- IVA : Infiltration des organes de voisinage (vessie ou rectum)
- IVB : Extension au-delà du pelvis, adénopathies inguinales ou lombo-aortiques
comprises.
Ces lésions sont globalement de mauvais pronostic. Elles ont cependant un pronostic
hétérogène. Au sein même du stade IVB, sont regroupées des maladies métastatiques pour
lesquelles la prise en charge est purement palliative et d’autres, « limitées » à une extension
régionale (adénopathies lombo-aortiques par exemple) et pour lesquelles un traitement à visée
curative peut être envisagé. Les taux de survie globale à 5 ans sont classiquement médiocres :
45% pour les stades III, 20% pour les stades IVA et 5% pour les stades IVB 5, nettement
inférieurs aux stades plus précoces (voir figure électronique 1, 75% pours les IB2 ; 65 et 75 %
pour les stades IIA et IIB respectivement). Ces chiffres sont cependant anciens, et seront
probablement revus à la hausse avec les avancées thérapeutiques récentes.
BILAN PRETHERAPEUTIQUE
Il ne diffère pas du bilan proposé pour les lésions de stade IB2 et II. L’IRM pelvienne reste
l’examen de référence pour l’analyse de l’extension locale de la lésion. Sur les images en
séquence T2, les cancers du col apparaissent comme des masses de signal intermédiaire,
généralement plus élevé que le stroma cervical, ce qui permet de repérer aisément une
infiltration paramétriale (voir figure 2a). En séquence T1, la tumeur est plus difficile à
visualiser, apparaissant en isosignal. L’IRM permet de mesurer la lésion dans les 3
dimensions. Dans les cas de tumeur très avancée, elle permet aussi de repérer une infiltration
de la paroi postérieure de la vessie, ce qui ne suffit pas à classer la lésion comme de stade
IVA, puisqu’une preuve histologique est nécessaire, et donc la réalisation de biopsies lors
d’une cystoscopie (voir figure 2b). Concernant la recherche d’adénopathie métastatiques, la