Étude d’une suite
Dans cette partie, on désigne par ula suite définie par :
u0=3,u1=0,u2=4,∀n∈N,un+3=2un+1−4un
On se propose de montrer que ∀p∈P,p|up.
On pose, pour k∈N,Mk=
ak0 0
0bkck
0−ckbk
.
28) Justifier, pour k∈N, l’existence de ak,bket ck.
29) Trouver une relation de récurrence vérifiée par la suite (ak)seule et deux relations de récurrence liant
les suites (bk)et (ck).
30) En déduire, pour kdans N,aken fonction de k.
31) Pour k∈N, on appelle zkle nombre complexe zk=bk+ickavec i2=−1.
Exprimer zk+1en fonction de zket montrer que bk=Re(1+i)k.
32) Retrouver ce dernier résultat en trouvant une relation de récurrence vérifiée par la suite (bk).
33) Justifier que :
∀n∈N,un=tr(Mn)
34) Montrer que :
∀p∈P,p|up
Étude d’un coefficient
Dans cette partie, on pose e1= (1,2,−1),e2= (2,1,0)et e3= (−1,1,2).
On munit R3de son produit scalaire usuel :
si X= (x,y,z)et X0= (x0,y0,z0)sont dans R3, on pose (X|X0) = xx0+yy0+zz0.
Si uest un endomorphisme de R3, on pose c(u) = (u(e1)|e1)+(u(e2)|e2)+(u(e3)|e3).
35) Montrer que (e1,e2,e3)est une base de R3notée B.
Jusqu’à la fin de ce problème, udésigne un endomorphisme de R3, dont la matrice dans la base Best :
diag(λ1,λ2,λ3) =
λ10 0
0λ20
0 0 λ3
où λ1,λ2et λ3sont des entiers naturels.
36) Que vaut c(u)et plus généralement c(uk)pour k∈N?
37) On suppose que :
∀p∈P,p|c(up)
En utilisant la question 22), montrer que uest nul.
CONCOURS COMMUN SUP 2010 DES ÉCOLES DES MINES D’ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES
Épreuve spécifique de Mathématiques (filière MPSI) page4/4