CZ 5
Corollaire 1 Si gappartient à Z∗[[z]] et si g(0) = 0, alors, pour tout nombre entier r≥1, la
série formelle gr/r!appartient à Z∗[[z]]. De plus, si
g(z) =
∞
X
n=1
bn
zn
n!,
alors
gr(z)
r!=
∞
X
n=r
Pn,r(b1,···, bn)zn
n!,
où Pn,r(z1,···, zn)est un polynôme à coefficients entiers indépendant de g.
Cela résulte du théorème en prenant f(z) = zr/r!. Le coefficient d’ordre nde cette série entière s’ex-
prime alors comme polynôme à coefficients entiers en les variables (b1,···, bn).
Par contre si fet gsont dans Z∗[[z]], et si fest un polynôme, alors f◦gn’est pas nécessairement dans
Z∗[[z]]. Par exemple, si l’on prend f(z) = zr/r!, et g(z) = 1, alors f◦g(z) = 1/r!n’est pas entier.
Théorème 2 Si fet gappartiennent à Z[[z]] alors f◦gappartient à Z[[z]] lorsque la composée
a un sens.
Les coefficients de f◦gs’expriment comme sommes finies de produits de coefficients de fet de get
tous ces nombres sont entiers.
Cela permet de définir une opération a◦bdans ℓ(Z)lorsque aest dans ℓ(Z)et bdans ℓ(0)(Z), ou
lorsque aest dans ℓ00(Z)et bdans ℓ(Z).
Opérateurs dans ℓ(K)
On peut définir deux opérateurs de translation dans ℓ(K): si a= (an)n≥0,
Td(a) = (0, a0, a1,...,an,...) et Tg(a) = (an+1)n≥0.
On remarque que ℓ00(K)est stable par ces opérateurs.
On a donc
Tg◦Td= Idℓ(K),
mais
Td◦Tg(a) = a−a01l .
Lorsque Kest un sous-anneau de C, on a pour les fonctions indicatrices :