Exercice 1 : O1 Déterminer le périmètre et l’aire du secteur hachuré sachant que . les trois cercles ont un même rayon R O2 O3 Exercice 2 : P Q Q O A On donne OA = 4 cm et une mesure de l’angle QOA = α rad. 1. Déterminer en fonction de α l’aire A(α) du domaine hachuré. 2. Déterminer α en radians et en degrés pour que A(α) = 4 cm2. Exercice 3 : E H D B Sur la figure ci-contre, ACDE est un carré et le triangle ABC est équilatéral. \ 1. Déterminer une mesure de l’angle BEH. ³π´ √ 2. Calculer BH et en déduire que tan =2− 3 12 A C Exercice 4 : 1. Démontrer les relations suivantes en précisant leurs conditions de validité : a. 1 + tan2 (x) = 1 cos2 (x) b. 1 + 1 1 = sin 2 (x) tan2 (x) 2. Suffit-il de se donner tan (x) pour connaître cos (x) (ou sin (x)) ? ³π´ ³π´ et cos . 12 12 4. Dans l’exercice de la méthode d’Hipparque on a établi que cos (2x) = 2 cos2 (x) − 1. Retrouver les résultats ci-dessus. 3. Application : en utilisant le résultat obtenu dans l’exercice précédent, déterminer sin 1 Exercice 1 : π \ \ 1. O1 O2 = O2 O3 = O1 O3 = 2R. Le traingle O1 O2 O3 est donc équilatéral et O\ . 1 O2 O3 = O2 O3 O1 = O3 O1 O2 = 3 π Ils interceptent donc sur chaque cercle un arc dont la longueur est R. 3 La longueur totale du secteur hachuré est donc de πR. π 2. L’aire recherchée est s’obtient en retranchant l’aire des trois secteurs angulaires (d’angle au centre ) à l’aire du triangle 3 équilatéral O1 O2 O3 . √ 3 La base du triangle mesurant 2R, sa hauteur mesurera 2R × (Pythagore ou trigo) et son aire 2 à à √ ! √ ! √ 1 1 3 3 A1 = 2R × 2R × × ⇒ A1 = 2R × 2R × × = R2 3 2 2 2 2 L’aire d’un secteur angulaire intercepté par un angle x se calcule par proportionnalité : Angle (en radians) Aire (en unité d’aire) Ici, pour x = 2π πR2 πR2 × x R2 × x x avec A(x) = ⇒ A(x) = A(x) 2π 2 ³√ √ π R2 × π R2 × π π´ 3− on obtient A2 = . L’aire recherchée vaut donc A = A1 −3A2 = R2 3−3× ⇒ A = R2 3 6 6 2 Exercice 2 : 1. Un propriété bien connue du cercle : la droite (OQ) , perpendiculaire à la corde [AP ] passe son milieu (c’est sa médiatrice). On peut sans problème utiliser directement cette propriété du cercle qu’il est cependant facile de démontrer. \ [ ont même mesure ; il en est donc de même En effet :le triangle OP A étant évidemment isocèle, les angles OP Q et OAQ \ [ pour P OQ et QOA . Les triangles OQA et OP A sont donc isométriques (deux côtés un angle) d’où AQ = QP. Dès lors AQ = QP ⇒ Q appartient à la médiatrice de [AP ] et de même AO = OP donc O appartient à la médiatrice de [AP ] .Cette médiatrice est donc bien la droite (OQ) . Ainsi, les triangle OIA et OIP étant isométriques, leurs aires sont égales. L’aire du secteur angulaite QOP , qui s’obtient en ajoutant l’aire du triangle OIP et l’aire du secteur angulaire hachuré est \ (dont