
-iii-
syntaxiques, lexicaux et discursifs. La fréquence d'elision
de (que) dépend en partie de facteurs syntaxiques; le (que)
est moins souvent élidé dans les relatives que dans les
complétives et les circonstancielles. Dans le contexte suivant
(que),
le contexte phonologique
s'est
révélé un facteur
important du conditionnement. Les occlusives et les fricatives
sibilantes et non-sibilantes sont les plus favorables à
l'elision de (que), suivies des liquides et des nasales,
elles-mêmes suivies des voyelles; le facteur pertinent est
donc la sonorité du segment suivant (que). Il faut cependant
également tenir compte de l'influence des pronoms qui favorisent
plus l'elision de (que) que les autres mots, au moins dans
les complétives. Dans le contexte précédant (que), le contexte
phonologique n'a pas l'importance que lui accorde Sankoff
(1980 a, b); le comportement de certains mots (ex.: penser,
falloir, parce) explique mieux les résultats obtenus dans le
contexte précédant (que). Enfin, certains facteurs discursifs,
comme le nombre de propositions, influencent aussi l'elision
de (que).
Pour rendre complètement compte de l'elision de (que),
l'examen de façon simultanée de plusieurs facteurs est néces-
saire .