Agence Française
de Développement
Appui à la Gestion des
Connaissances (AGC)
Direction de la Stratégie
Département de la Recherche
5, rue Roland Barthes
75012 Paris / France
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Editorial
Département de la Recherche n° 49
novembre 2007
Une revue mensuelle des publications sur le développement
Dans ce numéro
DDEEFFIISS MMOONNDDIIAAUUXX
Culture
Femmes
GGEEOOGGRRAAPPHHIIEESS
Tunisie
Pakistan
OORRGGAANNIISSAATTIIOONNSS
Coopération canadienne
UEMOA
DDEEBBAATTSS SSUURR LLAAIIDDEE Les acteurs
méconnus du développement Les nou-
veaux acteurs du financement de la santé :
quel impact pour un chouchou des bailleurs ?
Prendre au sérieux les pratiques des déve-
loppeurs : une étape nécessaire de l’analyse
critique des interventions ONG ?
AA NNEE PPAASS MMAANNQQUUEERRLes voleurs de
rêves Rapport 2007 : la situation des droits
humains dans le monde L’Himalaya « nou-
velle frontière » de la Chine
La Conférence de la convention cadre
des Nations unies sur les
Changements Climatiques (CCNUCC)
a lieu à Bali (Indonésie) du 3 au
14 décembre. L’enjeu de cette conféren-
ce est de taille. Celle-ci devrait lancer les
négociations pour la mise en place, au
plus tard en décembre 2009, de la
deuxième phase (2013-2017) du
Protocole de Kyoto qui expire en 2012.
L’ordre du jour comporte le projet à long
terme de lutter contre le réchauffement
de la planète, réglementer le marché du
carbone et favoriser le transfert de tech-
nologies en matière d’énergie et d’envi-
ronnement. Une fois mis en place, ce
dispositif assurerait à chaque nation sa
propre croissance économique et la lutte
contre la pauvreté tout en garantissant la
protection du climat.
Durant le second semestre de cette
année, pas moins de cinq rencontres
internationales ont été organisées pour
préparer Bali. Tout le monde est
conscient qu’il n’y pas de droit à l’erreur
tant les rapports concernant l’état de la
planète et le réchauffement climatique
sont alarmants. Cependant, des diver-
gences importantes semblent persister
quant aux mesures que l’humanité entiè-
re doit s’imposer pour éviter les pires
calamités qui se profilent à l’horizon
2100. Si une majoride pays semblent
favorables à un compromis prévoyant
une limitation progressive du rejet de
CO2 dans la stratosphère, les Etats-
Unis, tout en étant d’accord pour « accé-
lérer » le dispositif de Kyoto, sont à la
tête d’un mouvement qui préconise une
approche technologique sans aucune
contrainte d’ordre économique.
Afin d’éviter tout risque d’échec de Bali et
prenant acte des rapports du Groupe
d’experts intergouvernemental sur l’évo-
lution du climat (GIEC), le Secrétaire des
Nations unies tente de mettre chacun
devant ses responsabilités en appelant à
une action internationale concertée pour
parvenir à un accord en 2009. Dans le
même ordre d’idée, le Secrétaire exécu-
tif de la CCNUCC a souligné que « les
économistes ne peuvent ignorer le
réchauffement climatique, les fonds
consacrés à ce problème demeurent
insuffisants et il y a moyen d’investir dans
les pays en développement sans porter
préjudice au climat ».
Aujourd’hui, le bat ne fait que s’ampli-
fier autour du processus de réchauffe-
ment climatique que rien ne semble pou-
voir inverser, du moins arrêter. Inutile
donc de s’étonner que certains soient
tentés de jouer les « apprentis sorciers »
en faisant la promotion de l’idée de Paul
Joseph Crutzen (Prix Nobel de chimie)
selon laquelle il suffit d’envoyer des mil-
lions de tonnes de souffre dans la strato-
sphère pour former un voile filtant les
rayons solaires qui servirait à contrôler la
température sur Terre. Cette thèse est
heureusement tempérée par de nom-
breux scientifiques faisant état de dégâts
collatéraux incommensurables. Pour
l’heure, il est urgent que tout le monde se
rende à Bali avec la ferme intention de
décider en commun la protection du cli-
mat...
