Séminaire Lelong. Analyse M ARTIN Z ERNER Fonctions holomorphes à valeurs distributions Séminaire Lelong. Analyse, tome 3 (1961), exp. no 5, p. 1-7 <http://www.numdam.org/item?id=SL_1961__3__A4_0> © Séminaire Lelong. Analyse (Secrétariat mathématique, Paris), 1961, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Lelong. Analyse » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 5-01 Séminaire LELONG (Analyse) 14 février 1961 n° 5 année, 1961, 3e FONCTIONS HOLOMORPHES À VALEURS DISTRIBUTIONS par Martin ZERNER 1. Introduction. T Soit une tenu dans distribution sur K+ 1 (xo ’ xl’ ..., xn) dont le soit support con- bande, une peut alors définir une transformée de Fourier partielle ble 03BE, fait correspondre une distribution ST(03BE) sur On 5T qui, ... , à la varia- x) définie par la formule : ~cp 3 ST) se prolonge en une plexe ~ + ir~ . de sorte que 3T définit aussi une distribution singularités d’une peut-elle être singulière der si les fonction entière de la variable et il est sur telle distribution sont légitime quelconques. de Par com- deman- se exemple compact et régulière ailleurs ? La réponse est non en vertu de résultats généraux. Rappelons tout d’abord quelques résultats concernant les fonctions holomorphes à valeurs vectorielles (GROTHENDIECK, [3]). 5T Soient son E un complétée espace vectoriel complexe localement F valeurs dans une fonction définie E . Les 5 1 ° Pour tout sur un propriétés E ~ ~ le limite dans E z sur un convexe domaine A suivantes sont séparé ~E~C~~ . ~ du plan complexe équivalentes . rapport : A possède 2~ F une est une fois quand h .~ 0 dans le continûment dérivable et plan complexe. et à 3° r est continue et pour tout contour F rectifiable et homotope à 0 dans 6 E d’une ( intégrale s c alaire ) . 4° Tout série : z0 possède E un voisinage lequel sur F(z) est somme dans . A où les ak sont des éléments de et E E’ 5° Pour toute Si ces On a propriétés ont E . (e’ , F) la fonction lien, on a est la formule de holomorphe sur A ~ Cauchy : plus le s de LEMME d’Abel. - Si la suite {a. rk pourz - Z ~ ~, r’ r . Si tout z vérifiantz ~ z~> bornée est la série de 4° converge unifor- mément cette suite n’est pas bornée la série pour r . L’équivalence propriétés 1°! 2°~ 4° des se Cauchy et le lemme scalaire ainsi que la formule de Enfin 3° => 5° comme dans le dans le cas 1 t autre de ces comme ou 5° => 4° à l’aide du théorème de scalaire. Les autres implications sont deux derniers énoncés permet de montrer que Mackey. démontre exactement diverge cas évidentes. espace lecalement EXEMPLE 1. - X A x X (et holomorphe EXEMPLE 2 . - fonction vergence Toute E pour = a E X compact, E F = EXEMPLE 3. - sur fixé) , des fonctions holomorphes même espace, holomorphe sur A x l1~ . Si E est le simple, le théorème d’Hartogs - Osgood s’énonce : fonction holomorphe est continue à valeurs dans E est holomorphe sur ~’ ~ F est une mais muni de la con- à valeurs dans E . . Remarquons l’origine, faits que 0 ~ Y(t)= t pour 1 t > 0 , pour que, pour tout z ~ cette distribution et que nous ordre son allons singularité unique a une augmente "régulièrement" Rz . Ce sont avec - à ces généraliser. 2, Généralisation d’un théorème de Hartogs. NOTATIONS. - X est un espace localement fonction strictement positive tendant de Banach des fonctions f continues (topologies Si f e de limites inductive et E+ , nous Si maintenant . Y un X sur à l’infini l’’infini E sur X , p P est autre espace localement un E~ sur Y , nous compact, associerons à et F F une par une suite de compacts. plus ° une de la fonction fonction la fonction à valeurs inférieurement sur Y et par suite fonction mesurable.. en l’espace ’ recouvrement de X F est ure telles que : est une fonction semi- continue Si enfin p projective, respectivement). réelles définie par : {Kn} 0 vers à poserons : continue à valeurs dans Soit compact dénombrable fonction p holomorphe ci-dessus définie de la façon suivante : à valeurs dans définie, il lui sera E~ sur un associé une p est une domaine fonction A , p* p*(w) est la borne inférieure des nombres F nage où soit possède w un voisi- Eq. à valeurs dans holomorphe q ~ tels que , p* On voit que Grâce à la est p A ~ et continue où P désigne le noyau de Poisson. De DEMONSTRATION. à la limite simple On montre rieure de le sur espace de un q, tels que mesures) w ait un on voi- Eq. holomorphe à valeurs disque fermé . Alors F THEOREME 1 . - Soit est fait que au est la borne inférieure des soit bornée dans F supérieurement $ fonction semi-continue propriété (1, 5°) (et démontre aussi que sinage o&#x26; une E dans plus l’ensemble sur où le disque unité ouvert p ~ p~ est polaire. C’est essentiellement celle du théorème classique. Un passage montre que ensuite, comme dans le cas p , c’est-à-dire que, si classique, que p £ p0 sur un E+. en / est la ouvert, p* / régularisée supép0 sur cet ouvert . En effet F(0394) F6) est un soit borné dans E Soit alors W un ouvert Les fonctions un entier nO résulte qu’ il existe sous-harmoniques de p1 tel que v : ~ sur lequel de la ’ limite LELONG moniques Il supérieurement uniformément classique d’uniformité > 0 ~ . de Pi sont donc bornées e compact [2]) on tel que on ait supérieure peut trouver, en dehors d’un p .