A NNALES SCIENTIFIQUES DE L’U NIVERSITÉ DE C LERMONT-F ERRAND 2 Série Mathématiques T H . E ISELE Diffusions avec branchement et interaction Annales scientifiques de l’Université de Clermont-Ferrand 2, tome 69, série Mathématiques, no 19 (1981), p. 21-34 <http://www.numdam.org/item?id=ASCFM_1981__69_19_21_0> © Université de Clermont-Ferrand 2, 1981, tous droits réservés. L’accès aux archives de la revue « Annales scientifiques de l’Université de ClermontFerrand 2 » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www. numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ -21- DIFFUSIONS AVEC BRANCHEMENT ET INTERACTION TH, EISELE Universitât Zürich (Suisse) Ici, dans UÎ - nous Il diffusion traitons les diffusions s’agit alors avec d’une branchement dans des interactions entre les démontrer la "propriété tous les théorèmes sur la transformation, de notre modèle de [3] nous et restent ~4~ , où Bien sur, de branchement" et la branchement et interaction g énéralisation particules. importants avec carme en valables, representation des n’ avons pas on ne [4], permis peut plus mais autrm-ent, surtout le théorème martingales comme intégrales stochastiques. Au contraire, le problème général du contrôle reçoit plus satisfaisante, parce configuration, ~4~ . et non que ici le contrôle peut pas seulement d’une une dépendre forme de taute la particule singulière ccmne en -22- I NOTATIONS Dans la suite nous utiliserons les notations suivantes. Soit E de toutes les l’éspace c’est à dire dans E est de 11 espace N mesures sur {0~1 ~2~...}~ = Prenons sur E la Comme d’ ha.bitude, continues à droite = {c~ ~ est la Ici, Xt Soit ~ la f : valeurs dans est métrisable, par la E) l’éspace de fonctions des limites à x w&#x3E; zéro. mesure E. e, projection o-algëbre avec 0 est la notons avec si mp topologie faible, qui métrique d (e,e’ ) disons, ù configurations finies de particules = gauche (cadlag) 0 E E, alors = et 0 pour tout t &#x3E; S de Q à E. des ensembles IR est étendue de deux prévisibles de façons en Q x IR + . Une f onction des fonctions f et f+ de E dans IR par où y parcourt Si H est un Rp et a’ operateur = } 1 pour tout a,E: IR. sur un ensenble de fonctions f :1Rp ~ définissons Ainsi, écrivons plus briévement les intégrales stochastiques nous 23- est une De plus, sont les temps de énumeration oontinue de Xr dans l’ interval stochastique posons sauts pour le processus Nous faisons les Xt. hypothèses suivantes sur les fonctions définites Soit continue, symétrique et soient des fonctions mésurables bornées. soit mesurable Posons pour une fonction réelle f avec sur ERP -24- II PROBLEME DE MARTINGALES Définition : Soit H un operateur infinitésimal sur un ensemble de fonctions f:IRp -&#x3E; IR. Nous di sons probabilités rapport à ( i) sur n est H pour les ( s, e) (iii) pour est qu’ une famille 2013&#x3E; une (P s,e ) c solution du configurations P S ,e (A) mesure problème de martingales par si sur est une f onction mesurable toutes f du danaine de de E sur IR + X E pour H, martingale p. r. â Mr. P s,e une s . [7], Résumons les résultats de proprement modifiés pour notre situation de configurations : Théorème 1 Sous les de (Stroock-Varadhan) hypothèse (H1), martingales [3] : a une par rapport à L pour les En utilisant ce de il y théorème, on solution unique du problème ’ configurations démontre d’ une f açon analogue à celle -25- Théorème 2 : Sous du solution une problème de martingales unique par rapport à (L e + x E K) pour les configurations sur[R?. Remarque : Contrairement aux conditions dans b, a, une p et et leurs entre les comportements de branchement. Mais, comme en Proposition ~4 , [4J, [5] et ici les coefficients configurations sur Xt. leurs On a alors mouvements, Donc, la "propriété de [4], n’ est plus satisfaite. on a 1 est Le processus forte de Feller. III et particules, qui influe branchenent", qui f igure dans x des o dépendent explicitement interaction [3] De plus, un il y processus de Hunt, a une mesure qui a la de référence X’1 propriété sur E pour TRANSFORMATIONS Nous allons étudier, comment le processus (Ps e) se change, si nous modif ions les coef f icients b and q . n Soit alors (Ps e) le processus unique avec où K est cxmne dans le paragraphe d b oûL =L de b générateur (L +K) avec 1. le générateur Et soit comme K- des fonctions mesurables , bornées dans 1 ( s, et le processus unique -26- On a alors la transformation de Girsanov faisant usage des conventions du sous la fornne suivante (en paragraphe 1). Théorème 3 : s,e est absolument cantinue par rapport à P s,e et où Démonstration : sont Alors Soit Ps,e-martingales. Zt De plus, est égal on a Soit Zt l’unique à la fornule