HL
Un « climat » de confiance pour Bali
« tragédie de la croissance » pour caractériser les perfor-
mances économiques à long terme de l'Afrique. En fait, le
revenu el moyen par habitant en Afrique subsaharienne
n'a pratiquement pas augmenté entre 1960 et 2000. Ce
résultat est largement imputable à la piètre performance
des économies africaines entre 1974 et 1994. La question
centrale que pose ce rapport est la suivante : dans quelle
mesure les problèmes de gouvernance de l'Afrique sub-
saharienne ont-ils un lien avec le patrimoine culturel des
Etats africains ? Dans ce cas, le terme « culturel » s'ap-
pliquant à « l'ensemble des croyances coutumières et
valeurs immuables que se transmettent les ethnies de
génération en génération ». En fait, la piètre performance
économique de l'Afrique subsaharienne doit être reliée à
des facteurs qui n'ont rien à voir avec la géographie
puisque les pays qui ont des ressources naturelles sem-
blent encore moins performants que les autres. C'est dans
l'histoire particulière de ce continent et la manière dont
s'est construit son environnement institutionnel que l'au-
teur a trouvé des pistes menant à une meilleure compré-
hension de l'actuelle « tragédie de la croissance » africaine.
L’article
Pour ne plus entendre parler de la « culture
traditionnelle »
Douglas, M., Revue du Mauss, n° 29, 39 p., 2007
Cet article présente une réflexion de grande portée sur les
racines de la pauvreté, qui passe par une déconstruction
systématique de la notion de culture traditionnelle. Selon
l'auteur, ce n’est pas la « culture traditionnelle » qui est
responsable de la pauvreté – ne serait-ce que parce que
« la » culture traditionnelle n’existe pas. Au sein de chaque
culture, quatre tendances générales (hiérarchiques, entre-
preneuriales, contestataires, apathiques) seraient à l’origi-
ne du bloquage économique. M. Douglas en fait la
démonstration dans sa théorie de la culture. Si cette thèse
est connue dans les pays anglo-saxons, elle est présen-
tée en France, pour la première fois, dans cet article
l’auteur tente de déconstruire également la notion de pau-
vreté.
L’ouvrage
L'Afrique des associations : entre culture et
développement
Benoist, J., Diop, M. C, 2007, 295 p.
Face aux dérives de la mocratie représentative et aux
abus des pouvoirs totalitaires, la voie associative propose,
et souvent met en œuvre des solutions innovantes tant au
niveau du quotidien le plus modeste que des grandes
questions sociales. Son importance croissante, sa position
centrale dans bien des domaines comme la santé, l'envi-
ronnement, le développement et la culture en font le che-
min privilégié d'expression de la parole et d'appropriation
de l'action. Elle n'est cependant connue que de façon
assez superficielle. L'ambition de cet ouvrage, conçu lors
d'une rencontre internationale tenue à Bamako, n'est pas
seulement de revisiter la question du « développement »,
à travers les contraintes du terrain, en retenant comme
points d'entrée les pratiques associatives et les stratégies
identitaires. Elle est consiste aussi à établir un pont entre
les associations et le monde universitaire en vue de propo-
ser un éclairage novateur dans une perspective d'action.
Les les fondamentaux, mais aussi les insuffisances des
associations sont mis en lumière dans ce livre : ferment
pour le changement social, mode privilégié d'articulation
entre les migrants et leurs pays d'origine, elles sont aussi
caution des illusions de la « participation communautaire »,
une suspicion de dérives financières, voire de captation de
l'aide internationale.
Le rapport web
Is Culture an Obstacle to African Economic
Development ?
Platteau, J.-P., 2007, 51 p.
Un des traits les plus marquants et les plus troublants de
l'évolution de la croissance économique de l'Afrique sub-
saharienne depuis la fin de la seconde guerre mondiale
réside dans la divergence existant entre les revenus afri-
cains et les revenus obtenus dans d'autres régions de l'hé-
misphère Sud. Easterly et Levine (1997) ont parlé de la
Culture
AFD - RCH / AGC Kaléidoscope 49 novembre 2007
Défis mondiaux
culturelles peuvent perpétuer l’exclusion sociale et la dis-
crimination de génération en génération, les stéréotypes
sexistes continuent d’être acceptés sans aucune remise
en cause.
