Les référentiels par langue élaborés dans le cadre du Conseil de l’Europe sont avant tout,
comme Un niveau-seuil (1976), des inventaires de formes dont la maîtrise par les apprenants
sert à caractériser un niveau de compétence visé ou acquis. Ces inventaires dessinent un
« objet-langue », produit de choix effectués dans la totalité des formes linguistiques exis-
tantes ou potentielles du français (mots, phrases, textes…). Ces formes proposées à
l’apprentissage ne sont pas le français, mais du français, comme « extrait » de ses emplois
effectifs par des francophones. Certaines des formes du français sont retenues dans un réfé-
rentiel parce qu’on s’accorde à les considérer comme devant être maîtrisées par les appre-
nants à ce niveau de compétence. On dira que, dans la matière verbale (y compris phonique
et graphique) constituant le français, ces référentiels « découpent » un objet-langue particu-
lier, destiné à l’enseignement, qui se présente sous l’aspect d’inventaires d’éléments de la
langue (lexique, morphologie, fonctions…).
Les inventaires sont rendus nécessaires par la convergence des systèmes éducatifs en Europe
et par le marché de l’enseignement de langues : les responsables des formations en langues
et les utilisateurs/apprenants doivent pouvoir s’accorder sur la matière verbale (à enseigner
et à apprendre) considérée comme caractéristique de tel ou tel niveau. Pour construire des
programmes, des examens ou des certifications pour la connaissance du français compa-
tibles entre eux, il est utile de disposer de standards communs. Ces standards communs ne
constituent pas une obligation de nature « légale ». Ils laissent une marge d’adaptation, en ce
qui concerne l’élaboration de programmes d’enseignement adaptés à des situations, à des
besoins langagiers immédiats, à des attentes personnelles ou à des formes d’enseignement et
d’apprentissage très divers.
Ils constituent cependant un étalonnage de référence qui, d’une certaine manière, promeut
une norme. Il importe que celle-ci soit acceptée par tous ses utilisateurs : d’où la nécessité
de prendre en compte, dans la durée, les observations de ceux-ci (adjonctions, suppressions
dans le référentiel…), de manière à définir progressivement l’assiette des contenus proposés
comme constituant la matière verbale de B2.
Dans le même esprit, ce référentiel laisse lui-même place à des déclinaisons spécifiques
propres aux environnements éducatifs. En particulier,
Le degré de conformité des connaissances attendues d’apprenants de niveau B2 est à définir
compétence par compétence. Et, en ce qui concerne les catégories retenues pour classifier la
matière verbale, ce degré sera d’autant plus précis que cette matière est aisée à définir. Il est
assez simple d’identifier les régularités morpho-syntaxiques à maîtriser, cela est déjà moins
vrai pour les réalisations verbales attendues des fonctions communicatives et il est beaucoup
plus aléatoire de le faire en ce qui concerne le lexique : qui décidera si laitue ou pintade font
partie des mots à connaître pour un apprenant de niveau B2, quel qu’il soit ? On indiquera,
pour les notions spécifiques, en particulier d’autres formes de flexibilité dans l’identification
des contenus relevant de B2.
les contenus de B2 sont supposés être maîtrisés dans les activités de réception orale
et/ou écrite. Il reviendra à chacun de déterminer plus spécifiquement ce qui doit être
maîtrisé dans les activités de production orale et écrite, en fonction des utilisateurs/
apprenants et des situations éducatives.
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CHAPITRE 1
STRUCTURE DU NIVEAU B2 POUR LE FRANÇAIS
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1.1. LA MATIÈRE VERBALE CORRESPONDANT AU NIVEAU B2
DE COMPÉTENCE DE COMMUNICATION
Le présent référentiel pour le français est l’inventaire de la matière verbale correspondant au
niveau B2, tel qu’il est spécifié par le Cadre européen commun de référence pour les
langues. Les définitions des compétences en langues du Cadre sont déjà utilisées dans de
nombreuses institutions éducatives pour déterminer la nature des compétences langagières et
le degré de maîtrise dans ces compétences qui sont à atteindre dans tel ou tel programme de
langue ou secteur de l’enseignement. Les référentiels par langue déjà existants (anglais, alle-
mand…) seront pris en compte dans le présent inventaire, de manière à tirer parti des acquis
et à construire un référentiel pour le français comparable à ces derniers.