du solution de théorème. par la fornule dIt.8 pour 0152If) s 27- où Ça mcntre, que rapport à ZdPl,e (Lb + Kd L’ intégrabilité de est d’où Zt, Notons le processus de solution du une avec pour t nous 00, se montre canne saut, qui appartient à permet d’écrire nos de martingale l’unicité du théorème 2. Sa I~ projection a par prévisible duale ~ ~ Ceci prdblàne à rapport 1~° dans sur ~ [4] . notre modèle par pbpd s,e par est martingales fondamentales,t -28- Une conséquence de l’unicité du telle représentation est problème de martingales possible pour toutes est que une s Théorème 4 : Soit (qt) ~L intégrable. une Alors, martingale par rapport à ..i il existe un [coaodo3’x!l! (R~) - mesurable] - processus ]Pb rd !R~ prévisible tel que le processus croissant dr soit localement et un de carré localement intégrable , -mesurable processus prévisible tel que soit localement Camle la démonstration du théorème 4 est du théorème 2 IV en [4], nous intégrable , parfaitement analogue à celle l’amettons ici. UN PROBLEME DE CONTROLE Sur un interval fini suivant de contrôle : [0 ,T] , T 00, nous nous posons le problème -29- Soient a, Soit U Sur F les p et qK l’espace U on x quelles Comme a de contrôle, compact les fonctions supposées sont ci-dessus, Alors le comme dans (Hl). on met problème avec la métrique 7r. mesurables, bornées suivantes, continues en U. ~ est de trouver une fonction mesurable 1 v(t,e) où E U, qui minimise la fonctionnelle l’espérance est s,e Pour la solution de et de [4] Soit ~’ la sur F Si A est une soit nous ne mesure mesure À canne on a a besoin d’une série de définitions la méthode est - c~n grano salis - la donnons pas de détails ici . de référence de la proposition 1. Nous définissons la par la condition suivante : partie bijective problème Mais propositions. même comme en ce par rapport sur mesurable de F, telle que la A, alors B(A) = À’ projection pr: F l’ espace X-essentiellement bcrnées De us (0,s Jftt , notons par P ) s,e avec x E . de Banach L (X) des classes de fcnctions réelles sur F 2 CR (pr (A) ) . 00 Nous donnons à + la topologie (À) , L. l’espace de processus optionnels le les semai-normes LI (k)). (zt&#x3E; sur -30- loc ’ l’espace un sous-espa ce sous-espace des martingales de carré localement intégrable fermé de fermé, de la Alors topologie *-faible on a canne en Proposition . ardons aussi la regardons naus r 2 engendrée topologie avec 2 .LIce. 2 dans est par les fonctionelles chaque cocrdonée. [4]: 2 : Les fonctions suivantes sont bien définies et continues dans les topologies indiquées : Corollaire : La fonction est bien déf inie et semi-ccntinue inférieurement. 31- Si nous donnons à l’espace la (1/, 1T À 1) alors [4]). On en des métrique est un espace déduit fonctions À’-mesurables avec compact metrisable (voir TheorEm A3 dans le corollaire: ’ 3 : La fonction ( est continue. (ii) La fonction V : V-&#x3E; e est bien définie et semi-continue inférieurement. D’où : Théorème 5 : le problème de contrôle (H2) Pour arriver à optimal, an une a une solution optimale condition nécessaire et suffisante pour le contrôle remarque d’ abord, que L est une égaux martingale de carré localement intégrable, dcnt les sauts sont à Le thêorëme 4 nous fournit d’un processus tel que Pv s,e - p.s. prévisible gv(t"ylw) -32- plus, la representation De pour taut i et tout gv : F -+ à+,, x E) , ntontre qu’ il a une fcnxJtian À-inesurable,,’ telle e Théorème 6 : une points tout initiaux (s,e)C solution (se) C [0, T] [0,T] optimale pour le problème (H2) x et tous E, si et seulement si pour À’ presque x E on a Démonstration : 1/, qui on est continue trouve regardons la fonction, en u. w E (À -) (p 9? ( Alors, par le théorème tel que A2 de U)-mesurable l’appendice de [4]p -33- avec l’égalité k’-presque partout théorème est satisfaite. En appliquant es,e d’ où suit on a On a pour t = T, l’optimalité de v* P si et seulement si la condition du - p. s. s.e nous deduisons pour tout X’-presque partout l’égalité (s,,e) ~ ci-dessus. [0,T] x E s i et seulement si -34- REFERENCES [1] Bismut, J.M. Théorie probabiliste du contrôle des diffusions. Mem.Amer.Math. Soc. 163, Providence 1976. [2] Bismut, J.M. Control of Jump Processes and Applications. Bull. Soc. Math. France 106, 25-60 (1978). [3] Eisele, Th. A Non-Linear [4] Eisele, Th. Transformation and Control of Martingale Problem. A paraître dans : Proceedings of the Conférence on Stochastic Differential Equations and Starhastic Control Theory at Bonn, 1979. Branching Diffusions. (à paraitre). [5] [6] Ikedo, N. , Nagasawa, M. and Watanabe, S. Stroock, D.W. Branching Markov Processes I- III. J. Math. 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