Élision variable de (que) dans le parler d`Ottawa-Hull

Elision variable de (que)
dans le parler d'Ottawa-Hull
Thèse présentée à
l'Ecole
des études supérieures
de l'Université d'Ottawa
en vue de satisfaire aux exigences
de la maîtrise es arts en linguistique
France Martineau
1985
C/ France Martineau, Ottawa, Canada, 1985.
UMI Number: EC55804
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-i-
Remerciements
Je tiens à remercier ma directrice de thèse, le
professeur Shana Poplack, pour m'avoir guidée et encouragée
si amicalement tout au long de ce travail ainsi que pour
avoir mis à ma disposition les données du projet "Conséquences
sociolinguistiques du contact des langues dans la région
d'Ottawa-Hull", subventionné par le Conseil de recherches en
sciences humaines du Canada, et l'équipement du laboratoire
de sociolinguistique de l'Université d'Ottawa.
J'ai également apprécié les nombreux commentaires
et suggestions de M. Vincent Vachon qui m'ont été
d'une
précieuse aide.
Je tiens aussi à remercier M. Christopher Miller
pour son aide dans la rédaction de la version anglaise du
résumé.
Je remercie
l'Ecole
des études supérieures
(1982-1983),
le Fonds F.C.A.C. pour
l'aide
et le soutien à la recherche
(1983-1984) ainsi que le Ministère de l'Education de l'Ontario
(1984-1985) pour m"avoir appuyée financièrement durant mes
études de maîtrise.
-ii-
Résumé
Peu d'études ont accordé leur attention entière à
l'elision de (que) en franco-canadien et jusqu'ici, les
analyses ne parviennent à aucun accord en ce qui concerne le
conditionnement de l'elision de
(que).
Sankoff, Sarrasin et
Cedergren (1971)
,
dont les principaux résultats apparaissent
dans Sankoff (1980 a, b), concluent que l'elision de (que)
est conditionnée phonologiquement; Connors
(1975),
en
réanalysant les données de Sankoff, Sarrasin et Cedergren
(1971),
en arrive cependant à la conclusion que l'elision de
(que) est conditionnée syntaxiquement.
Mon travail montre que le désaccord des études
précédentes provient en partie du fait que la règle d'elision
de (que) implique de façon simultanée plusieurs facteurs. Les
facteurs sociologiques (sexe, âge, classe sociale, occupation
et éducation) ont une influence mineure sur l'elision de
(que);
la variation stylistique est cependant un facteur pertinent
du conditionnement de l'elision de (que) puisque le style
formel défavorise l'application de cette règle.
L'aspect plus strictement linguistique est l'aspect
le plus important du conditionnement de l'elision de
(que).
Les facteurs qui se sont révélés pertinents sont phonologiques,
-iii-
syntaxiques, lexicaux et discursifs. La fréquence d'elision
de (que) dépend en partie de facteurs syntaxiques; le (que)
est moins souvent élidé dans les relatives que dans les
complétives et les circonstancielles. Dans le contexte suivant
(que),
le contexte phonologique
s'est
révélé un facteur
important du conditionnement. Les occlusives et les fricatives
sibilantes et non-sibilantes sont les plus favorables à
l'elision de (que), suivies des liquides et des nasales,
elles-mêmes suivies des voyelles; le facteur pertinent est
donc la sonorité du segment suivant (que). Il faut cependant
également tenir compte de l'influence des pronoms qui favorisent
plus l'elision de (que) que les autres mots, au moins dans
les complétives. Dans le contexte précédant (que), le contexte
phonologique n'a pas l'importance que lui accorde Sankoff
(1980 a, b); le comportement de certains mots (ex.: penser,
falloir, parce) explique mieux les résultats obtenus dans le
contexte précédant (que). Enfin, certains facteurs discursifs,
comme le nombre de propositions, influencent aussi l'elision
de (que).
Pour rendre complètement compte de l'elision de (que),
l'examen de façon simultanée de plusieurs facteurs est néces-
saire .
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