Séminaire Brelot-Choquet-Deny. Théorie du potentiel DANIEL S IBONY Le théorème de James Séminaire Brelot-Choquet-Deny. Théorie du potentiel, tome 12 (1967-1968), exp. no 4, p. 1-5 <http://www.numdam.org/item?id=SBCD_1967-1968__12__A4_0> © Séminaire Brelot-Choquet-Deny. Théorie du potentiel (Secrétariat mathématique, Paris), 1967-1968, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Brelot-Choquet-Deny. Théorie du potentiel » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 4-01 Séminaire BRELOT-CHOQUET-DENY Potentiel) année, 1967/68, n° (Théorie 12e du 11 janvier 1968 4 THÉORÈME LE DE JAMES Daniel SIBONY On [2]) . et Nous avons, en réduisant le problème séparable, quelque raccour- peu les laquelle suivait essentiellement ([4]) , ci la démonstration de J. D. PRYCE au cas ([1] dù à R. C . JAMES compacité de propose de démontrer le théorème suivant se idées de JAMES. THÉORÈME C ~ E un espace localement compact (e. l. c. ) ensemble faiblement fermé borné. Si toute forme linéaire sur E , atteint C), E YO E 1. - Soient p. ’ 159) suite une (zn) f(z) polaire si que et k , condition (~) c dualité avec (f ) c et suites F , y convexe au notera encore se (f ) et mais son projection de E est séparable, ain- C1 vérifie l’hypothè- 03A0(zj) , ~peut j. cette yj = La af- (i. e. (f~) . replacer dans la situation initiale (zn) (f~) , F fois, on sous-suite faiblement convergente z~ ; une avec la rr fermé borné avec jo par F . Soit (y ) lieu de et contient p ii existe topologie quotient, le KELLEY la forme suivante: engendré fermé s’identifie à avec ), qu’on o(F , E , le sous-espace Dans Ceci montre qu’on -peut C qu’on ce Muni de la est vérifiée firmer que la suite pour F C =-rr(c) . de James pour la se yeC f. (z .) réel &#x3E; 0 , tei que, POUr .tOUt complété son E’ lim lim et E . Le dual de dans E/F0 , sur r c sous faible, soient E’ Dans = compact, il existerait (cf. équicontinue, telles que utilisera existent et soient distinctes; Ii existe 03C6(y) sup " ~ " (fn) et C , lim lim (*) telle y£ n’était pas faiblement C Démonstration. - Si [3J, est e, " ~" Cf) , continue est faibiement compact. C alOrS (i. C dans sup son et comlet, un vérifiant (*) avec. de plus, avec f = (E , E’) , lim fn ble) . Pour tout te n 6 N, , désignons (p , fonction bornée sur par Kn C , posons l’enveloppe p(a)) = convexe sup cp . de (fi)in ; Pour tou- 4-02 L’inégalité ( ~~ (1) Pour tout pour j servira u E K1 ’ (~) n LEMME 1. - Soit - n, La suite on a la forme suivante : p(u-f)~r; car grand. assez pour tout sous g (gn) E se K , une --. suite de nombres réels &#x3E; 0 . Il existe m--....- ... - (g ) , n 9 avec - et construit par récurrence en utilisant à chaque étape le lemme suivant. LEMME 2. - Soient et p un espace trois nombres réels &#x3E; 0 , i~f aeÀ ’ alors ii, existe ao E A Pour montrer le lemme Au rang F3 = B3n n, et on applique A C Y P(U + &#x3E;~) &#x3E; p oP une + B, BI P(U) , tel que ly ==P y Q’ ~ fl~ négàlité (1) dé jà établie. u=0 , p forme sous-linéaire, un_ convexe, ,et U E Y . Si vectoriel, y on et applique p =r. le lemme 13 t = 03B2n+1 n+11, sachant que avec K1 A = K - n = 1 , à du lemme 2 n’est autre que l ’i- L’hypothèse On choisit alors le lemme 2 2, pour f , tel que u = l 03B2i (g. - f) , 4-03 Preuve du lemme 2 . - L’hypothèse s’écrit inf aEA = ~ Soient Q + 03B2’t a~ E A p(u ~a~ + (à + ô &#x3E; 0) E A . . de p, on a Donc Il suffit alors de choisir tel que d ~ où lee résultat. Fin de la démonstration. - Soit (03B2n) ~ Ô , (0) telle que Posons (g ) où g est associée n’atteint pas où Donc M est une son à (f3) sup sur constante &#x3E; 0 par le lemme 1. On C . Car si elle telle que E’ , et on va montrer que 1’atteignait en Xc E C i on aurait a g E |h( t)| M, ~ t ~C et f 4-04 D’où ce lim le fait que qui contredit = (ou f(x~) lim fn f ), = et achève la démonstration du théorème. la démonstration est valable si Remar uons que on C suppose seulement que est . donc : E, dans complet THEOREME 1 bis. - Dans 1. un e. C quasi-complet E, si c, est un blement fermé borné tel que toute forme linéaire continue y atteigne alors On sur est f aiblement C com act il en F Donc Dans r vérifie cette (x ) que toute suite est = son envelo e de A ait un e. une importants fermée. On voit aisément que James, E Soit convexe et est f aiblement C si quasi-complet E, c. enveloppe. l’hypothèse THEOREME (EBERLEIN). - 1. un e. est de méme de effet, soit En sup, son compact. peut constater que ce théorème entraîtne des résultats classiques la compacité faible, notamment les théorèmes suivants. THEOREME (KREIN). - ensemble fai- et est 1. c. ._ compact cr(E , E’) . pour quasi-complet, et soit valeur d’adhérence faible dans A = E tel E . Alors A faiblement relativement compact. En sup , effet, car si est nécessairement A a = sup ? A (= sup A borné ; co) , soit toute e x ~ A E’ cp = n (cp atteint dans a - 1 n). A La suite son xn a 4-05 une valeur d’adhérence faible y dans A , et = a ; on conclut donc par le théorème de James. 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