Indications et solutions du TD 9 Mathématiques PTSI
des chiffres du nombre m.
(d) Même raisonnement.
2. L’entier 11 divise msi et seulement si 11 divise m−
Pn
i=0(−1)imi+Pn
i=0(−1)imi. Or :
m−Pn
i=0(−1)imi=Pn
i=0 mi10i−(−1)i.Par
propriété,
10i−(−1)i= (10 −[−1]) ×Pi−1
k=0 10k×(−1)i−1−k
= 11 ×Pi−1
k=0 10k×(−1)i−1−k.
Le nombre 11 est donc un diviseur de m−Pn
i=0(−1)imi.
Ainsi, il divise msi et seulement il divise Pn
i=0(−1)imi,
autrement dit la somme alternée de ses chiffres.
Correction de l’exercice 11 :
1. 7(q+r) + 3(q−2r) = 7q+ 7r+ 3q−6r= 10q+r.
2. nest multiple de 7 si et seulement si 7|7(q+r) +
3(q−2r).Or 7divise 7(q+r).Ainsi, nest multiple
de 7 si et seulement si 7|3(q−2r).Or 7et 3sont deux
nombres premiers distincts. Par propriété, 7|3(q−
2r)⇔7|(q−2r).
3.
1n=int(input("donne un entier "))
2q=n
3while q>70:
4r=q%10
5q=q//10
6q=q-2*r
7if abs(q) in range(0,77,7): # Par
exemple, pour 77, on obtient avec
cette methode, -7.
8print("divisible par 7 ")
9else:
10 print("non divisible par 7 ")
Tant que q−2rn’est pas mentalement dans la table
de 7, on calcule le quotient et le reste de la division
euclidienne par 10 de ce nombre.
4. Par exemple : 84 = 810 + 4.Or 8−2×4 = 2 n’est
pas divisible par 7et 84 non plus. 315 = 3110 + 5.
Puis 31 −2×5 = 21 est divisible par 7et 315 aussi.
De même, 1890 l’est également.
Correction de l’exercice 13 :
1. Ce résultat est faux. Prenons c= 6 et a= 4, b = 3.
Alors 6divise 12 mais 6ne divise pas 4, et 3.
2. Considérons la décomposition en facteurs premiers de c.
La DFP de ab est obtenue, par unicité de cette dernière,
en effectuant le produit de celle de apar celle de b. De
plus, ab est égal à kc. Donc la DFP de ab est obtenue en
effectuant le produit de celle de cpar celle de k. Or aucun
nombre premier de la DFP de cest dans celle de acar les
entiers aet csont premiers entre eux. Ainsi, par unicité
de la DFP de ab, la DFP de bcontient celle de cce qui
signifie que cdivise b.
Correction de l’exercice 14 :
1. On utilise la formule : an−bn= (a−b)×Pn−1
k=0 akbn−1−k.
Ainsi, aN−1 = aN−1N= (a−1) PN−1
k=0 ak.Donc,
par définition, a−1divise aN−1.
2. Supposons que an−1est premier. Alors, ses seuls
diviseurs sont lui même et 1. Or a−1divise an−1.
Donc a−1 = 1 ou a−1 = an−1⇔a= 2 ou
a= 1 ou a= 0.Or, le nombre aest supérieur à
2.On a donc montré que a= 2.Montrons par
l’absurde que nest premier. S’il ne l’était pas alors
il existe p;q∈Ntels que p≥2; q≥2et pq =n.
Mais notre nombre an−1serait égal à apq −1 =
apq
−1.Or, par le résultat de la question 1, le
nombre ap−1serait un diviseur de apq−1. Ceci
est notre contradiction. Ainsi, nest premier.
3. Par exemple, 22−1 = 3; 23−1 = 7; 25−1 = 31; 27−
1 = 127.Ce sont des nombres premiers. Il ne faut
pas penser que tous les nombres de la forme 2n−1
sont premiers. Par exemple, 211 −1 = 2047 n’est
pas premier.
4. On suppose que m= 2n−1est premier. Donc, les
diviseurs de 2n−1msont : 1; 2; ···; 2n−1et m; 2m;···; 2n−1m.
En sommant les diviseurs autre que 2n−1m, on ob-
tient :
Pn−1
k=0 2k+Pn−2
k=0 2km= 2n−1 + m(2n−1−1)
=m+m2n−1−m
= 2n−1m.
Ainsi, par définition, le nombre 2n−1mest parfait.
Correction de l’exercice 16 :
On suppose que x∈Q, y ∈R−Qsont tels que x+y /∈
R−Q.Par conséquent, x+y∈Q.La différence de deux
rationnels est un rationnel. Donc y=x+y−x∈Q.C’est
absurde car yest irrationnel.
Correction de l’exercice 17 :
Supposons le contraire √2 + √3 = p
qavec p, q ∈N∗deux
entiers premiers entre eux. Alors sqrt2 + √32=p2
q2⇔
5 + 2√6 = p2
q2⇔√6∈Q.Mais √6/∈Q.En effet, si
√6 = a
bavec a, b deux entiers premiers entre eux, alors
6 = p2/q2⇔q26 = p2.Dans ce cas, 2divise p2donc pest
un entier pair, p= 2p′.L’égalité devient 6q2= 4(p′)2⇔
3q2= 2(p′)2.Donc, 2divise 3q2, donc q. Cela signifie que
qest pair. Voici notre absurdité, pet qétant premiers entre
eux, 2ne peut être un diviseur commun. Finalement, grâce
à ce raisonnement par l’absurde, nous avons montré que
√2 + √3∈R−Q.
Correction de l’exercice 19 :