une mesure, isométrie oblige vaut donc la même que celle du secteur angulaire intercepté par l’angle au centre QOP 22 × α α). Cette aire vaut (voir exercice précédent A(α) = ⇒ A(α) = 2α 2 2. Ainsi A(α) = 4 si et seulement si α = 2 rad et en degrés α = 2 × 180 360 donc α = π π ◦ Exercice 3 : \ et ABE \ ont même mesure. La somme des angles du triangle AEB valant π, on a : ABE étant isocèle, les angles AEB \ \ 2AEB \ = π ⇒ AEB \ = π − BAE BAE+ 2 ⎧ π \ + BAE \= ⎨ CAB 2 ⇒ BAE \= π −π = π Or \= π ⎩ CAB 2 3 6 3 π π− 6 = 5π puis que BEH \= \= π \ = π − AEB \ ⇒ BEH On en déduit que AEB 2 12 2 12 √ a 3 2. Soit a le côté du carré (donc AC = CD = DE = EA = a) La hauteur du triangle équilatéral vaut 2 à à √ √ ! √ ! a 3 2− 3 3 On en déduit que BH = a − ⇒ BH = a 1 − ⇒ BH = a 2 2 2 2 ³ ´ ³ ´ \ = BH ⇒ tan π = et dans le triangle rectangle EBH, tan BEH EH 12 a à √ ! 2− 3 √ ¢ ¡ ³π´ 2 √ a 2− 3 2 = tan × ⇒ =2− 3 a 2 a 12 2 Exercice 4 : 1. a. On sait que pour tout réel x 6= Ainsi, pour tout réel x 6= sin (x) π + kπ, tan(x) = 2 cos (x) sin2 (x) sin2 (x) π cos2 (x) + sin2 (x) 2 (x) = 1 + + kπ, tan2 (x) = ⇒ 1 + tan = . 2 cos2 (x) cos2 (x) cos2 (x) Or cos2 (x) + sin2 (x) = 1 π 1 + kπ, 1 + tan2 (x) = 2 cos2 (x) π Propriété qui est donc valable pour x 6= + kπ (ne jamais diviser par 0) 2 sin (x) 1 π et est définie dès lors que tan(x) est définie et non nulle, c’est à On a encore, pour tout réel x 6= , tan(x) = 2 cos (x) tan(x) π dire pour x différent de + kπ ( tan définie) et différent de kπ (non nulle). 2 1.b. On a donc, pour tout réel x 6= Dès lors, cos2 (x) sin2 (x) + cos2 (x) 1 cos (x) 1 1 = 1 + = = = ⇒1+ sin (x) tan(x) sin (x) tan2 (x) sin2 (x) sin2 (x) cos (x) On en déduit comme ci-dessus que 1 + 1 π 1 = pour x 6= + kπ et x 6= kπ. 2 tan2 (x) sin2 (x) 2. La donnée de la tangente ne suffit pas car 1 + tan2 (x) = r r ou cos (x) = − (x) ⇒ cos2 (x) = 1 1 + tan2 (x) 1 . Pour une même tangente, deux angles sont possibles. 1 + tan2 (x) v ³π´ u h πi π 1 3. sachant que ∈ 0, , son sinus et son cosinus sont positifs. Ainsi, cos =u t π 12 2 12 1 + tan2 ( ) 12 √ √ ¢2 √ ¡ π π π Or tan( ) = 2 − 3 ⇒ tan2 ( ) = 2 − 3 donc tan2 ( ) = 7 − 4 3 12 12 12 √ √ π 1 8+4 3 1 √ √ ¢ en multiplant par la quantité conjuguée. √ ¢ ¡ ¡ = Donc 1 + tan2 ( ) = 8 − 4 3 et = π 12 8−4 3 8−4 3 8+4 3 1 + tan2 ( ) 12 p√ p r√ √ √ ³π´ ³π´ ³π´ 3+2 3+2 3+2 2− 3 1 cos et de même sin et cos = ⇒ = = = Ainsi, π 4 12 4 12 2 12 2 1 + tan2 ( ) 12 ³π´ ³ ´ 1 + cos 1 + cos (2x) π 6 . 4. cos (2x) = 2 cos2 (x) − 1 ⇒ cos2 (x) = donc cos2 = 2 12 2 √ 3 p √ √ ³π´ ³ π ´ 1+ ³ π ´ 2 + √3 ³π ´ 3 2+ 3 2 2 2 Or cos = donc cos = ⇒ cos = ⇒ cos = 6 2 12 2 12 4 12 2 p √ √ ³π´ ³π´ ³π´ ³ π ´ 2 − √3 2+ 3 2− 3 Puis sin2 = 1 − cos2 =1− ⇒ sin2 = ⇒ sin = 12 12 4 12 4 12 2 Donc cos (x) = 1 1 + tan2 (x) 1 cos2 3