Exercices MCPA Rémi Peyre
3. Quel piège convient-il d’éviter lors de cette procédure de parallélisation ? Comment y
remédier ?
Indication : Confer exercice 2...
4. La procédure de parallélisation mise en place à la question 2 améliore-t-elle l’efficacité
du calcul si l’on considère que le cout du calcul correspond au temps mis ? Et si on considère
que le cout de calcul correspond au nombre d’instructions exécutées par le ou les processeurs ?
5. Imaginons maintenant qu’on vous demande de faire un calcul de haute précision par
la méthode de Monte-Carlo, qui prendrait une journée entière à votre processeur. Nous ima-
ginerons que vous ne puissiez pas vous permettre de faire tourner votre processeur pendant
24 heures d’affilée ; mais qu’en revanche, comme le résultat demandé n’est exigé que pour
dans un mois, vous pouvez sans souci le faire tourner une heure par jour chaque jour. Ex-
pliquer comment vous pouvez utiliser une procédure de parallélisation “dans le temps” pour
atteindre votre objectif. Mettre cette technique en pratique sur un exemple simplifié.
EXERCICE 4 — Vérification des propriétés énoncées en cours
Dans cet exercice, nous allons vérifier expérimentalement quelques-unes des propriétés
énoncées dans le cours au sujet de la méthode de Monte-Carlo. On s’appuiera dans cet
exercice sur un programme de base MC procédant à une estimation par Monte-Carlo assortie
de sa marge d’erreur, interfacé de sorte que le programme prenne en entrée le nombre de
simulations demandées et le niveau de risque demandé, et renvoie en sortie l’estimation
calculée, la variance efficace (estimée) de l’estimateur, la marge d’erreur associée, les limites
inférieure et supérieure de l’intervalle de confiance, le temps mis par le calcul, et le produit
temps-variance.
1. Lorsqu’on exécute indépendamment plusieurs fois le programme MC avec les mêmes jeux
de paramètres, sommes-nous censés trouver (à peu près) les mêmes estimateurs ? la même
variance de l’estimateur ? les mêmes marges d’erreur ? les mêmes intervalles de confiance ?
le même temps de calcul ? le même produit temps-variance ? Vérifier expérimentalement vos
prévisions.
2. Lorsqu’on fait varier le nombre de simulations demandé (à niveau de risque égal),
lesquelles des quantités ci-dessus sont-elles censées rester (à peu près) les mêmes ? Lesquelles
sont censées varier, et de quelle façon en fonction du nombre de simulations ? Vérifier expé-
rimentalement vos prévisions.
3. Lorsqu’on fait varier le niveau de risque demandé (à nombre de simulations égal),
lesquelles des quantités ci-dessus sont-elles censées rester (à peu près) les mêmes ? Lesquelles
sont censées varier, et de quelle façon en fonction du niveau de risque ? Vérifier expérimen-
talement vos prévisions.
4. Vérifier la compatibilité des intervalles de confiance d’un calcul à l’autre, qu’on
conserve les mêmes jeux de paramètres ou non.
5. En supposant connue la valeur exacte de la quantité qu’on estime, vérifier par la
méthode de Monte-Carlo que l’intervalle de confiance à 80 % de la méthode de Monte-Carlo
contient effectivement la valeur exacte environ 80 % du temps.
EXERCICE 5 — Probabilité d’un brelan
Au poker (variante dite « fermée »), le joueur reçoit 5 cartes au sein d’un sabot contenant
4 cartes de chacun des 13 « hauteurs » possibles. Puis il décide d’échanger entre 0 et 3