L’article
Développement et discrimination sexuelle : une
bataille à gagner
Jüntting, J., Morrisson, C., L’observateur de l’OCDE,
254, pp. 29-31, 2006
On estime souvent dans le monde en développement que
la discrimination est surtout une question d'ordre moral et
doit par principe être rejetée. Mais on néglige souvent l'im-
pact économique des restrictions à la participation des
femmes à l'économie. La question reste cruellement igno-
rée dans les régions pauvres du monde la discrimina-
tion et la répression ont souvent de profondes racines cul-
turelles et religieuses. Or, le succès avec lequel les pays
en développement intègreront les femmes dans la popula-
tion active déterminera dans une très large mesure leur
niveau de compétitivité dans l'économie mondiale. Pour
comprendre les causes de cette situation, le Centre de
Développement de l'OCDE a développé un nouvel outil, la
base de données Egalité homme-femme, Institutions et
Développement (EID), qui recense et analyse les obs-
tacles au développement économique des femmes. Cette
étude couvre 162 pays et comprend une série exhaustive
de 50 indicateurs sur diverses sources de discrimination
sexuelle.
L’ouvrage
Femmes et islamisme
Confluences méditerranée, 2007, 202 p. - Cote H8.071
Cet ouvrage pose la question des relations difficiles entre
femmes, féminisme et islamisme. Il fait le pari de la com-
plexité en multipliant les exemples. Dans cette analyse du
statut de la femme dans les sociétés musulmanes, l’auteur
souligne que l'évolution des droits de la femme ne peut se
faire qu'en poursuivant une bataille ardente et obstinée
pour la démocratie.
Le rapport web
La situation des enfants dans le monde 2007 :
femmes et enfants - Le double dividende de l’égalité
des sexes
United Nations International Children’s Fund, 2007, 160 p.
Ce rapport examine la discrimination et la marginalisation
auxquelles se heurtent les femmes tout au long de leur vie
et définit les mesures à prendre pour éliminer la discrimi-
nation et favoriser l’autonomisation des femmes et des
filles. Il analyse d’abord la situation actuelle des femmes et
explique ensuite en quoi l’égalité des sexes favorise la réa-
lisation de tous les Objectifs du Millénaire pour le dévelop-
pement (OMD). Comment les investissements alisés en
faveur des droits des femmes seront-ils à terme double-
ment rentables pour faire progresser les droits des femmes
aussi bien que ceux des enfants ? Malgré d’importants pro-
grès réalisés depuis l’adoption par l’Assemblée générale
des Nations Unies en 1979 de la Convention sur l’élimina-
tion de toutes les formes de discrimination à l’égard des
femmes, la discrimination sexiste reste omniprésente dans
toutes les régions du monde. Elle se manifeste par la pré-
férence accordée aux fils plutôt qu’aux filles, par les possi-
bilités restreintes d’études et de travail imposées aux filles
et aux femmes et par des formes de violence sexiste
caractérisée (violences physiques et sexuelles, etc.).
D’autres formes, moins apparentes, de discriminations
sexistes peuvent avoir des effets tout aussi destructeurs.
Lorsqu’elle est institutionnalisée, la discrimination est plus
difficile à mettre en évidence et à combattre. Les traditions
AFD - RCH / AGC Kaléidoscope 49 novembre 2007
Femmes
Défis mondiaux LAGENDA
11-15 novembre 2007 - 20ème Congrès mondial
de l’énergie, Commission européenne, Rome, Italie
19-20 novembre 2007 - Convention de l’évaluation
de l’impact sur l’environnement, CEE/UN, Genève,
Suisse
20 novembre 2007 - Journée mondiale de l’enfance
25 novembre 2007 - Journée internationale pour
l’élimination de la violence à l’égard des femmes,
Nations-Unies
1er décembre 2007 - Journée mondiale de lutte
contre le SIDA, Nations-Unies
2 décembre 2007 - Journée internationale pour
l’abolition de l’esclavage.
3-14 décembre 2007 - Conférence des Nations
Unies sur le changement climatique, Bali,
partenaires tels que listés dans le document de stratégie
sur l'IEVP. Celle-ci est fondée sur une combinaison de
trois éléments - Les caractéristiques institutionnelles, éco-
nomiques, sociales, culturelles et environnementales de
l'espace de coopération - La stratégie des programmes en
cours ou à venir dans l'aire méditerranéennes - Les finali-
tés et les objectifs de la composante de coopération terri-
toriale de l'IEVP. Bref, l'objectif général du programme est
de contribuer à la promotion d'un processus de coopéra-
tion durable et harmonieuse dans le bassin méditerranéen
en traitant les questions communes et en mettant en
valeur son potentiel endogène.
