Parmi tous mes livres (ci-dessous), je vous offre « 50 ans et Alors ! »

Parmi tous mes livres (ci-dessous), je vous offre
« 50 ans et Alors ! »
Docteur David ELIA
50 ans, et alors !
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DU MÊME AUTEUR
Andropause : L
E
D
ALA
EDD 2002
D
H
E
A
L
A JEUNESSE SUR ORDONNANCE
?
First Editions, 2002
50
ANS AU NATUREL
!
Edition R. Laffont, 2001.
50
ANS
,
VIVE LA VIE
!
Guide pratique de la périménopause et de la ménopause,
Filipacchi, 2000.
G
UIDE DE LA FEMME BIEN DANS SON CORPS
,
Marabout, 1999.
V
IAGRA
,
MODE D
EMPLOI
Edition R. Laffont, 1998
L
A
C
ONTRACEPTION
,
LE MEILLEUR CHOIX POUR LE MOINDRE RISQUE
,
Editions Minerva, 1998
L
E
B
ONHEUR A
50
ANS
,
Edition R. Laffont, 1997
L
E
P
OIDS
,
TF1 Editions, 1996
C
OMMENT RESTER JEUNE APRES
40
ANS
,
VERSION FEMMES
TF1 Editions, 1995
C
OMMENT RESTER JEUNE APRES
40
ANS
,
VERSION HOMMES
TF1 Editions, 1995
L
E SEIN
TF1 Editions, 1993
E
NCORE PLUS FEMMES
Lattès, 1993
C
OMMENT RESTER JEUNE APRES
40
ANS
TF 1 Editions, 1991
P
OUR LA PASSION DES FEMMES
Balland, 1990
L
A FEMME ET SON
C
ORPS
,
1
000
REPONSES
(
AVEC
G.
D
OUCET
)
Hachette, 1989
U
N
P
REMIER
A
MOUR
Fixot, 1989
L
A
V
IE
,
L
’A
MOUR RACONTES AUX ENFANTS
Edition
o
1/Parents, 1988
G
UIDE PRATIQUE DE LA VIE DU COUPLE
(
AVEC LE
D
R
J.
W
AYNBERG
)
Filipacchi, 1988
G
UIDE
OK,
V
OTRE CORPS
,
L
AMOUR ET LA SANTE
,
(
AVEC
M
AGDA
D
ARLET
)
Edipresse, 1988
50
ANS
,
VIVE LA VIE
!
Edition
o
1/Parents, 1986
F
EMMES POUR TOUJOURS
:
LA MENOPAUSE OUBLIEE
(
AVEC
G.
D
OUCET
)
Hachette-Pratique, 1984
J’
ACCOUCHE EN SECURITE
Ramsay, 1982
L
ES
H
OMMES
,
TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SANS OSER LE
DEMANDER
Orban, 1981
L
E
J
OURNAL DE MA GROSSESSE
(
AVEC
C.
S
INGER
)
Hachette, 1980
L
A
C
ONTRACEPTION
Hachette, 1979
L
A
S
TERILITE ET SES
R
EMEDES
Hachette, 1977
L
A
P
ILULE ET LE
S
TERILET EN
10
LEÇONS
Hachette, 1975
© DAVID ELIA, 2003
P
OUR UNE ATTITUDE VOLONTARISTE
La vie — notre vie — est le bien le plus précieux. Un lieu commun ? Certes. Mais
chacun de nous en prend conscience vers quarante ans. Que nous soyons femme ou
homme, c’est à cet âge que nous commençons de considérer notre santé comme un
capital. Finies les insouciances de nos vingt ans. Le corps était alors indestructible, la
vie allait de soi et l’on était d’autant plus sourd aux messages de prévention que l’on
savait son corps corvéable à merci. Fumait-on un paquet de cigarettes par jour ?
Buvait-on plus que raisonnablement ? Oubliions-nous de dormir ? Peu importait. Le
corps encaissait, n’envoyait aucun signal d’alerte, se « refaisait » rapidement.