Le rôle assigné à ce Niveau B2 pour le français est de « transposer » en français le niveau
correspondant du Cadre européen commun de référence pour les langues qui, lui, est établi
en dehors d’une langue particulière. Ce référentiel pour le français regroupe les formes dont
la maîtrise est posée comme correspondant au niveau B2 de compétence langagière et
culturelle. Dans l’échelle à 6 niveaux du Cadre (utilisateur élémentaire : A1 et A2, utilisa-
teur indépendant : B1 et B 2, utilisateur expérimenté : C1 et C2), le niveau B2 est dit avancé
ou indépendant. Les formes retenues sont supposées être nécessaires à la réalisation de la
communication langagière, définie au niveau de maîtrise B2, qui respecte :
les contraintes internes de la langue (par exemple : la morphologie, l’ordre des mots),
la pertinence des emplois, c’est-à-dire leur adaptation aux objectifs de l’échange (oral
ou écrit),
les régulations sociales et ethnolinguistiques de la communication verbale.
Le Niveau B2 pour le français n’est donc pas une description de la langue mais la spécifi-
cation d’un objet-langue pour l’enseignement, qui identifie une certaine matière verbale
nécessaire à des activités de communication définies par ailleurs.
1.2. LES INVENTAIRES DU NIVEAU B2 POUR LE FRANÇAIS :
DE LA COMMUNICATION AUX MOTS
Les choix à effectuer pour construire ces inventaires impliquent de passer de la caractéri-
sation de la communication verbale et des compétences qui y sont utilisées (comprendre
un texte, interagir à l’oral…) aux « mots » du français qui permettent de les réaliser
concrètement.
Il faut donc :
identifier la nature des compétences de communication ainsi que la nature et le degré de
maîtrise dans chacune d’elle, à retenir comme constitutifs d’un niveau B2. Ceci a été réa-
lisé à partir des descripteurs de compétence du Cadre ;
identifier les contextes dans lesquels la communication, ainsi spécifiée s’effectue. Ceci
a été réalisé à partir des descripteurs de compétence du Cadre et des inventaires de situa-
tions de communication retenus pour l’anglais et l’allemand ;
identifier les contenus possibles de ces échanges communicatifs. Ceci a été réalisé à
partir des descripteurs de compétence du Cadre et des inventaires de situations de
communication retenus pour l’anglais et l’allemand ;
identifier les discours, qui sont utilisés, en français, dans ces situations de communi-
cation, ceci sous forme de genres discursifs comme : la conversation à bâtons rompus, la
conférence, l’interview, le fait divers, l’horoscope…
Cette première spécification est décrite dans le chapitre 2, où l’on passe ainsi des compé-
tences de communication au répertoire des genres de discours caractérisant, pour le fran-
çais, la compétence de niveau B2.
Une fois définis les genres de discours concernés, ainsi que leurs formes et leur degré de
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NIVEAU B2 POUR LE FRANÇAIS
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maîtrise, il devient possible de « redescendre » aux formes linguistiques qui permettent de
produire/comprendre ces genres de discours :
les genres de discours sont caractérisés par des régularités ethnolinguistiques, c’est-à-
dire par des manières de parler ou d’écrire reconnues comme appropriées et légitimes
dans les communautés de communication concernées (les communautés francophones, en
l’occurrence). Les genres deviennent alors descriptibles en termes de « mots » employés,
en particulier au niveau de la réalisation verbale des fonctions discursives (comme
conseiller, se plaindre), laquelle peut varier suivant les genres discursifs où ces fonctions
sont présentes ;
on peut passer ensuite des contraintes relatives aux comportements langagiers admis
dans une communauté de communication donnée (régulations culturelles et sociales) aux
contraintes internes à la langue.
Il s’agit alors de regrouper les formes de la langue utilisées pour réaliser les fonctions utili-
sées dans les genres de discours retenus comme caractéristiques de B2 en catégories trans-
versales à la matière verbale ainsi définie. Ces inventaires classificatoires sont donc
nécessairement croisés, puisqu’ils concernent la même matière verbale. Pour constituer ces
inventaires, on aura recours à des catégories linguistiques différentes (mots classés en
champs sémantiques, en catégories distributionnelles, en catégories énonciatives…). La
diversité des inventaires cherche ainsi à prendre en compte la diversité des besoins pédago-
giques et des traditions éducatives. Elle devrait autoriser l’élaboration de formes multiples
de programmation des contenus d’enseignement, en fonction des choix didactiques consi-
dérés comme pertinents dans une situation éducative donnée : programme d’enseignement
par fonctions (dites aussi actes de parole), par stratégies d’apprentissage, par éléments du
lexique, par catégories formelles, par catégories sémantiques (notions générales)…
Il est donc nécessaire d’établir des renvois entre ces inventaires qui définissent, en grande
partie, la même matière verbale présentée selon des classifications catégorielles différentes,
pour que les utilisateurs du Niveau B2 pour le français puissent constituer d’autres regrou-
pements en fonction de leurs propres besoins d’enseignement.
