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D'autre
part
dans la représentation conforme réalisée
par
f(z)
I'alre A de J'image de
la
bande B
(0
< x <
XI)
s' exprlme
par
I'intégrale double
00
Xn
A =
J'~
~
J
If'
(x +
iyn
+
it)12
dX~
dt,
-00
Xn+1
(5)
L'
équatlon
(5)
et
les inégaUtés X n + I < C x n entraînent l'inégalité
(6)
Parce que
f(z)
est bornée, A est linie.
De
(6)
résulte que
(4)
ne se prodult que pour des
valeurs de
t'
d'un
ensemble de mesure nulIe, ce qui démontre
Ie
théorème.
Avant
de passer
au
second théorème considérons dans D
Ie
système des courbes
Ft
d'équations
(7)
oü
pest
une constante positive.
Pour
p>
1 les
Ft
sont
tangentes à I'axe Imaginaire
aux
différents points i t, tandis que
pour
p
~
1 elles y font
un
angle positif avec eet
axe.
Dans
ce dernier cas nous savons qu'i1 existe une plénitude de valeurs de t telles
que
sur
Ft
lirn
f'
(z).
Vx= 02
),
(8)
z-+
it
Quel
que soit p,
Ie
théorème I nous assure que
toute
suite
So
sur
Fo
de
I'
espèce
consldérée donne naissance à une plénitude de valeurs de t telles que
sur
rt
Ie
produit
f
(z)
.
VX-
tend vers zéro quand z
parcourt
la suite
St
.
Cela
n'imp1lque pas I'existence
d'une plénitude de valeurs de t te lies que ce produit tendrait vers
uro
quand z
parcourt
sur rt une suite quelconque de la dite espèce, ce qui reviendrait à
(8).
Car
l'ensemble
de ces suites So
sur
ro
étant
non-dénombrable, I'ensemble des plénitudes correspondantes
est de même non-dénombrable
et
leur ensemble commun n'est pas nécessairement une
plénitude; il
peut
même être vide.
Nous
donnerons
un
exemple de fonetion f
(z)
holomorphe,
univalente
et
bornée dans
D,
telle que
pour
p < t aucune rt ne satisfait à (8),
en
démontrant
Ie
THÉOR~ME
11. A
tout
nombre
p
entre
0
et
t
correspondent
des
fonctions
f(z)
holomorphes,
univalentes
et
bornées
dans
D,
telles
que
sur
chaque
courbe
y =
xP
+ t, -
co
< t <
co
,
lirn
sup
If'
(z)
l.
Vx=oo.
z-+
it
(9)
Démonstration.
Construisons une suite de points
ak'
k = 1 ,2,
...
partout
dense
sur
l'intervalle I
(x
= 0, 0 < y < I) de I'axe imaginaire
et
telle que
pour
une inlinité de
valeurs de n les points
al'
a2, • • • an divisent I
en
n + I parties égales. On voit
sur
Ie
2)
A.
DENJOY
(I.c
. p. 1071),
J. WOLPP
(I.c
. p. 960,
Ie
théorème
VI
appliqué
au
cas 'I'
(x)
= xP, 0 < P
~
1).