Exercice 3
1. Soit bun nombre réel, ibest solution de l’équation (E) si et seulement si
(ib)3−(4 + i) ×(ib)2+ (13 + 4i) ×ib−13i = 0
Après avoir développé et regroupé partie réelle et partie imaginaire, nous obtenons
4b2−4b+ i(−b3+b2+ 13b−13) = 0
ce qui donne le système
(4b2−4b= 0
−b3+b2+ 13b−13 = 0
La première équation donne
b= 0 ou b= 1
en reportant dans la seconde, on s’aperçoit que seul b= 1 convient.
En conclusion, l’équation (E) admet une unique solution imaginaire pure z0= i
2. Puisque
(z−i)(z2+bz +c) = z3+bz2+cz −iz2−ibz −ic=z3+ (b−i)z2+ (c−ib)z−ic
Il vient par identification des coefficients
−(4 + i) = b−i
13 + 4i = c−ib
−13i = −ic
Système qui admet comme solution b=−4et c= 13
3. L’équation (E) est donc équivalente à l’équation
(z−i)(z2−4z+ 13) = 0 ⇔z−i = 0 ou z2−4z+ 13 = 0
La première équation donne la solution z0= i, la seconde est une équation du second degré
à coefficients réels, dont le discriminant est ∆ = (−4)2−4×13 = 16 −52 = −36.
Elle admet donc deux solutions imaginaires conjuguées
z1=4−i√36
2et z2=4+i√36
2
L’ensemble des solutions de l’équation (E) est donc, après simplification
i,2−3i,2 + 3i
Francis CORTADO, Collège Protestant Français Beyrouth 3