pathologies appareil urinaire et rôle AS

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Les signes et symptômes (1)
Introduction
Rappel anatomo-physiologique. Voir cours antérieur
Douleurs:
Principaux signes et symptômes…...2/
Examens complémentaires…………8/
Pathologies:
- Lombaires (unilatérales ou bilatérales;
pesanteur)
- Abdominales
- Pelvi-périnéales
- Brulures mictionnelles
Néphro…………………………………….13/
Uro…………………………………………19/
 Rôle de l’aide-soignant………………53
1
2
Les signes et symptômes (3)
Les signes et symptômes (2)
Anomalies des urines
Troubles mictionnels
- Hématurie (micro ou macroscopique)
- Pyurie (urines troubles avec présence d’une
grande quantité de leucocytes groupés en
amas)
- On peut retrouver des filaments (pyurie
d’origine urétrale)
- Bactériurie
-
Dysurie: difficultés à uriner avec faiblesse du jet
Pollakiurie: mictions fréquentes et courtes
Incontinence à l’effort ou complète
Rétention urinaire: miction impossible alors qu’il y
a production d’urines)
- Nycturie (envie d’uriner la nuit)
- Enurésie (incontinence nocturne sans cause organique)
Les signes et symptômes (4)
Les signes et symptômes (5)
Anomalie du volume
urinaire
Anomalies de la
composition des urines
• Anurie: miction de
-
- de 100ml /24h (arrêt fonction rénales ou
obstruction)
• Oligurie: diminution de la quantité (< à 800 ml/24 h)
• Polyurie: production d’urine en excès (+ de 2 l/24 h)
5
4
Hématurie =
Leucocyturie =
Protéinurie =
Glycosurie =
Acétonurie =
- Pneumaturie = gaz dans les urines
6
1
Les examens complémentaires (1)
Examens de laboratoire
Les signes et symptômes (6)
Fièvre
Troubles du comportement
- Etat d’agitation
Œdèmes
- Apparents en sous cutanées ou généralisés
augmentation du poids
Anomalies cutanées
- Pli cutané et langue sèche
Les examens complémentaires (2)
Examens radiologiques
• Dans les urines:
• Ionogramme (recherche NA, K, Cl, urée, créat,
glycémie, ) sur les urines des 24 heures
• Examen cytobactériologique (ECBU) sur
échantillon
• Protéinurie sur les urines des 24 h
• Cytologie des urines (hématies, leucocytes)
• Dans le sang
• Biopsie
7
8
Les examens complémentaires (2)
Examens radiologiques
- Urographie intraveineuse
(UIV)
- Opacification par voie rétrograde
- Echographie
- Endoscopie
Les examens complémentaires (3)
Examens radiologiques
• Opacification
par voie
rétrograde
Cystographie
Les examens complémentaires(4)
Examens radiologiques
• cystoscopie
2
Les pathologies
• La néphrologie étudie et traite les maladie du parenchyme
Les pathologies
rénal; c’est une discipline purement médicale.
• L’urologie
étudie et traite les maladies des voies urinaires;
c’est une discipline essentiellement chirurgicale.
• Ces 2 disciplines sont distinctes mais elles conservent une étroite
collaboration
14
Insuffisance rénale aigue (IRA)
Les néphropathies interstitielles
• Ce sont des maladies aigues ou chroniques du rein, caractérisées par une
atteinte prépondérante du tissu interstitiel.
• Elles ont souvent l’origine des anomalies des voies urinaires (collaboration
uro/néphro)
L’Insuffisance Rénale Aigue
est caractérisée par la diminution rapide
de la filtration glomérulaire suivie d’une
rétention des déchets azotés. Bien
qu’habituellement réversible. C’est une
élévation de l’urée et de la créatinine
sanguine.
• La pyélonéphrite aigue: infection aigue des cavités
excrétrices du rein.
• Signes: douleurs lombaires du coté atteint/fièvre intense + frissons/urines
troubles
• Traitement: ATB + exploration des voies excrétrices (recherche causes:
malformation ou obstacle)
15
16
Les traitements médicaux
Insuffisance Rénale Chronique (IRC)
Le traitement des maladies rénales comporte
3 catégories d’actions possibles:
L’IRC correspond à la diminution progressive et irréversible des
fonctions excrétrices et endocriniennes du rein.
• L’IRC reste longtemps asymptomatique.