1.3. LES INVENTAIRES DE LA MATIÈRE VERBALE DU FRANÇAIS
CARACTÉRISANT LA COMPÉTENCE DE NIVEAU B2
1.3.1. Catégorisations issues de la linguistique et inventaires
des référentiels
Les référentiels pour les langues sont des inventaires en principe neutres du point de vue de
la description linguistique, puisqu’ils n’ont aucunement pour rôle de se substituer aux gram-
maires de référence, qu’elles soient traditionnelles, pédagogiques ou scientifiques, norma-
tives ou descriptives. Mais ils mettent nécessairement en jeu des classifications pour
fabriquer les inventaires, sauf à présenter la matière verbale en un seul bloc, sous forme de
liste alphabétique de mots, par exemple. Ils mettent donc en jeu des catégorisations et ils ont
l’aspect des descriptions linguistiques ou grammaticales, en ce qu’ils privilégient certaines
entrées descriptives par rapport à d’autres.
Par ailleurs, ils ne se bornent pas à renvoyer à des descriptions existantes, parce que, préci-
sément, certaines caractéristiques de la langue n’ont pas fait l’objet de descriptions exhaus-
tives, y compris pour une langue aussi décrite que le français. Si son lexique et sa
morphosyntaxe sont bien décrits, il n’en va pas de même pour les fonctions, qui n’ont été
décrites de manière systématique que dans… les niveaux de référence antérieurs ou encore
pour les genres discursifs, dont il n’existe que des typologies ou des analyses éparses et
souvent incomplètes.
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Pour ces raisons, et contrairement à ce que l’on a souvent avancé, les référentiels sont aussi
des descriptions linguistiques, sans portée explicative cependant, en ce que :
les classifications adoptées pour inventorier les éléments de la matière verbale se
fondent sur des catégories existantes qui proviennent de la linguistique ;
certaines classifications réputées utiles à la caractérisation de la matière verbale ne
peuvent prendre appui sur des descriptions linguistiques de référence, parce que certaines
ne sont disponibles que partiellement par rapport à la matière verbale considérée ;
d’autres ne disposent pas de descriptions parce qu’elles sont situées hors du champ de
la linguistique (compétences culturelles).
Ce Niveau B2 pour le français prend donc appui sur des descriptions existantes, mais il est
aussi amené à proposer des éléments de description inédits.
1.3.2. Les inventaires du Niveau B2 pour le français
Les catégories retenues pour réaliser les inventaires de la matière verbale correspondant au
niveau B2, l’ont été, en partie, en fonction de la tradition descriptive des référentiels du
Conseil de l’Europe et en tenant compte des catégories utilisées dans le Cadre, tout autant
que pour leur pertinence linguistique intrinsèque. Les inventaires présentés sont les
suivants.
Inventaire par genres discursifs : le répertoire discursif de niveau B2
On a choisi de retenir la catégorie de discours, plus précisément de genres de discours pour
décrire la compétence identifiée par le Cadre pour les compétences communicationnelles de
niveau B2. Cette catégorie y est présente sous forme de texte, compétence pragmatique
On retient, après M. Bakhtine, que le locuteur fait l’expérience immédiate du langage à tra-
vers les genres verbaux : « les formes de la langue et les formes des types d’énoncés, c’est-
à-dire les genres du discours, s’introduisent dans notre expérience et dans notre conscience
conjointement et sans que leur corrélation étroite soit rompue » (« Les genres du discours »
dans Esthétique de la création verbale, 1984 trad. française, p. 285). Le locuteur n’est pas
défini uniquement par sa compétence plurilingue (Cadre, p. 129), mais par son répertoire
discursif, c’est-à-dire par la possibilité, variable suivant les locuteurs et suivant les moments
de sa vie langagière, d’utiliser des genres de la communication verbale (chaque genre étant
réalisé dans une ou plusieurs langues) et d’en jouer en fonction de ses besoins.
« Les genres du discours organisent notre parole de la même façon que l’organisent les
formes grammaticales (syntaxiques) » (M. Bakhtine, op. cit., p. 285). Ils peuvent être consi-
dérés comme des traits linguistiques identitaires, caractérisant des groupes. On peut les
décrire au moyen de catégories linguistiques, puisqu’un genre discursif est un objet verbal,
distinct cependant de l’énoncé, du texte, de l’acte de langage, du type de textes… Comme il
est impossible de décrire tous les discours impliqués dans le niveau B2, on s’en tiendra à la
description de traits communs à des ensembles de genres verbaux (de type narratif, par
exemple : anecdote, fable, récit, conte, épopée…) et à celle des catégories qui permettent de
les décrire.