À trente ans l’on est toujours jeune, certes, mais progressivement, alors que l’on
s’avance vers la quarantaine, le corps donne ses premiers signaux d’alerte. L’on est
moins résistant, la tablette de chocolat, engloutie en quelques minutes, s’affiche
obstinément dès le lendemain sur la balance !
Quarante ans. Il y a encore quelques siècles, c’était l’âge auquel il convenait de
mourir. Notre espérance de vie a littéralement explosé en ce vingtième siècle puisque
— homme ou femme, avec un avantage de quelques années pour les femmes — c’est
entre soixante-dix et quatre-vingts ans que nous nous éteignons en ce début de
XXI
e
siècle.
Quarante ans, c’est l’âge du premier bilan. Bilan de santé plus sérieux pour les
femmes que pour les hommes. En effet, le corps féminin, investi de sa mission de
reproduction, est plus sujet à « pannes » que le corps masculin. Le cycle ovarien dont
la finalité de reproduction est évidente, entame sa dernière décennie de
fonctionnement. La périménopause s’affiche en moyenne vers l’âge de quarante-cinq
ans. Elle dure près de cinq ans pour se terminer en ménopause, arrêt définitif du
fonctionnement ovarien. Cette privation progressive des hormones sexuelles
féminines ne va pas sans conséquences. Ce cap, ce fameux « retour d’âge », rythme
bruyamment cette dizaine d’années et, à moins que la femme ne s’en préoccupe, va
considérablement accélérer le processus de vieillissement de son corps mais aussi,
pour beaucoup, de son intellect.
Rien de vraiment équivalent chez l’homme : l’andropause existe, certes, mais de
façon plus discrète, moins destructrice, moins agressive. Nous en reparlerons, bien
sûr.
Mais préserver sa jeunesse et sa santé ne saurait être qu’une histoire d’hormones
sexuelles. Même si la carence hormonale ovarienne ou testiculaire explique nombre
de dégradations physiques, il ne faut pas oublier d’autres facteurs activateurs du
vieillissement humain, tels que par exemple les maladies et agressions microbiennes,
la suralimentation ou plutôt la « mal-bouffe », le tabagisme et l’alcoolisme ainsi que
la plupart des toxicomanies. D’autre part, nous ne sommes pas égaux en terme de
longévité. En effet, dès notre naissance, notre vitesse de vieillissement est déjà
programmée. Avez-vous remarqué comme certains individus ne portent pas leur âge
alors que d’autres... ! Cette faculté que certains ont de lutter contre l’effet des années
est génétiquement déterminée. Il existe des gènes, localisés sur certains de nos
chromosomes, ayant pour propriété de réguler nos phénomènes d’usure et de lutte
contre le temps. Des recherches tentent aujourd’hui de les identifier. Dès lors, il n’est
pas fou d’imaginer que, par thérapie génique, nous puissions modifier notre
patrimoine génétique afin, tout simplement, d’allonger notre espérance de vie.
D’autre part, de très nombreuses maladies — hypertension artérielle, infarctus,
cancers, diabète... — participent elles aussi d’une prédisposition génétique.
L’identification des gènes « codants » pour ces maladies permettra sans doute très
rapidement — dans les vingt années à venir — de « corriger » ces gènes avec des
conséquences évidentes de longévité.
Lectrice, lecteur, je vous sens heureux à la perspective de ces thérapies géniques du
futur mais secrètement frustrés quant aux possibilités actuelles de lutter contre les
effets du vieillissement. Restez optimistes : avoir une prédisposition génétique à
vivre vieux ou à être protégé contre telle ou telle maladie plus ou moins mortelle, ne
suffit pas. Par contre, ce que vous faites, ce que vous ferez de votre corps est
déterminant car, pour « exprimer » la protection ou, au contraire, l’exposition à la
maladie, tel ou tel gène de vos chromosomes a le plus souvent besoin de votre
« aide ». Prenons un exemple : imaginons que vous êtes porteur, sans le savoir, d’un
gène codant pour le cancer du poumon. La plupart du temps, cette maladie ne pourra
être réalisée que si vous aidez votre prédisposition génétique par un fort tabagisme.
Sans tabac, le gène prédisposant aurait peut-être — mais pas toujours — « oublié »
d’exprimer cette maladie le plus souvent mortelle.
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