• il n’y a pas de valeurs biologiques à partir desquelles survient ce
syndrome
• Les 1er signes cliniques surviennent lorsque + de 70% des néphrons
sont détruits
• Le traitement de la cause
Les médicaments: diurétiques, hypotenseurs, corticoïdes, antibiotiques,
immunosuppresseurs
• Le traitement des conséquences
Régime diététique (restriction protidique, restriction sodée, maintien du bilan hydro
électrolytique (calcium, phosphore, potassium, sodium…)
• Le traitement substitutif
17
Dialyse ou transplantation rénale
18
3
Principales pathologies en urologie
Les lithiases urinaires
Les lithiases urinaires
Les infections et parasitoses
Les tumeurs et cancers
Les pathologies prévalentes:
•
•
•
•
adénome de la prostate,
incontinence urinaire,
prolapsus
Maladies « neuro-urologues »
19
Les lithiases urinaires (1)
20
Les lithiases urinaires (2)
•
• Maladie caractérisée par la présence, en n’importe quel
point de l’arbre urinaire d’une ou plusieurs lithiases (calcul) et
par ses conséquences locales et générales
•
Il y a formation d’une lithiase lorsqu’un composé, présent normalement à l’état
soluble dans l’urine, se transforme en un solide.
– 70 à 80 % des lithiases sont des lithiases calciques (oxalate de calcium):
Elles peuvent être diagnostiquées à l’ASP (abdomen sans préparation) car elles
sont radio-opaques
• Mécanismes favorisant les lithiases:
• 2 à 3% de la population (+ d’hommes que de femmes)
• Entre 40 et 60 ans
• + fréquentes dans les pays chauds (déshydratation) ou à niveau de vie
élevée.
• Risque élevé de récidive (50% à 5 ans et 70% à 10 ans)
• Facteurs génétiques (ex: anomalie tubule..)
• Sédentarité
•
•
•
•
l’oligurie
la stase urinaire
l’infection urinaire
l’immobilisation prolongée (traumatisés, paraplégiques…)
21
Les lithiases urinaires (3)
22
Les lithiases urinaires (4)
Traitement
Signes
• - Antalgiques / anti-inflammatoires + restriction hydrique en
phase algique
- Dans formes compliquées dérivation des urines par voie externe
• La colique néphrétique (symptôme et non maladie):
douleur brutale, de grande intensité, située dans une
fosse lombaire au bas du dos. (La colique
néphrétique est due à une mise en tension du rein,
elle-même liée à un obstacle sur les voies urinaires)
- Troubles mictionnels: Pollakiurie, dysurie, anurie
- Hématurie microscopiques et parfois
macroscopiques
•
23
(néphrostomie) ou interne (sonde urétérale simple ou en double J)+
antibiothérapie
- Evaluation du calcul: En fonction des calculs:
Traitement médical pour modifier PH (ex alcaliniser les urines avec eau
de Vichy Célestins)
Lithotritie (extracorporelle ou percutanée)
Endoscopie
Chirurgie
24
4
Infections et
Les lithiases urinaires (5)
Evolution
parasitoses
• Avec traitement
• Guérison avec risque de récidive
hygiène de vie
• Sans traitement
• Expulsion spontanée du calcul (80% < 6 mm)
• Risque infectieux++++ avec septicémie
• Risque de destruction du rein
25
26
Infections et parasitoses (1)
•
•
1.
2.
3.
4.
Infections et parasitoses (2):
les signes
Infection (pullulation microbienne et réaction inflammatoire)
pouvant siéger en n’importe quel point du tractus urinaire
Suivant la zone anatomique atteinte on distingue:
la cystite (vessie)
la pyélonéphrite (rein)
L’urétrite (urètre)
La prostatite (prostate)
La cystite (vessie)
•
•
•
•
Brulures mictionnelles
Pesanteur pelvienne entre les mictions
Pollakiurie
Urines troubles peu ou pas de fièvre
27
28
Infections et parasitoses (4)
les signes:
Infections et parasitoses (3)
les signes:
L’urétrite (urètre)
La pyélonéphrite (rein)
 Elle est généralement gonococcique ou à chlamydiae. Il s’agit d’une IST
 Écoulement purulent de la verge
• Fièvre élevée, frissons, tachycardie
• Douleurs lombaire continue avec parfois irradiation descendante
• + signes infection urine
La prostatite (prostate):





29
Très fréquent/ sujets jeunes / germes urètre ou autres (ORL..)