L’article
Impacts de la salinité sur l'efficience technique de
l'agriculture irriguée : application au cas des oasis
de Nefzaoua en Tunisie
Belloumi, M., Matoussi, M. S., Economie et prévision,
177, 2007, pp. 77-89
Le secteur « palmier dattier » joue un rôle très important
dans les régions de Nefzaoua au sud tunisien sur le plan
social, économique et écologique. Les oasis sont le seul
lieu viable dans cet environnement désertique. Les eaux
souterraines constituent l'unique source d'irrigation.
Celles-ci proviennent principalement de deux nappes : la
nappe du Complexe terminal et la nappe du Continental
intercalaire. La surexploitation de ces nappes a fait pro-
gressivement augmenter la salinité des eaux d'irrigation
et plusieurs forages ont vu leur débit chuter. Le phénomè-
ne de salinité a affecté très sensiblement l'efficacité tech-
nique des exploitations agricoles et duit ainsi la produc-
tivité des oasis. L'objectif majeur de cette recherche
consiste à estimer les élasticités des facteurs de produc-
tion des dattes et la détermination des variables explica-
tives des scores d'efficience technique des exploitants
agricoles dans les oasis du sud tunisien. Les résultats
pourraient aider les responsables des ressources en eau
à concevoir des politiques susceptibles d'améliorer la pro-
ductivité et surtout de promouvoir une gestion durable du
système aquifère du Sahara septentrional afin d'assurer
la survie de toute cette gion.
L’ouvrage
La doctrine administrative fiscale en Tunisie
Gadhoum, O., 2007, 312 p. - Cote PTN.013
Oeuvre de l'administration fiscale, la doctrine administrati-
ve a pour principal objectif d'uniformiser l'application du
droit fiscal. Elle constitue une soupape utile permettant des
aménagements ponctuels et rapides. Il arrive que l'admi-
nistration exagère le rôle de la doctrine administrative par
des notes qui ne font qu'encombrer cette dernière et qui,
en réalité, dopent les agents de l'administration par des
interprétations abusives de la loi. Nécessaire à la vie admi-
nistrative et utile aux bureaux qui ne semblent appliquer la
loi qu'éclairée par elle, mais inconnue le plus souvent jus-
qu'au jour où elle lui est appliquée, la doctrine administra-
tive met au défi le juriste. ritable nébuleuse juridique, la
doctrine administrative est aussi de ce point de vue problé-
matique. Au regard du principe de légalité seul le législa-
teur est compétent en matière fiscale. Dans un Etat démo-
cratique le pouvoir réglementaire en matière fiscale est
vigoureusement contesté. Que dire alors d'une administra-
tion qui ne dispose d'aucun pouvoir normatif propre dans
la mise en oeuvre de la règle de droit fiscal ? La survivan-
ce du rôle historique de l'administration fiscale tunisienne
semble conduire cette dernière à produire une doctrine qui
supplante la législation fiscale et a des effets pervers,
notamment, sur les fondements de l'Etat de droit.
(l’Editeur)
Le rapport web
Coopération transfrontalière dans le cadre de la
Politique européenne de Voisinage et de Partenariat
(IEVP) : programme de bassin maritime Méditerranée
Commission européenne, 2007, 90 p.
Le Programme de Bassin Maritime Méditerranée 2007-
2013 constitue l'ossature nécessaire à la mise en oeuvre
des activités de coopération transfrontalière dans le
contexte politique européen de voisinage. Son but est de
développer une aire de prospérité et de bon voisinage
entre les Etats membres de l'Union européenne et les pays
Tunisie
AFD - RCH / AGC Kaléidoscope 49 novembre 2007
Géographies
doivent donc mettre en œuvre leur considérable influence
pour persuader les généraux de se retirer et d’accepter
une transition démocratique grâce à des élections parle-
mentaires puis présidentielles libres et justes.
L’article
Resolving the Pakistan - Afghanistan stalemate
Rubin, B., Siddique, A., 2006, 20 p.
