Séminaire Henri Cartan J-P. S ERRE Fonctions automorphes d’une variable : application du théorème de Riemann-Roch (suite) Séminaire Henri Cartan, tome 6 (1953-1954), exp. no 5, p. 1-4 <http://www.numdam.org/item?id=SHC_1953-1954__6__A5_0> © Séminaire Henri Cartan (Secrétariat mathématique, Paris), 1953-1954, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Henri Cartan » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire E.N.S., 195 ~ -5 ~+ FONCTIONS AUTOMORPHES D’ UNE VARIABLE: DU THÉORÈME (Exposé Cas ou §3. X est DE RIEMANN-ROCH (Suite) Serre 11-1-54) Serre, de J-P. compact Conservons les notations du §2, et soit du disque unité tomorphismes Y. compact; le groupe dont les points doubles (situés dits à Y que de facon à obtenir un canonique de Si Q E Y sur Y est sous-groupe de Gq est 3) ; exp. un G sur G. ne un groupe discret d’au- plus supposons nous la circonférence On sait que Y espace X = Y/G quotient (cf. Nous G Y/G X = que soit peut alors contenir des transformations paraboliques, de mension 1 que G points paraboliques l’espace APPLICATION est sur une noterons 1) C: l’on peut rajouter sont points ces lequel opère le groupe et G, variété analytique complexe de di- encore Y --~ X 7r : la projection X. un point parabolique formé des g E G de G, tels que nous noterons g.Q = Q. groupe cyclique infini, engendré par une GQ On sait le (exp. 3) transformation de la forme: où h tp la fonction: n’est déterminé qu’au signe près. Cette fonc tion est invariante par de est plus, une si le uniformisante Soit g (z-Q)2n.g(z) tration: signe de une h en Q est de une et soit fonction sur . on X:’ vérifie que t P. est alors invariante par g X, E = convenablement, fonction automorphe de poids du fait que P G~ donc définit est choisi locale Soit poids 5-1 ri sur GQ (Rappelons n, on a g(z) Y~ la fonction brièvement la démons= g (z’ ) .dz’n , et dz~(z-~) 2 = dz’ ~(z’ -~) 2, g(z’)~ ( z’ -~) 2n) . On peut alors serons) ; Si cet ordre et gl Enfin, si (En effet, d ~r~(cu) , si noté est m g -dz une qui revient ce Une fonction de tp. réduisent à tout en est in- forme diffé- au S’il n’y même, dire que fois pour toutes une de Y et aussi vectoriel formé par 3). en il suffit de On en ces se de holomorphe tout point fonctions, points paraboliques, ces celles du §2. identiquement nulle, et méromorphe exp. Q si pour dite sera l’espace D . Comme au §2, nous fonction g, méromorphe et de poids 1 telle fonction existe: g, est holomorphe n pas de a soit n, poids point Dn l’espace D. poids Etudions maintenant (cf. ôp(g). équivaut à P en est fonction holomorphe la dimension de Poincaré suppo- la formule: a o, ou, > Nous noterons se où fonction automorphe de 8-p (g) locale si elle est définitions nous on a méromorphe est g P, la fonction en que 1, la forme différentielle P, et l’on qu’une P en parabolique. et = sera de la fonc- P ~. ~ o . ) l’uniformisante Y n automorphes, 2n = point P, et et de g au méromorphe (ce on a holomorphe sur l’ordre de est de la forme en Nous dirons projetant que de dire que X; sur méromorphe est dépend G, donc variante par rentielle ne sont deux fonctions g2 ôP (g2) . ce parler si cette fonction est tion g(z)(z-Q) tire bien on en comme a tous les prendre sur Y, un une non points paraboliques. où g.dz = choisirons Une quotient de séries de c~ est une différentielle A méromorphe sur X. Toute fonction Pour que fit (cf . §2) h que : méromorphe soit h holomorphe de poids en un point n s’écrit alors: P c X, il faut et il suf- A De même pour que h holomorphe soit en un P point parabolique ~ X, il faut et il suffit que; n Posons alors eP - ~ si est P un point parabolique de On X. Voit que la formule: , _ n est nécessaire et suffisante pour que Soit On K = le diviseur de ainsi obtenu a une w, de la est f ~ .gn holomorphe sur Y. et posons: généralisation L’application PROPOSITION 3. sur (w) soit h proposition §2: IL du un isomorphisme de L(E ) D . COROLLAIRE. dn = l(En) . X n’est Si + 03 que (et pas donne partir est vérifiée dans les exemple lorsque G déjà cité montre d’autres renseignements, bien plus précis). Nous supposerons à hypothèse le th. de Behnke-Stein compacte, de maintenant que cas les particuliers est le groupe modulaire X ou un est Cette compact. plus importants, par sous-groupe d’indice fini du groupe modulaire. On peut alors Il faut ~(En). est > o, ce qui holomorphes sur si n > 2, d’ou: appliquer le théorème de Riemann-Roch d’abord montrer se fait comme au au calcul de que le nombre §2 (puisque ~, d’après l’exposé 3). On les séries de en tire que Poincaré sont deg(E~) > 2g - 2 5-4 Si X PROPOSITION 4. Si n = 0, on a Si n 1, on a = Y/G = est o , d’ où En = on a: g, 1. do- P; donc, s’il y + K compact et de genre moins a au point un para- A P E X-X bolique, on a On Exemple. b, 2g-2 ~ deg (K) , d’où > g-l+r, r étant le nom- points paraboliques. bre de a, deg (E1 ) c, et les le groupe modulaire G sur le ("signature" demi-plan supérieur. ramifications). des des formes modulaires de en se reportant à l’exposé ad-bc z -; sont tous nuls, sauf trois d’entre eux, à (2, 3,~) obtenue pour entiers, qui opère d ep l’espace prend , On degré 2n; on On a 1 = g == o, égaux respectivement déduit la dimension de en pourra vérifier la formule de Godement au Sém. Bourbaki, Février 1953. Autre dice 6 du précédent, formé g = o, et la encore le groupe modulaire exemple: des signature le revêtement universel de la au où est 00, sphère privée b et c sous-groupe sont pairs. d’in- On a c’est le groupe qui donne de 3 points et qui conduit théorème de Picard. Plus b, (ab) arithmétique, c, d généralement, on obtient d’indice fini en imposant les"groupes de du groupe modulaire. des conditions de congruence congruence," aux a, qui sont des sous-groupes