Fièvre
Brulures mictionnelles, urines troubles
Douleurs périnéales
Parfois signes d’obstruction
30
5
Infections et parasitoses (5)
Infections et parasitoses (6)
Bilharziose: Maladie parasitaire secondaire à
l’infestation par un parasite.
L’ensemble de l’arbre urinaire peut être atteint
(fistule urétrale, sténose urétrale, , surinfection
(cystite, pyélonéphrite, …), glomérulonéphrite. C’est
surtout au niveau rénal que se situe le pronostic de
la bilharziose urogénitale.
Bilan:
• ECBU +/- hémocultures
• Recherche de la cause (si obstruction)
Traitement
• Médicamenteux (ATB, Antipyrétiques, antalgiques)
• Traitement de la cause
• Corrections des facteurs favorisants (hygiène, protection
sexuel
31
32
Les tumeurs (1)
Les tumeurs
Tumeur du rein:
• La plupart sont des tumeurs malignes; au départ intra
parenchymateuses, va envahir le hile du rein, la voie
excrétrice et la vessie rénale puis les tissus avoisinants en
particulier le colon et le duodénum. L’extension régionale se
fait le long des chaines ganglionnaires et l’extension générale
se fait pas des métastases hépatiques osseuses et
pulmonaires.
• Signes:
• - Urologique: hématurie/douleurs lombaires
• - Autres: fièvre au long cours/ hypertension/ hypercalcémie/
perte de poids/ asthénie/ anorexie/ AEG
33
34
Les tumeurs (3)
Les tumeurs (2)
• Des voies excrétrices
• Des voies excrétrices (suite)
• On regroupe les tumeurs du bassinet, de l’uretère,
de la vessie et de l’urètre. Leur point commun est
leur naissance à partir de l’urothélium.
• Ces tumeurs sont plus fréquentes chez l’homme
que chez la femmes et sont observées après 60/65
ans.
• Les facteurs de risques sont les facteurs
environnementaux (cigarette, café, produits
industriels).
• Le symptômes le plus fréquent est l’hématurie, puis
la douleur, parfois la pollakiurie, dysurie et nycturie.
• Le traitement est chirurgicale (endoscopique quand
elle est prise très tôt) avec curage ganglionnaire si
besoin. Il peut être mis en place une dérivation des
urines ( urétérostomie, cystectomie.
• Peut se rajouter la radiothérapie +/- la
chimiothérapie
35
36
6
Les tumeurs (4)
• De la prostate
• Elles peuvent être bénigne (adénome de la prostate)
ou maligne.
• Cancers prostatiques
20 a 25 % des hommes après 70 ans
Apres la glande et les vésicules séminales, les muqueuses
urétrales et vésicales sont envahies. L’extension se fait par
voie lymphatique vers les ganglions et par voies veineuses
vers les os, le foie et les poumons.
Signes: idem que adénome, parfois découvert sur l’examen
histologique de la pièce chirurgicale voir a l’occasion d’une
découverte de métastase (os, poumon).
Traitement: chirurgie +/- irradiation
Pathologie prévalente
38
Les tumeurs (5)
• Adénome de la prostate
Très fréquente chez l’home de + de 60 ans, de cause
inconnue (hormonal?). Cette hypertrophie peut n’entrainer
aucun trouble mais bien souvent elle crée une gène à
l’écoulement des urines.
Conséquences:
 - sur la vessie (obstacle résidu urinaire/ vessie
distendue/stase infection, lithiase
 -sur le rein: dilatation du haut appareil infection;
lithiase
Signes: dysurie/pollakiurie/hématurie/ + clinique au
toucher rectal
Traitement: pas de ttt médical, juste chirurgicale si
obstruction
39
L’incontinence urinaire
• https://youtu.be/zGu7-1xQrRw
• L’incontinence urinaire donne lieu à des pertes incontrôlables et
involontaires d’urine, qui se produisent le jour ou la nuit. Il ne s’agit
pas d’une maladie, mais d’un symptôme le plus souvent lié à un
trouble physique.
• L’effort : fuite d’urine au moment d’un effort, le plus souvent faible ou soudaine. On n’est
pas toujours conscient des pertes.
