Les prévisions à court terme de la FAO
prévoient une production céréalière
mondiale record pour 2013, le
département de l’Agriculture des États-
Unis (USDA) a annoncé quant à lui que les
récoltes de riz dans le monde ont atteint
le niveau record de 469 millions de tonnes
en 2012 et 2013. Mais si la production
mondiale ne cesse d’augmenter, l’offre
serait encore en deçà de la demande ainsi
que l’ont rappelé dernièrement les
perspectives agricoles de l’OCDE et de la
FAO à l’horizon 2022. Thierry Pouch, chef
du service des études économiques de
l’Assemblée Permanente des Chambres
d’agriculture (APCA), propose d’y voir
une opportunité à saisir pour l’agriculture
française, afin que cette dernière retrouve
ses lettres de noblesse sur les marchés
agricoles mondiaux. Force est alors de
constater que malgré les réalités agricoles
mondiales abordées par l’OCDE et la FAO
(volatilité des prix, dépendance du secteur
agricole au marché…), la seule certitude a
trait à la volatilité intrinsèque des marchés
agricoles, alors que la capacité
prévisionnelle des projections doit être
utilisée avec précaution.
Depuis une décennie, les mécanismes de
financement innovants (MFI) se sont
peu à peu imposés dans les négociations
internationales comme une option pour
contribuer au financement d’enjeux
mondiaux en matière de développement
et d’environnement, qui occasionnent des
besoins croissants auxquels l’aide publique
au développement traditionnelle ne peut
constituer l’unique réponse. Les
mécanismes de financement innovants ont
été largement évoqués dans la littérature
internationale récente, cependant il
n’existe pas de définition unique ni de
périmètre clairement établi pour structurer
la connaissance sur ces outils. Le présent
rapport dresse un panorama transversal
sur les mécanismes de financement
innovants, étayé par des exemples phares
et des fiches techniques présentant les
principaux apports de la littérature
internationale récente. Il propose une
typologie des MFI puis une lecture par type
de MFI permettant de clarifier les concepts,
puis par secteurs afin de montrer la place
que les MFI occupent dans les négociations
internationales en cours. Enfin, il apporte
un éclairage sur l’évaluation des MFI selon
une analyse de leur rationalité économique
et de leur efficacité dans un contexte de
gouvernance internationale, sur des enjeux
mondiaux.
Croissance rapide, villes ingérables,
crise urbaine, macrocéphalies... les
villes d’Afrique de l’Ouest ne seraient
plus planifiables, du moins pas avec les
instruments classiques de l’urbanisme.
Sans nier le rôle des méthodes
participatives pour faire la ville, il
semble nécessaire de revenir sur les
plans, sur les modèles de villes, sur ce
qu’ils véhiculent et sur la manière dont
ils sont construits. Mais il faut également
descendre dans la rue, à même le sol,
pour appréhender la ville dans toute
son épaisseur. La ville ouest-africaine
propose un regard sur une double
échelle. À l’échelle urbaine, il s’agit
d’analyser les parcours historiques, le
développement spatial, les documents
d’urbanisme, afin de faire émerger les
grandes tendances qui se dessinent au-
delà des plans. À l’échelle de l’espace
public, la rue est analysée comme lieu
de fixation des enjeux de la ville.
La ville ouest-africaine - Modèles
de planication de l’espace urbain
L’OUVRAGE
Les nancements innovants pour
le développement
LE RAPPORT
Produits alimentaires : une
demande mondiale dynamique
à moyen terme
L’ARTICLE
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