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RAPPEL DU SUJET
SUJET : Questions sur le texte de Charlotte DELBO, Une scène jouée dans la mémoire, 2001
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Examen : Brevet Collège
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1. "Nous avions choisi, toi et moi" (ligne 21). De quel choix Paul parle-t-il ?
2. Françoise partage-t-elle ce choix ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte.
3. Comment l'opposition entre les deux personnages apparaît-elle dans leurs répliques ? Vous justifierez votre réponse
en vous appuyant précisément sur le texte.
4. Quels sont les arguments de Paul pour convaincre Françoise que leur combat en vaut la peine ?
5. "J'avais toujours pensé que nous tomberions ensemble" (lignes 22-23)
a) Quel sens donnez-vous ici au verbe tomber ?
b) Identifiez le temps de ce verbe et justifiez son emploi.
6. Selon vous, à qui Françoise s'adresse-t-elle dans les apartés ?
7. Une scène jouée dans la mémoire : comment comprenez-vous ce titre à la lumière du texte ?
8. Si vous étiez metteur en scène, quels éléments de décor (lieu, éclairages, sons...) choisiriez-vous ? Développez votre
réponse en justifiant vos propositions.
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LE CORRIGÉ
1. Le choix dont parle Paul est le choix qu'ils avaient fait avec sa femme Françoise de risquer leur vie en s'engageant.
Ils avaient choisi de sacrifier leur vie pour la liberté, contre le régime nazi.
2. Françoise, au moment de perdre son mari ne partage plus ce choix. "Je n'avais pas choisi de te perdre, jamais" lui
dit-elle lorsqu'il lui rappelle le sens de leur engagement passé. Son engagement à elle était de mourir avec lui,
puisqu'elle s'était engagée dans la résistance avec lui : "J'avais toujours pensé que nous tomberions ensemble, si nous
tombions".
3. Les deux personnages s'opposent dans cet ultime dialogue et cette opposition est marquée par différents procédés.
Paul affiche une détermination et une exaltation qui se traduisent par la répétition de "Je sais", ligne 1 et ligne 4. Il
emploie aussi des verbes au futur "tu sauras vivre sans moi" ligne 1, "tu verras la victoire" ligne 5, "ils ne nous auront
pas tous" ligne16, qui montrent la certitude qu'il a de l'avenir. Il justifie sa mort par la certitude de la victoire. Au
contraire, Françoise exprime sa faiblesse, en particulier dans les apartés : "Toute ma vie s'engloutissait" ligne2, ou "
C'était faux" , ligne12. Elle ne partage pas l'enthousiasme de Paul.
L'opposition ente les deux personnages est aussi très marquée par l'opposition des pronoms de la première et de la
deuxième personne. "Je tombe... mais tu verras", ligne 5 ou "Des millliers se lèvent qui nous remplaceront" où "nous"
s'oppose à "Toi" ligne 16 et 17.
Françoise, reprend également les paroles de son mari Paul en les niant et en les nuançant. Ainsi, elle répond "Je ne
sais pas" au "Je sais" de Paul, à la ligne1. De même, "Je n'avais pas choisi de te perdre" répond à "nous avions
choisi" de la ligne 21.
4. Paul essaie de persuader Françoise que leur combat n'est pas vain.
Il commence par lui rappeler qu'ils ont mené la lutte avec toute leur énergie, "de tout notre coeur" , ligne 4.
Ensuite, il insiste bien sur le fait que selon lui, la victoire est proche : "toi tu verras la victoire", ligne 5 ; "nous gagnons"
, ligne 10, "ils ne nous aurons pas tous", ligne 15.
Puis, il justifie sa mort par la certitude de la vengeance "nous vengeront", ligne 16.
Enfin, il insiste sur la noblesse de leur combat, "Nous nous battons pour la liberté", ligne 18.
5.
a) Le verbe tomber signifie ici, « mourir ».
b) tomberions est au présent du conditionnel. Il est employé avec une valeur de futur du passé.
6. Françoise s'adresse au public à la manière d'un narrateur dans ses apartés. Les apartés permettent au public de
connaître les pensées de Françoise. Elle exprime ses émotions, ses doutes et ses pensées.
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7. Le titre peut se comprendre par le fait que Françoise revit cette scène des années après l'avoir vécue. Elle la joue
donc dans la mémoire. C'est sa mémoire, son souvenir qui lui permettent de rejouer cette partie de sa vie.
8. La dernière question laisse au candidat une grande liberté. L'important est de bien justifier ses choix en fonction du
contexte du dialogue.
On pourrait par exemple penser que la scène se déroule dans un cachot. On peut alors imaginer un éclairage blafard,
une ambiance sinistre, etc.
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