• D’urgence : pertes conscientes et généralement importantes d’urine, envies soudaines et
impérieuses d’uriner qui précèdent toujours la fuite d’urine, mais qui ne donnent pas le
temps d’aller aux toilettes.
• Mixte : combinaison des symptômes de l’incontinence urinaire à l’effort et de
l’incontinence urinaire d’urgence à des degrés divers.
• Par regorgement (trop-plein) : de faibles quantités d’urine s’échappent à plusieurs
reprises tout au long de la journée. La miction (l’action d’uriner) s’amorce difficilement.
L’écoulement est faible et laisse souvent l’impression que la vessie n’est pas vide.
• Fonctionnelle : pertes liées à la difficulté à se déplacer rapidement.
• Totale : pertes constantes, jour et nuit.
7
Types d’incontinence urinaire (1)
• Incontinence urinaire à l’effort. Il s’agit de
la forme d’incontinence urinaire la plus fréquente chez les
femmes. C’est la fuite d’une petite quantité d’urine en raison
d’une pression accrue dans l’abdomen, donc sur la vessie,
causée par un effort physique, un accès de toux, un
éternuement, un éclat de rire, etc. Les muscles du plancher
pelvien doivent être affaiblis pour que ces situations
provoquent des fuites d’urine. La fuite n’est pas
nécessairement précédée d’une envie d’uriner.
• Chez les hommes, ce type d’incontinence peut apparaître à la
suite d’une ablation partielle ou totale de la prostate
(prostatectomie) si la chirurgie atteint accidentellement le
sphincter situé au bas de la vessie et le rend moins efficace.
Types d’incontinence urinaire (3)
• Incontinence urinaire mixte. Cette forme
d’incontinence urinaire associe aux moins 2 formes de ce
trouble. La combinaison la plus fréquente est celle de
l’incontinence à l’effort et de l’incontinence d’urgence. Elle
représente environ le quart des incontinences urinaires
féminines.
Types d’incontinence urinaire (5)
• Incontinence fonctionnelle. Certains troubles
physiques ou mentaux peuvent empêcher une personne de se
rendre à temps aux toilettes. Cette incontinence est fréquente
chez les personnes âgées en raison de multiples problèmes de
mobilité, comme l’arthrose de la hanche ou du genou, une
fracture de la hanche, des séquelles d’un accident vasculaire
cérébral, etc.
Types d’incontinence urinaire (2)
• Incontinence urinaire d’urgence. Cette
incontinence représente le quart des incontinences féminines, mais
elle peut toucher l’enfant et l’homme âgé. Elle est aussi appelée
« vessie hyperactive ». Le simple fait de marcher, de penser à
uriner (en déverrouillant la porte de la maison, par exemple) ou
encore d’entendre de l’eau couler peut déclencher des pertes
d’urine parfois importantes. Les personnes atteintes urinent donc
fréquemment.
• Les pertes d’urine peuvent aussi être déclenchées par les situations
suivantes : la consommation d’alcool, de café, une infection
urinaire, etc.
Types d’incontinence urinaire (4)
• Incontinence urinaire par regorgement (ou
par trop-plein). Elle résulte d’un trop-plein d’urine dans la
vessie. Celle-ci peut alors laisser s’échapper de l’urine de façon
incontrôlée. Ce trop-plein peut s’expliquer par un obstacle à la
vidange de la vessie, par exemple, en conséquence d’un
trouble de la prostate, la principale cause de ce type
d’incontinence chez l’homme. Il peut aussi être dû à une
incapacité de la vessie à se vider en raison d’une faiblesse du
muscle de la vessie, qui a alors du mal à se contracter (par
exemple, en raison du diabète ou d’une maladie
neurologique).
Types d’incontinence urinaire (6)
• Incontinence totale. Il s’agit d’une incontinence
caractérisée par un écoulement continu d’urine, jour et nuit.
Les personnes touchées n’ont aucun contrôle volontaire de
leur vessie, qui n’est plus capable de jouer son rôle de
réservoir d’urine. L’incontinence urinaire totale est le plus
souvent la conséquence de lésions physiques survenant, en
particulier, en raison d’un accident ou d’une maladie qui
atteint la moelle épinière, ou par destruction totale ou
partielle du sphincter qui contrôle la sortie de l’urine, à la suite
d’une chirurgie de la prostate, par exemple.