Ce rapport s'intéresse autant à l'histoire qu'à la situation
actuelle de la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan qui
se caractérise par des conflits relatifs aux territoires qui
longent cette même frontière. Il affirme que l'Afghanistan,
le Pakistan, ainsi que les régions avoisinantes auraient
intérêt à reconnaître l'existence d'une frontière ouverte
entre les deux pays. Cette reconnaissance permettrait de
garantir les droits civiques de l'ensemble des Pashtouns
en tant que citoyens de l'un ou l'autre des deux Etats. Ceci
devrait leur permettre de communiquer, faire du commer-
ce, et développer leur propre économie et leur propre cul-
ture. Le règlement de cette question favoriserait le renfor-
cement de la démocratie dans les deux Etats et faciliterait
aussi bien l'accès du Pakistan à l'Asie centrale que l'ac-
cès de l'Afghanistan à la mer. Il contribuerait également à
la diminution des tensions ethniques intérieures et au ren-
forcement de l'unité nationale dans chacun des pays. Cela
requiert cependant de difficiles changements d'attitude au
sein des deux pays, à savoir un retournement de l'hostilité
qui prévaut dans les relations entre les deux gouverne-
ments depuis 60 ans.
L’ouvrage
Military Inc.: Inside Pakistan's Military Economy
Siddiqa, A., 2007, 304 p. - Cote PKK.005
Le Pakistan est l'allié stratégique des Etats-Unis dans la
guerre menée contre le « terrorisme ». Le Pakistan est le
troisième bénéficiaire de l'aide américaine dans le monde.
Cependant, le Pakistan est un Etat gouverné par son
armée. L'auteur montre comment la puissance des mili-
taires a transformé la socié pakistanaise les forces
armées sont devenues une classe indépendante. Les mili-
taires sont impliqués dans le secteur économique, si bien
que les entreprises pakistanaises et leurs principaux actifs
sont entre les mains d'une minuscule minorid'officiers.
Siddiqa examine cette économie militaire et les consé-
quences de la fusion entre les secteurs économique et
militaire. La démocratie a-t-elle un avenir ? Les militaires
se retireront-ils un jour dans leurs casernes ? L'ouvrage
analyse la dynamique interne et externe de la construction
de ce pouvoir et son impact sur le développement politique
et économique du Pakistan.
Le rapport web
Elections, Democracy and Stability in Pakistan
International Crisis Group; 2007, 35 p.
Le président Musharraf est confronté à son plus grand défi
en presque huit ans de régime militaire. Après sa tentative
avortée de limoger le président de la Cour suprême, l’op-
position a commencé à prendre son élan. Les partis poli-
tiques modérés, tous les segments de la société civile et le
grand public exigent le rétablissement de la démocratie et
de l’État de droit, ainsi que le retrait de l’armée de la vie
politique. Il s’agit moins de savoir si la transition aura lieu
mais si elle se déroulera pacifiquement et méthodique-
ment par des élections libres et justes, ou dans la violen-
ce. Musharraf et son haut commandement sont tentés de
conserver leur pouvoir coûte que coûte. Certaines des
solutions qu’ils proposent, notamment l’état d’urgence,
pourraient laisser entrevoir un désastre. Des élections tru-
quées ou reportées déstabiliseraient le Pakistan et avec de
graves conséquences en termes de sécurité internationa-
le. Les États-Unis en particulier doivent reconnaître que
leurs intérêts ne sont plus servis par le régime militaire et
AFD - RCH / AGC Kaléidoscope 49 novembre 2007
Pakistan
Géographies LAGENDA
9-11 novembre 2007 - Conférence « Réduction de
la pauvreté et protection sociale », Bangkok,
Thlande
12-13 novembre 2007 - Conférence sur le déve-
loppement de l’agriculture et la réduction de la
pauvreté en Afrique, FAO, Banque Mondiale,
Rome, Italie
12-13 novembre 2007 - Réunion G8-Forum pour
le partenariat avec l’Afrique, Alger, Algérie
20 novembre 2007 - Journée de l’industrialisation
de l’Afrique, Nations-Unies
27-29 novembre 2007 - Conférence sur les enjeux
des biocarburants en Afrique, CIRAD, 2IE,
Ouagadougou, Burkina-Faso
27-30 novembre 2007 - Réunion du Réseau de
prévention des crises alimentaires en Afrique,
CILSS, Bruxelles, Belgique
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