Puisque
f(m)(zk) = m!cm,zk= 0,
on conclut par le théorème du prolongement analytique que
f(m)≡0dans C.
Il s’ensuit directement que est fest polynôme de degré au plus m−1.
Exercice 3.
Comme z0est respectivement un zéro d’ordre ket lde pet q, on peut écrire
p(z)=(z−z0)kP(z)et q(z)=(z−z0)lQ(z),
où Pet Qsont holomorphes et P(z0), Q(z0)6= 0. Donc
f(z)=(z−z0)k−lF(z),
où F(z) = P(z)/Q(z)est holomorphe et F(z0)6= 0.
1. Si l > k, alors
f(z)(z−z0)l−k=F(z),
qui est holomorphe et ne s’annule pas en z0, par conséquent, z0est un
pôle d’ordre l−kde f.
2. Si k≥l, alors f(z0)=0et donc z0est un zéro d’ordre k−lde f,
puisque F(z0)6= 0.
Exercice 4.
Par l’exercice précédent, z0est un pôle d’ordre 1 de f. Par un théorème du
cours, le résidu est donné par
Rész0(f) = lim
z→z0(z−z0)f(z) = lim
z→z0
p(z)
q(z)
z−z0
= lim
z→z0
p(z)
q(z)−q(z0)
z−z0
=p(z0)
q0(z0).
Exercice 5.
Par le théorème de Laurent, fadmet une série de Laurent autour de 0:
f(z) = X
n∈Z
cnzn,∀z∈C\ {0}.
Comme fest paire, tout les coefficients impairs sont nuls, c’est-à-dire
c2k+1 = 0,∀k∈Z.
En particulier, le résidu est nul :
Rés0(f) = c−1= 0.