DIFFICULTES D’UN EN CLASSE : ENFANT DYSLEXIQUE, ET SUGGESTIONS D’AMENAGEMENTS Rythme et fatigabilité : Chez les enfant dyslexiques, rien n’est automatisé, ils doivent être vigilants pour tout, même pour ce qu’ils connaissent : cela se traduit par un coût au niveau fatigabilité et pénibilité. séquences courtes, temps de pause, progression et programmation ou adaptation permanente. progression adaptée des acquisitions. Attention et concentration : Distractibilité, difficultés de gestion des activités longues, difficultés de gestion des multiples données : le placer devant, au milieu, face au tableau ; répéter les consignes orales, faire verbaliser les consignes par les élèves, consignes simples et courtes. activités courtes. hiérarchiser les tâches et consignes multiples. Mémoire : lui demander peu à la fois autoriser des aides techniques visuelles (tables de multiplications etc..) savoir que ce qu’il a mémorisé peut ne plus être mobilisable, et recommencer régulièrement les mémorisations. créer un aide mémoire qui répertorie ses erreurs au fur et à mesure : utiliser lors de l’écriture ou la correction de phrases. (peut être écrit et imagé). Graphisme, écriture : éviter de lui faire recopier les erreurs, le faire pour lui, sous sa dictée, par exemple. l’aider à se référer à un dictionnaire, un répertoire, son aide-mémoire, à utiliser le correcteur orthographique. Repérage spatio/temporel et organisation : codes de couleurs pour le repérage gauche/droite sur les feuilles (rouge/vert) emploi du temps journalier coloré affiché, ou même individuel. Utiliser des cahiers de même couleur pour distinguer les activités. Barrer sur l’emploi du temps individuel ce qui a été fait, oraliser ce qui reste à faire. copie à partir d’un texte du tableau : donner des textes imprimés (gros caractères) ou faire écrire par un tuteur pour les textes et leçons à apprendre. éviter de faire copier du tableau. Prévoir un modèle de ce qui est à copier sur la table de l’élève avec un cache ligne pour pouvoir suivre plus précisément et copier sans oublis. Copie 1 Mauvais graphisme : taper ses textes d’expression écrite à l’ordinateur, à la machine à écrire, ou utiliser l’imprimerie pour les mettre en valeur (lecture par autrui, affichage, correspondance). ne pas faire écrire l’enfant au tableau devant toute la classe Orthographe : utiliser une notation particulière qui tient compte des progrès. (notation des mots corrects, ou sur 100 etc.) ne pas le laisser corriger seul une dictée. Donner une correction écrite des exercices faits en classe. mener avec lui une recherche sur le pourquoi de ses fautes et ses modes de fonctionnements ne pas pénaliser et noter l’orthographe pour tous les exercices dont elle n’est pas l’objectif principal : copie, maths, expression orale etc… réduire les dictées, varier les préparations en tenant compte des difficultés de l’élève travailler sur les sons complexes contourner le déficit phonologique installé, l’assemblage pas ou mal installé par la constitution d’un lexique orthographique pour l’orthographe grammaticale, entraîner à la triple relecture : sons, lexique, grammaire. Lecture : éviter de lui imposer la lecture à haute voix utiliser les gestes de la méthode de lecture Borel-Maisonny, des techniques de la lecture en couleur de Gattegno. pour que l’enfant comprenne que la lecture n’est pas un instrument de torture mais un outil pour décoder du sens : lui lire, lire à plusieurs, faire des lectures en alternance pour doser la fatigue autoriser le guide ligne (feuille, règle) utiliser des textes imprimés en gros, éventuellement en couleur utiliser des moyens kinesthésiques pour la ponctuation lire les énoncés, les problèmes pour ne pas rajouter des difficultés limiter et aérer l’écrit au tableau en soulignant ou écrivant en couleur les informations principales, en mettant l’accent sur le plan lui donner accès à une médiathèque pour l’utilisation de livres-cassettes, disposer de livres sur CD-Rom, lui enregistrer sur K7. mettre en place des groupes de soutien décloisonnés (activités portant sur les syllabes complexes, la combinatoire, la conscience phonologique) utiliser des logiciels d’entraînement à la lecture rapide des mots entraîner la reconnaissance par adressage et la conscience phonologique Leçons à apprendre : lui donner un texte tapé, sans erreurs, ou lui enregistrer le cours sur K7 sur un texte imprimé, marquer au fluo dans des couleurs différentes, les mots clés, le vocabulaire nouveau etc… 2 Confiance en soi, image de soi : informer les pairs du handicap montrer de l’intérêt pour ses fonctionnements particuliers et ses points forts favoriser l’expression orale et particulièrement dans l’évaluation des connaissances favoriser l’accès à l’informatique (correcteur orthographique) analyser ensemble de temps en temps les progrès et ce qui lui manque encore pour progresser davantage. établir une bonne collaboration avec la famille et les partenaires extérieurs ne pas lui proposer des activités isolées, mais proposer des activités qui lui sont adaptées à tout un groupe. l’aider à organiser son cartable, sa table puis progressivement passer à des guides techniques chronologiques imagés. (tutorat possible). Remarque : dans le cadre d’un Projet Personnalisé de Scolarisation, le projet pédagogique individuel peut être adapté au plus prêt des besoins de l’enfant. 3