La cellule pariétale va sécréter l’acide dans l’estomac via une pompe à proton stimulée par la
gastrine et par stimulation vagale.
Elle possède des récepteurs muscariniques M1 et à la gastrine (G) (stimulation indirecte par la
sécrétion d’histamine).
L’activation du récepteur histaminique H2 va provoquer une augmentation d’AMPc intracellulaire
qui va activer la pompe à proton et diminuer le pH gastrique.
La muqueuse gastroduodénale saine est capable de résister à des agressions tant exogènes
qu’endogènes.
Cette tolérance est le fait de protections naturelles représentées par :
- Le mucus
- Les bicarbonates
- Les cellules épithéliales superficielles
- Les prostaglandines
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II. Classification des antisécrétoires gastriques
- Antihistaminiques H2
- Inhibiteurs de la pompe à proton (IPP)
- Anticholinergiques
- Les analogues de la prostaglandines
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1.Les antihistaminiques H2
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Très utilisés dans le traitement de l’ulcère gastro-duodénal. Le chef de file des anti-H2 est la
Cimétidine (TAGAMET®).
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Propriétés
-Blocage des récepteurs H2 de la cellule pariétale gastrique —> réduction de la sécrétion acide par
réduction histamine induite.
-Effet rapide mais bref (pH > 4 pendant 6h)
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Indications
-Ulcère duodénal ou gastrique évolutif (stress, mdts)
-Prévention des rechutes d’ulcère duodénal
-Oesophagite par RGO
-Hémorragies de la maladie ulcéreuse (formes injectables, plus rapide et meilleure
biodisponibilité)
-Syndrome de Zollinger-Ellison
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Précaution d’emploi :
- Eviter chez la femme enceinte
- Diminuer la concentration pour la forme injectable
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Principaux représentants :TAGAMET et AZANTAC (Ranitidine) sont les plus utilisés.
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