8
Le prolapsus
Maladie « neuro-urologue »
Quand les organes descendent
Déroulement d’une miction normale: l’innervation de la vessie procède d’un
mécanisme bien coordonné, tout se complique dès que survient sur son trajet un
défaut ou une inversion de commande, une rupture « électrique » causée par une
lésion
Une miction normale exige une contraction vésicale synchronisée à une ouverture
du sphincter; le tout étant déclenché sur commande volontaire au moment
opportun
La descente d'organes ou prolapsus correspond à l'affaissement anormal de
l'un des organes du pelvis féminin.
Il existe plusieurs sortes de prolapsus. Quand la vessie descend dans le vagin
on parle de cystocèle, c'est le cas le plus fréquent (chez les hommes la vessie
va au-delà du périnée). Quand l'utérus descend dans le vagin, c'est un
hystérocèle. Et quand le rectum descend dans le vagin, on parle de rectocèle.
chirurgie
Les maladies neuro-urologiques concernent les troubles de
la miction (besoins impérieux avec incontinence ou
rétention urinaire) de survenue spontanée, liées à des
lésions médullaires (paraplégie ou tétraplégie) ou liées à
des maladies neurologiques comme la sclérose en plaque,
la maladie de Parkinson;
Maladie « neuro-urologue »
Maladie « neuro-urologue »
• La vessie s’emballe (fuites inopinées) ou au
contraire se paralyse ce qui occasionne une
rétention chronique ou aigue d’urine qui rend les
mictions lentes ou impossibles.
• Les vessies neurologiques sont considérées
comme un véritable handicap tant fonctionnel
que psychologique et social en raison de leurs
retentissements sur la vie quotidienne
• Le diagnostic repose sur une batterie d’examens
(bilan sang, urinaire et radiologique)
• Le traitement prend en charge les troubles
urinaires; association de moyens mécaniques (
auto sondage ou cathétérisme intermittent)
combinés à la prescription de médicaments
(anticholinergiques , toxine botulique A pour
traiter l’hyperactivité de la vessie); la chirurgie
est réservée aux insuffisances d’effet du
traitement médical.
• La surveillance s’exerce tous les ans, permet
d’évaluer le risque de dégradation de l’appareil
urinaire.
Rôle AS (1)
ROLE AS
En collaboration avec l’IDE
53
• Instaurer un climat de confiance avec la
personne soignée et son entourage
• Veiller au confort et à l’installation de la
personne
• Participer au recueil d’informations
susceptibles de concourir à la connaissance
de l'état de santé du malade
• Participer à l’évaluation de son degré de
dépendance
54
9
Rôle AS (2)
Rôle AS (3)
• Apprécier l’état clinique du patient:
Identifier les anomalies et repérer les
incidences de la pathologie, et/ou de la
thérapeutique et alerter
• Transmettre les informations oralement et
par écrit
•
• Surveillance des paramètres vitaux (température,
pulsation et tension artérielle)
• Surveillance qualitative des urines (couleur, odeur)
et quantitative (diurèse)
• Evaluation de la douleur(caractéristiques= aigue,
chronique, intermittente, constante…)
• Apprécier la corpulence de la personne (poids /
taille / surface corporelle IMC)
55
56
Rôle AS (4)
Rôle AS (5)
•
•
•
•
• Mesure de la diurèse
• Pose d’un étui pénien (collecteur externe
d’urines)
• Analyse des urines par bandelettes
• Analyse des urines par examen biochimique
(ionogramme urinaire et cytologie des urines)
• Toilette génitale non stérile (toilette intime)
Faciliter l’élimination de la personne soignée
Participer au recueil des urines
Pratiquer des analyses directes des urines
Participer à la réalisation d’examens
biochimiques
• S’approprier le vocabulaire spécifique
57
Rôle AS (6)
58
Toilette génitale non stérile
• Appelée aussi toilette intime, elle vise à:
Respect du patient lors des soins:
- informer le patient du déroulement du
soin et répondre à ses questions
- respecter sa pudeur et sa dignité
- Stimuler son autonomie
– Assurer l’hygiène et le confort
– Eviter les macérations
– -Lutter contre les mauvaises odeurs.
• Rappel:
•
•
•
•
59
Commencer par la toilette anale si le patient est souillé
1er temps: toilette génitale
Chez la femme: laver de la vulve (petites lèvres, grandes lèvres) vers l’anus; rincer
et sécher
Chez l’homme: toilette du gland (décalotter si besoin), rincer puis sécher.
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