Inventaire par fonctions
La catégorie fonction a caractérisé les niveaux-seuils et elle est devenue comme le symbole
des méthodologies d’enseignement qui se réclament de l’approche dite communicative. Il a
donc paru indispensable de la conserver, en tenant compte de questions comme :
la classification de ces fonctions en « familles » ; les groupages déjà utilisés dans les
référentiels existants mettent en évidence des affinités entre différentes fonctions qui sont
sans doute rentables pour la création de programmes d’enseignement ;
la dénomination des fonctions ; à chaque fois que cela a été possible, on a choisi de
nommer les fonctions par les noms utilisés dans le métalangage naturel (se plaindre,
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s’excuser, conseiller…). On manifeste ainsi clairement que ces inventaires renvoient à
l’expérience communicationnelle des locuteurs natifs, puisque ces catégories ne sont pas
universelles et peuvent varier d’une communauté de communication à l’autre. Ces varia-
tions ethnolinguistiques seront explicitées, dans le cadre de l’enseignement, si nécessaire ;
les réalisations verbales correspondant à ces intentions de communication. On a retenu
celles qui sont interprétables hors de contextes spécifiques, en ce sens qu’elles renvoient
de manière consensuelle à une intention identifiable : chacun sait que je vous prie de
fermer la porte n’est pas une prière ou un conseil, mais une demande de faire exprimée
de manière indirecte. On s’est limité à ces réalisations rituelles ou quasi-formulaires ;
la prise en compte de l’existant, en particulier de Un niveau-seuil et des niveaux déjà
réalisés pour d’autres langues.
Inventaire par notions générales
Dans les niveaux-seuils, on avait cherché à créer des catégories de description de la langue
qui soient en accord avec le caractère fondamentalement sémantique des actes de parole. On
y a donc utilisé la catégorie de notion pour décrire les régularités de la langue. Ce point de
vue descriptif était censé être proche des apprenants/utilisateurs, car pour eux ce qui est
important est le sens qu’ils veulent exprimer ou comprendre.
Cet inventaire reprend, dans son principe, celui de Un niveau-seuil, et ceux du Threshold
Level et du Vantage Level. On a donc conservé cette catégorie, bien qu’à l’évidence, elle ne
soit pas en mesure de permettre la description de toutes les régularités de la langue perti-
nentes pour l’apprentissage et que sa diffusion en linguistique soit aujourd’hui faible.
Si le terme de notion et la dénomination de notions générales ont été conservés, c’est sur-
tout parce qu’il s’agit de catégories sémantiques renvoyant à des concepts et des notions (ou
recouvertes par des notions) assez larges pour être présumées communes à la diversité des
langues concernées par le Cadre et aux domaines d’expérience, conceptuels et référentiels
de leurs locuteurs. Elles se prêtent à inventaires, regroupements et classifications lexicales.
Ce premier niveau, à base sémantique (concepts et notions), de spécification du lexique
assure de plus l’articulation avec les fonctions et la partie sémantique de la grammaire. En
effet, certaines notions recouvrent ou rejoignent des catégories énonciatives (deixis, temps,
personne) ou des opérations énonciatives (détermination, qualification, quantification), qui
dépassent le cadre strictement lexical et se trouvent croisées avec des catégories pragma-
tiques et des catégories grammaticales. D’autre part, à des notions générales correspondent
à la fois des mots ou expressions de la langue (hyperonymes, termes génériques, etc.),
jouant un rôle essentiel d’anaphoriques dans la compréhension et la production de textes, et
des formes linguistiques servant à exprimer des relations logiques ou à structurer une argu-
mentation. De ce strict point de vue pratique, l’entrée dans la matière verbale par des notions
générales est d’une utilité majeure pour les utilisateurs, qu’ils s’inscrivent ou non dans une
approche notionnelle-fonctionnelle.
Inventaire par catégories morpho-syntaxiques et structures d’énoncés : la grammaire
Cet inventaire, dans son principe, sa structure et le détail de son contenu, diffère partielle-
ment des instruments antérieurs (Un niveau-seuil, Threshold Level, Vantage Level…), dont
il s’est cependant inspiré en partie. Il recense les structures syntaxiques et morpho-
syntaxiques de base, sans reprendre les descriptions ou explications fournies par les gram-
maires de référence et les analyses linguistiques, qui sont accessibles ailleurs.
Mais cet inventaire, ajusté aux compétences communicatives et aux moyens linguistiques
globalement spécifiés par le niveau B2, opère forcément des choix quant aux catégories et à
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