Brevet Blanc 1 – 3ème B – Français - Corrigé 1.Le texte est extrait d

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Brevet Blanc 1 – 3ème B – Français - Corrigé
1.Le texte est extrait d’une pièce de théâtre. Les répliques, les didascalies et les
apartés prouvent le genre.
2.« Nous avions choisi, toi et moi » (ligne 21). De quel choix parle-t-il ?
Cette phrase renvoie au début de la réplique de Paul : « Nous nous battons pour
la liberté ». Il indique ici son engagement, avec sa femme, pour la résistance.
3. Françoise partage-t-elle ce choix ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur
le texte ?
Le choix était davantage celui de Paul. Les apartés de Françoise le prouvent :
« que m’importe la victoire sans toi » (ligne 6). De même, elle emploie des
phrases à la forme négative et elle insiste en ajoutant l’adverbe « jamais » à la fin
de sa phrase, placé après une virgule pour le mettre en valeur : « Je n’avais pas
choisi de te perdre, jamais. » (ligne 22)
4. Comment l’opposition entre les deux personnages apparait-elle dans leurs
répliques ? Vous justifierez votre réponse en vous appuyant précisément sur le
texte.
L’opposition est marquée par les apartés. Françoise ne s’adresse pas directement
à son mari, ce n’est pas ce qu’elle lui a dit au moment où ils étaient encore
ensemble. Ce sont ses pensées « (À part) Et moi je pensais », ou bien des
informations qu’elle a connues a posteriori « (À part) C’était faux. » Paul de son
côté, essaie de la réconforter en la poussant par des phrases courtes et positives :
« Si, je sais que tu es brave. », « Si Françoise. », « Nous gagnons. »
5. Quels sont les arguments de Paul pour convaincre Françoise que leur combat
en vaut la peine ?
Leur combat en vaut la peine car il touche à sa fin et selon lui, la victoire est
proche : « Les nôtres se lèvent de tous côtés », « Ils reculent partout. » Ils se
battent pour être libres et ils sont prêts à mourir pour cette cause : « Nous nous
battons pour la liberté. », abandonner, « ce serait de mourir pour rien ».
6. « J’avais toujours pensé que nous tomberions ensemble » lignes 22-23.
Quel sens donnez-vous ici au verbe tomber ?
Le verbe « tomber » est pris au sens figuré. Il signifie mourir pour la France, pour
la liberté.
7. “Je n’avais pas choisi”
Identifiez le temps de ce verbe et justifiez son emploi.
Avais choisi : c’est le plus-que-parfait de l’indicatif.
Il a la valeur de l’antériorité.
8. Selon vous, à qui Françoise s’adresse-t-elle dans les apartés ?
François ne s’adresse pas à Paul. Au théâtre, l’aparté permet au personnage de
s’adresser au spectateur dans un premier temps. Mais ici, elle s’adresse
également à elle-même, en revenant sur son passé, dans ses souvenirs, comme
l’indique le titre de la pièce : « Une scène jouée dans la mémoire ».
9. Réponse personnelle.
10. Si vous étiez metteur en scène, quels éléments de décor choisiriez-vous ?
Développez votre réponse en justifiant vos propositions.
Note : Cette question est subjective et n’attend pas une réponse exhaustive ni
exclusive. Le tout est de bien justifier sa réponse. Quelques possibilités :
- Aucun décor, murs nus, lieu dépouillé, minimaliste, éclairage sombre, pas de
son : on se trouve dans les souvenirs de Françoise, on veut exprimer le vide, la
difficulté du souvenir, la douleur des sentiments détruits. - Décor de prison : des
barreaux, deux paillasses, des murs gris, sales, éclairage sombre, son lugubre
(grincements…) : on veut se replacer dans le lieu du souvenir de Françoise, dans le
camp et montrer les conditions extrêmes de survie. - Scène partagée en deux :
d’un côté Paul devant un mur d’exécution (mur sale, avec des traces de sangs, des
impacts de balles), partie sombre de la scène, de l’autre Françoise, assise chez elle
(avec une table, dans son lieu du souvenir), partie plus éclairée et vivante
puisqu’elle a survécu.
Réécriture 4 points
« Je sais qu’elles sont braves, je sais qu’elles sauront vivre sans moi. Il faut
qu’elles vivent, elles. »
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