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LE CORRIGÉ
1. Le choix dont parle Paul est le choix qu'ils avaient fait avec sa femme Françoise de risquer leur vie en s'engageant.
Ils avaient choisi de sacrifier leur vie pour la liberté, contre le régime nazi.
2. Françoise, au moment de perdre son mari ne partage plus ce choix. "Je n'avais pas choisi de te perdre, jamais" lui
dit-elle lorsqu'il lui rappelle le sens de leur engagement passé. Son engagement à elle était de mourir avec lui,
puisqu'elle s'était engagée dans la résistance avec lui : "J'avais toujours pensé que nous tomberions ensemble, si nous
tombions".
3. Les deux personnages s'opposent dans cet ultime dialogue et cette opposition est marquée par différents procédés.
Paul affiche une détermination et une exaltation qui se traduisent par la répétition de "Je sais", ligne 1 et ligne 4. Il
emploie aussi des verbes au futur "tu sauras vivre sans moi" ligne 1, "tu verras la victoire" ligne 5, "ils ne nous auront
pas tous" ligne16, qui montrent la certitude qu'il a de l'avenir. Il justifie sa mort par la certitude de la victoire. Au
contraire, Françoise exprime sa faiblesse, en particulier dans les apartés : "Toute ma vie s'engloutissait" ligne2, ou "
C'était faux" , ligne12. Elle ne partage pas l'enthousiasme de Paul.
L'opposition ente les deux personnages est aussi très marquée par l'opposition des pronoms de la première et de la
deuxième personne. "Je tombe... mais tu verras", ligne 5 ou "Des millliers se lèvent qui nous remplaceront" où "nous"
s'oppose à "Toi" ligne 16 et 17.
Françoise, reprend également les paroles de son mari Paul en les niant et en les nuançant. Ainsi, elle répond "Je ne
sais pas" au "Je sais" de Paul, à la ligne1. De même, "Je n'avais pas choisi de te perdre" répond à "nous avions
choisi" de la ligne 21.
4. Paul essaie de persuader Françoise que leur combat n'est pas vain.
Il commence par lui rappeler qu'ils ont mené la lutte avec toute leur énergie, "de tout notre coeur" , ligne 4.
Ensuite, il insiste bien sur le fait que selon lui, la victoire est proche : "toi tu verras la victoire", ligne 5 ; "nous gagnons"
, ligne 10, "ils ne nous aurons pas tous", ligne 15.
Puis, il justifie sa mort par la certitude de la vengeance "nous vengeront", ligne 16.
Enfin, il insiste sur la noblesse de leur combat, "Nous nous battons pour la liberté", ligne 18.
5.
a) Le verbe tomber signifie ici, « mourir ».
b) tomberions est au présent du conditionnel. Il est employé avec une valeur de futur du passé.
6. Françoise s'adresse au public à la manière d'un narrateur dans ses apartés. Les apartés permettent au public de
connaître les pensées de Françoise. Elle exprime ses émotions, ses doutes et ses pensées.
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corrigé brevet 2014
Examen : Brevet Collège
Epreuve : Français
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