ECS3 Carnot Chapitre 18 2013/2014
Démonstration : – Pour le sens réciproque. On a pour tout x∈E0x= (0+0)x= 0x+0x
donc en ajoutant −0xà cette égalité, on obtient 0x= 0. De même, si λ∈Kon a
λ0 = λ(0 + 0) = λ0 + λ0donc λ0 = 0.
Pour le sens direct, si λx = 0, et λ6= 0. Alors λ−1(λx) = λ−10d’une part, et d’autre
part λ−1(λx) = (λ−1λ)x= 1x=x. Donc x= 0.
– On a x+ (−1)x= 1x+ (−1)x= (1 −1)x= 0x= 0. Donc (−1)x=−x.
–(λ−µ)x=λx + ((−1) ×µ)x=λx −µx.
Remarque. On note souvent E, F, G, H... des espaces vectoriels, x, y, z, t... des vecteurs
et a, b, λ etc des scalaires.
1.2 Exemples
On a démontré dans les chapitres précédents que
1. Kest un K-espace vectoriel.
2. Cest un R-espace vectoriel.
3. Si Aest un ensemble et Eun K-espace vectoriel, alors EA=F(A, E)est un K-espace
vectoriel.
4. En particulier, RNest un K-espace vectoriel.
5. Mn,p(K)est un K-espace vectoriel.
6. K[X]est un K-espace vectoriel.
Pour montrer celà, il faut vérifier toutes les propriétés de la définition... Ce qui est
souvent fastidieux à écrire, mais clair. Nous allons recommencer sur un autre exemple.
Proposition 1.2.1
Soit Knmuni des loi +et ·définies par
∀x, y ∈Kn, x = (x1,...,xn), y = (y1,...,yn), x +y= (x1+y1,...,xn+yn)
∀x∈Kn, x = (x1,...,xn),∀λ∈K, λ ·x= (λx1,...,λxn)
Alors (Kn,+,·)est un K-espace vectoriel.
Démonstration : Le fait que (Kn,+) soit un groupe commutatif est clairement hérité des
propriétés analogues sur K. Le neutre est (0,...,0) et l’opposé de xest (−x1,...,−xn).
Concernant les propriétés de la loi externe : Soit λ, µ ∈K. Alors
(λ+µ)x= ((λ+µ)x1,...,(λ+µ)xn)
= (λx1+µx1,...,λxn+µxn)
= (λx1,...,λxn) + (µx1,...,µxn)
=λ(x1,...,xn) + µ(x1,...,xn)
=λx +µx
Les autres propriétés résultent du même type de manipulation.
Plus généralement, si E1,...,Ensont des espaces vectoriels, on peut définir un espace
produit E1× ··· × En.
1.3 Représentation dans R2
DESSIN tout passe par 0.
J. Gärtner. 2