5. Si A= (aij ) est une matrice carr´ee (n,n), on appelle “trace” de Aet l’on note tr Ala
somme
n
P
i=1
aii. Montrer que l’application A−→ tr Aest une application lin´eaire de M(n,n;R)
dans R, dont on pr´ecisera le noyau et l’image, et qui v´erifie les propri´et´es suivantes :
(a) tr( t
A) = tr A, (b) tr(AB) = tr(BA) , (c) Si Pest inversible, tr(P AP −1) = tr A.
6. On appelle matrice magique de M(3,3; R) une matrice A= (aij ) telle que les huit sommes
ai1+ai2+ai3(1 ≤i≤3) , a1j+a2j+a3j(1 ≤j≤3) , a11 +a22 +a33 et a13 +a22 +a31
soient ´egales. On notera s(A) la valeur commune de ces sommes.
(a) Montrer que l’ensemble Mades matrices magiques est un sous-espace de M(3,3; R).
(b) Si Aest antisym´etrique, que vaut s(A) ? D´eterminer toutes les matrices antisym´etriques de
Ma
(c) Trouver toutes les matrices sym´etriques de Ma.
(d) En d´eduire toutes les matrices magiques. Quelle est la dimension de Ma?
7. Soit Xet Ydeux matrices colonnes de M(p,1; R).
(a) V´erifier que t
XY =t
Y X =< X,Y >
(b) Soit Y6=Oun vecteur de Rnfix´e. Soit fl’application de Rndans M(n,n;R) d´efinie par
f(X) = Xt
Y. Montrer qu’elle est lin´eaire. Trouver son noyau et son image. Si n= 2, ´ecrire sa
matrice dans les bases canoniques de Rnet de M(n,n;R).
8. Soit Aune matrice sym´etrique (n,n), et Xet Ydans Rn. On pose ϕ(X,Y ) = t
XAY .
(a) Montrer que ϕ(X,Y ) = ϕ(Y,X).
(b) Montrer que ϕest lin´eaire par rapport `a chaque variable (l’autre ´etant fix´ee).
(c) On prend A=6 2
2 9, et soit fl’application lin´eaire d´efinie par f(X) = P X o`u l’on a pos´e
P=2−1
1 2 . Si X0=P X, calculer ϕ(X,X) en fonction de X0et en d´eduire le signe de ϕ(X,X).
Calcul par blocs
9. Soient A, B, C, D quatre matrices (n,n). Montrer que si Aest inversible, alors
A B
C D=I O
CA−1IA B
O D −CA−1B.
10. Montrer que si Aet Dsont des matrices carr´ees inversibles de formats respectifs (p1,p1)
et (p2,p2) alors M=A B
O Dest inversible et
M−1=A−1−A−1BD−1
O D−1.
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