
Dépendance (+ ou -). Risque de confusion mentale,
de troubles psychiatriques graves.
L.S.D.=Acide lysergique
diéthylamide
-down regulation réc.
5HT2
Hallucinations, délires,altération
grave de la perception, sensation
d'etasie,panique=>BAD TRIP
Dépendance (+ ou -).
Risque de confusion mentale,
de troubles psychiatriques graves.
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II.Effets pharmacologiques
Effets pharmacologiques des substances psychoactives
S.N.C : analgésie (par élévation du seuil de perception de la douleur), anxiolyse, action sédative,
action psychodysleptique (euphorie)
appareil respiratoire : dépression respiratoire, action antitussive (inhibition du réflexe de toux), tous
les dérivés morphinique surtout la codéine.
niveau oculaire : myosis
appareil cardio-vasculaire : hypotension et syncopes fréquentes
niveau digestif : - action émétisante de l’héroïne
- retard de la vidange gastrique
- diminution des contractions péristaltiques
niveau hormonal : diminution des sécrétions (FSH; LH, ACTH...)
III.Modalité de prise en charge
1) La législation
Loi du 31 décembre 1970 (art L-626 à L-630 du CSP) :
•pas de dispositions spécifiques en matière de prévention,
•gratuité et anonymat des soins dans le cadre de l’injonction thérapeutique,
•incrimination du trafic sous toutes ses formes (production, transport, détention, offre, cession, acquisition
et consommation).
•pas de distinction entre substances, ni quantités
Politique de réduction des risques :
prévention primaire : éviter l’initiation à l’usage par l’information du public,
prévention secondaire : prises en charge précoces du syndrome toxicomaniaque,
prévention tertiaire : prévention et réduction des dommages par des outils spécifiques
•Politique de mise en œuvre en matière de lutte contre la drogue et la prévention des dépendances
Plan triennal de lutte contre la drogue
lutte contre toutes les dépendances (alcool, tabac, médicaments psycho-actifs)
MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie)
(Campagne d’informations sur l’ecstasie…)
THERAPEUTIQUES
Réponse médicalisée aux personnes dépendantes majeures aux opiacées.
Pluralité des prises en charge:
Sevrage substitution
Exemple de la cocaïne :
LES MODALITES DE PRISE EN CHARGE COCAINE
Recommandations thérapeutiques nord-américaines :
•Psychothérapie avec ou sans traitement adjuvant •concernent 3 catégories de patients :
•patients ayant développé une neuroadaptation à l’usage immodéré de cocaïne (cocaïne sel par IV,
cocaïne base IV ou inhalée)
•patients ayant une vulnérabilité psychiatrique
•patients présentant des risques médicaux élevés (conduites à risques, atteintes cardiaques et pulmonaires)
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