Atelier 3 – Dans la peau d’un élève international au Québec
Présentatrices : Marie-Pier Cotton, chargée de promotion des études au Québec,
Sylvie Meunier, conseillère aux échanges internationaux et
Marie-Michelle Veilleux, stagiaire en anthropologie chez Éducation internationale
Format de l’atelier
Lors de cet atelier, les trois présentatrices ont opté pour une approche interactive qui incluait
plusieurs mises en situations concrètes. Quelques participants ont pu témoigner de leurs
expériences professionnelles vécues et partager, avec le reste du groupe, les meilleures
solutions selon les situations.
Dans la peau d’un élève international au Québec
L’atelier a débuté par la définition d’un stéréotype et d’un préjugé : il s’agit d’une opinion toute
faite, un cliché. Nous ne sommes pas les seuls à avoir des préjugés, même les élèves
internationaux en ont face au Québec, au Canada ainsi qu’envers les gens qui y résident. Dans
la plupart des cas, ceux-ci sont très loin de la réalité et parfois un peu absurdes.
Cette présentation a permis de rappeler les différents aspects qui définissent une culture. Il est
impératif de bien se renseigner sur la culture de l’autre afin de mieux le comprendre et, par la
même occasion, d’être bien compris. Le savoir-vivre et le savoir-être sont de mise lors de ces
situations. Chacun des partis a quelque chose à apprendre de cette expérience. C’est un
enrichissement mutuel.
Les quatre grandes étapes du choc culturel ont également été présentées et expliquées. La
connaissance de ces étapes aide à anticiper et à bien se préparer aux problèmes d’intégration et
d’éviter les possibles abandons des participants. Autant les administrateurs que les participants
doivent connaitre ces étapes et rester alerte face aux multiples preuves de manifestation.
Le choc culturel du retour est méconnu, mais certainement très présent. Pour un élève en
échange, planifier son retour à la maison et avoir des projets concrets au retour l’aideront
grandement.
Le modèle d’Hofstede a été présenté lors de cet atelier. Ce modèle est basé sur quatre
dimensions fondamentales : (1) la distance hiérarchique, (2) la société individualiste ou
collectiviste, (3) le contrôle de l’incertitude et (4) les valeurs féminines ou masculines. Il peut y
avoir des difficultés d’adaptation chez les nouveaux arrivants si la façon de vivre ces dimensions
dans leur pays d’accueil est différente de celle dans leur pays d’origine. Par exemple, si un élève
échoue un cours dans une société aux valeurs dites féminines, cela sera perçu comme un
incident mineur. Par compte, si cela survient dans une société masculine, cela sera perçu
comme honteux.
Le modèle de Hall est un modèle basé sur trois dimensions culturelles : le temps, le contexte de
la communication et l’espace, ou la « proxémie ». Le contexte de la communication est notre
façon de s’exprimer de façon verbale ou non verbale. La communication non verbale inclus
certains signes de la main, qui semblent anodins, mais qui peuvent être très mal perçus et mal
compris par d’autres sociétés. La notion de l’espace est liée à l’espace de vie dans notre région
natale. Elle représente l’espace laissée entre deux personnes lors d’une conversation ou