Séminaire d’analyse fonctionnelle
École Polytechnique
J. L. KRIVINE
Théorèmes de factorisation dans les espaces réticules
Séminaire d’analyse fonctionnelle (Polytechnique) (1973-1974), exp. no22 et 23, p. 1-22
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© Séminaire analyse fonctionnelle (dit "Maurey-Schwartz")
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S
E
M I
N
A I
R E M
A D
R E
Y -
S
C
H W
A R T
Z
1 9
7
3 - 1
9
7 4
THEOREMES
DE
FACTORISATION
DANS
LES
ESPACES
RETICULES
par J.L.
KRIVINE
TECHNIQUE
,
-,
J
-
i -
I.
Exposa
XXII
eL
8
et 17)
1
1974
XXII-XXIII.1
Dans
expusé
on
donne
une
généralisation
et
une
nouvelle
présen-
tation
de
divers
résultats
de
B.
Maurey
[2].
Nous
appellerons
m-treillis
un
espace
vectoriel
L
sur
IR,
réticulé,
normé,
tel
que
)x) £
pour
Un
sous-
espace
I
de
L
sera
appelé
idéal
si
x E 1 ,
y- E L,
1 y
Î
~ ~
o
LI
idéal
I ( a , ... , a )
engendré
par
a1,...,ak E L
est
donc
(x j L ;
il
existe A E
lR ,
1
k
1
k
-
+
lxl
1
s
1
+
...
+
Un
opérateur borné
h :
L - M
d°un
IR-treillis
dans
un
autre
sera
appelé
homomorJBhisme
si
on
a
h (x+~ ~.
h(x) ~
pour
x E L
(et
donc
h(x U y) =
h(x)Uh(y)
pour
x,yEL) ;
si,
de
plus,
la
clôture
de
l’image
de
h
est
un
idéal
de
M,
alors
h
sera
appelé
homomorphisme
fort.o
,
*
*
oF
*
L’opérateur
h :
M -
L
est
alors
un
homomorphisme
fort,
et
1 ’image
de
h
,
,
*
,
est
un
idéal
de
L ,
y
comme
on
le
démontre
facilement.
o
Les deux
exemples
suivants
seront
très
utiles
pour
la
suit
-
Soient
L
un
1R-treillis
complet
et
a E L+,
y
Sur
l’idéal
I(a)
+
on
définit
une
norme
en
posant
On
a
évidemment
o
De
plus,
on
vérifie
aisé-
ment
que
(I(a),Il
110)
est
un
M-espace
avec
unité
(l’unité
étant
a/Ilall)
’I]
et
donc
que
son
complété
est
isomorphe
à
un
espace
a
(s)
pour
un
certain
espace
compact
S.
L’application
identique
de
I(a)
dans
L
se
prolonge
donc
en
un
homomorphisme
fort
h : ~ (8) ~
L,11h11
=
1
o
-
Soit,
par
ailleurs,
t
une
forme
linéaire
0
sur
L,
11tli:-
1
telle
que
t(a)=
||a||
(il
en
existe,
puisque
si
1,
u(a)
r
on
peut
prendre
t=
lui).
On
définit
sur
L une
semi-norme
en
posant ||x||1
=
On
a
]Jx))
y
||a||
o
De
plus,
, j 1 ., .L )
est
évidemment
un
On
a
||x||
1
||x||
||a||
1
||a||.
De
plus,
;
i
application
identi-
L-espace
[1],
et
donc
son
complété
est
un
espace
L1.
Inapplication
identi-
que
se
prolonge
donc
en
un
homomorphisme
fort
h :
L -
L, 1
..
1.
XXII-XXIII.2
Dans
l’espace
réticulé
des
applications
de
En
dan
E,
les
applica-
tions
coordonnées
n
engendrent
un
sous-espace
réticulé
n
e
Un
élément
de
i9
sera
appelé
"terme"
et
noté
t(xl,...,xn).
e
Autrement
dit
un
terme
est
une
fonction
de
1Rn
dans
IR
obtenue
à
partir
des
fonctions
par
composition
avec
l’addition,
la
multiplication
par
un
sca-
laire,
et
les
opérations
U ,
n.
C’est
évidemment
une
fonction
continue,
homogène
de
degré
1
XIR+),
et
il
n
+
existe
un
réel
M &#x3E; 0
tel
que
|t(x1,...,x)
M(lx1,
U...U
lx 1)
quels
que
1.
n
l
n
soient
1R.
Enfin
il
est
clair
que
si
L
est
un
espace
vectoriel
réticulé
sur
R,
chaque
terme
t(xl,.ee,xn,
définit
une
application
de
L.
e
Théorème
1 :
Soient
U(xl,...,xn)
deux
termes
tels
que
quels
que
soient
xl,....,xn E
~.
Si L
est
un
espace
vectoriel
réticulé
sur
IR,
u(xl,....,xn)
quels
que
soient
Nous
ne
démontrerons
ce
théorème
que
dans
le
cas
L
est
un
espace
vectoriel
réticulé
normé
sur
1R.
Notons
également
que
le
résultat
est
évident
lorsque
L
est
un
espace
de
fonctions
(c’est-à-dire
un
sous-espace
réticulé
de
IRs ,
S
est
un
ensemble
quelconque.)
Soient
alors
a,, .. a n
E L ;
on
pose
a=
1 ail
+
... + ~
b = t(al’" . ,an)’
Alors
et,
y
si b / c,
on
a
(b-c)+/=0.
Or
(1(a),ÎÎ
il
) est
isomorphe
à
un
espace
de
fonctions
(sous-espace
réti-
D’où
la
contradiction
cherchée
Soit
maintenant
f(x ,...,x )
une
fonction
continue
réelle
sur
IRny
y
1
n
homogène
de
degré
1.
On
lui
associe
canoniquement,
pour
chaque
1R-treillis
complet
L
une
fonction
de
Ln
dans
L,
notée
également
f ,
de
la
façon
sui-
vante :
il
existe
une
suite
de
termes
telle
que
l’on
ait
quels
que
soient
en
effet,
si
Snest
la
sphère
unité
de
100,
les
termes
forment
un
sous-espace
rét i cul é
de
ÉÉ (S )
qui
sépare
n
n
1 / 25 100%
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