~~ compact fixe D’après une de X ~ propriété d’une famille de fonctions sous-harpour tout compact de W et tout l’image d’où il ressort que de compact ce L’intégrale qui figure dans l’inégalité sa rélarisée supérieure p*. est bornée dans est continue, E p0 +e. avec elle majore aussi p dernière affirmation du théorème ré sulte de la ma j oration de et d’ un théorème de Brelots ot de CARTAN dans [1]. Enfin la REMARQUE 1. - où t plus est un [4], et paramètre réel, générale). limite Dans [2] énonce la on et ft une propriété utilisons pour nous que fonction sous-médiane g Pt J - (et même un peu Il est bien facile de vérifier que la démonstration vaut pour supérieure selon suite décroissante d’ensembles une REMARQUE 2. - Le théorème s’étend trivialement courbe de Jordan, p ~ p* $ des et au cas propriétés quelconques. d’un domaine limité par dernier cas l’ensemble où une théorème 1). au cas polydisque. Dans ce rareté beaucoup plus précises (LELONG d’un de une distributions. 3. Application Pour étudier le comportement d’une fonction à valeurs distribution, on peut commencer par se ramener, à l’aide du produit par une fonction, au cas eu le support reste dans et un Soit en F la fonction ainsi particulier la proposition d’un ensemble non Dire F(z) E E’~ ~ c’est dire F(z) E . suivante : holomorphe à valeurs polaire ’est dans ~ ~ alors PROPOSITION 1. - Soit F transformée. pose enfin l’espace E correspondant. aboutit à l’étude d’une fonction à valeurs dans on D’où compact fixeo On peut alors faire la transformation de Fourier. On F dans F p’ est sur L~ . Si l’image par holomorphe à valeurs dans ë . On peut donner à Il ost alors légitime QUESTION 1. - Si l’ origine, ce F phénomène le de posor les est et si pour tout nom de "quasi-analyticité faible do la régularité’} questions suivantes : holomorphe k ~ à valeurs dans ~’ sur un voisinage de F prend-elle forcément Réponse négative. D’après induite par r’ une ’ (pour (0) k’} {r’kF(k) les le lemme certain un r > soit bornée pour la hypothèses signifient 0). La la topologie réponse positive entraînorait que la suite naturelle de topologie que S ~ bornée pour à appartenant suite de fonctions est (Quasi-analyticité forte). S ? valeurs dans ses et , ce quel que soit r . QUESTION 2. - Soit suite tendant F encore holomorphe sont dans 0 . Si les vers S’ ~ à valeurs dans une est-elle à valeurs dans F 6 ~ et soit ë ? La vers réponse, moins évidente, 0 , et tout de Comportement THEOREME A u sur A ~ Dans le au bord. On 2. - Soient F A une telle que cas d’un a espace fonctionnel II, . rectiligne il suffit d’un proposition 3 (ZERNER [8])~ de frontière appliquer sous-espace 1~ Remplaçons ?’ par S~ devient un espace suites tome la suite C , y un arc de Jordan libre dans la fonction holomorphe à valeurs dans ’ sur 0394, continue F(y) c § . Alors F est holomorphe à valeurs dans 6 convenables: Nous allons (SCHWARTZ [7], z~ ~0 Si ë’ ~ domaine de un morceau en un entière à valeurs dans immédiatement le théorème suivant : Autres espaces. - On pourra p ~0 . tendant Pour toute suite F peut construire des distributions pour arriver à la tion négative. k frontière de 0394, sur on encore e 0 et >0 ~ plus être prise bornée dans V telle que peut est ch. ~ et grâce le théorème 1 si fermé de définir § par E un pour deux telles § (notations développement 7, § 7, exemple 7). au en on peu de technique sait transformer espace X et une un fonc- applications. de [7]~ tome II). Alors fonctions de Hermite On vérifie ainsi que tous les résultats ci-dessus restent vrais si S~ §’ et ê par § . on remplace 5-07 2° Enfin à lement une une fonction indéfiniment dérivable fonction continue On étudie de cette façon fonctions satisfaisant à On aboutit alors PROPOSITION 3, .. Soit le supérieur p demi-plan p valeurs prises par F = correspond naturel- positifs). ensemble des entiers analytiques à valeurs dans des espaces de majoration du type considéré par GEVREY et HOLMGREN les fonctions une résultat au N ( N R x sur la droite sur F assez une fonction C ouvert compliqué holomorphe à valeurs et continue ‘ à formuler que voici s C+ . sur . sur On peut donc parler des ~B~ ,~, p~ R) dans l’axe réel. Supposons qu’elles soient toutes des traces sur R de fonctions entières de type de croissance exponentielle borné p (indéde la valeur F réelle de la distribution sur R 2 que pendamment w ). Appelons sur définit la restriction de R2 + a et une à R2 F aux + iRr réels, A priori. (o F possède vecteur unitaire des taire des t ). La. proposition affirme holomorphe sur C que F est valeur une extension à u , et T au vecteur uni- bord d’une fonction BIBLIOGRAPHIE [1] CARTAN (Henri). - Théorie du potentiel newtonien : énergie, capacité, suites de potentiels, Bull. Soc. math. 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(Laurent). - Théorie des distributions, Tomes 1 et 2. - Paris, 1950-1951 Hermann, (Act. scient. et ind., 1091 et 1122 ; Publ. Inst. Math. Univ. Strasbourg, 9 et 10). C. R.