ABYSSES
A la découverte des abysses
Dossier pédagogique
21.02.2016 —14.08.2016
Musée d’histoire naturelle
de Neuchâtel
Renseignements et réservations :
032 717 79 18
Une exposition réalisée par
BLOOM ET COLUMBIA RIVER
Page 2
SOMMAIRE
Voyage dans les grandes profondeurs
Page 3 L’univers des abysses
Page 3 Carte des océans
Page 3 Carte des fonds marins
Page 4 Voyage dans la colonne d’eau
Page 5 Survivre dans un environnement extrême
Page 5 La lumière
Page 6 La pression
Page 6 La température
Page 7 Le manque de nourriture
Evolution et reproduction dans les abysses
Page 8 Un milieu stable
Page 8 Se reproduire
Pourquoi une exposition sur les abysses ?
Page 9 L’océan, le berceau de la vie
Page 9 Ilots perdus dans les abysses
Page 9 L’océan, avenir de l’homme
Page 10 Comprendre pour mieux protéger
Abysses, une exposition en 3D
Page 11 Parcours de l’exposition
Page 12 Rencontre du 3ième type
Des techniques inédites
Page 15 La fable des sandwichs d’Alvin
Page 16 Des engins d’exploration de plus en plus perfectionnés
Page 17 Les principaux submersibles profonds habités
Webographie
Bibliographie
Glossaire
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Sommaire
Page 19
Page 19
Page 20
Page 3
L’univers des Abysses
Les océans couvrent les ¾ du globe terrestre. Depuis leur formation, il y a 4 milliards
d’années, ils n’ont cessé de se transformer. Ces changements sont liés au déplacement
des continents (tectonique des plaques), à la vitesse de quelques centimètres par an.
Malgré son histoire très ancienne, l’océan mondial reste la dernière région inexplorée de
notre planète. Pourtant la terre est recouverte d’eau à 80%.
L’exposition « Abysses » nous entraîne dans les profondeurs inconnues à la rencontre
d’organismes hors du commun.
Carte des océans
Carte des fonds marins
1. VOYAGE DANS LES GRANDES PROFONDEURS
Voyage dans les grandes profondeurs
Page 4
La surface de notre planète est essentiellement constituée d’eau et nous ne connaissons
que très peu les profondeurs de l’océan. Situés à plusieurs kilomètres sous la surface des
mers, les abysses sont difcilement accessibles: les meilleurs plongeurs ne peuvent pas
dépasser les 330 mètres ! Pour accéder aux grands fonds, il faut des sous-marins spéciaux
résistants à de fortes pressions. Dans ces eaux bien trop profondes pour que les rayons
du soleil y apportent lumière et chaleur, un univers sans pareil s’ouvre devant nos yeux.
Voyage dans la colonne d’eau
0-200m
C’est la zone épipélagique, aussi appelée zone photique car c’est la seule région où il y a
assez de lumière pour que le phytoplancton puisse se développer. Le phytoplancton est le
véritable garde-manger de l’océan, il sert à nourrir beaucoup de petits poissons qui se-
ront à leur tour mangés par de plus gros prédateurs. Il est également un grand producteur
d’oxygène dans l’océan.
200-1000m
C’est la zone mésopélagique. A cette profondeur la lumière est trop faible pour permettre
au phytoplancton de se développer. Il en subsiste néanmoins sufsamment pour nourrir
d’autres poissons. C’est dans cette zone que se situe la thermocline, en dessous de la-
quelle la température de l’eau est proche de 4°C et reste quasiment constante.
1000-4000m
C’est la zone bathypélagique ou couramment appelée zone abyssale. Bien que toute la lu-
mière ait disparu, quelques rares animaux y vivent et se nourrissent d’une « neige marin »
composée de particules organiques.
L’eau atteint une température de 3°C et la pression est 100 à 400 fois supérieure à celle
qui règne à la surface terrestre. Seuls quelques sous-marins résistent à de telles pressions.
Au-delà de 4000 mètres
Entre 4000 m et 6000 m, on trouve la zone abyssopélagique. Au-delà de 6000 m se trouve
la zone hadale. Ces zones très profondes se situent près des côtes, là où les plaques
océaniques et continentales se touchent.
Dans la fosse des Mariannes, la profondeur peut atteindre 11 000 m.
Voyage dans les grandes profondeurs
Page 5
Survivre dans un environnement extrême
Les animaux des abysses vivent dans un environnement extrême qui les oblige à trouver
des stratégies d’adaptation particulièrement étonnantes. Les quatre grands critères à
prendre en compte pour étudier la vie dans les abysses sont la lumière, la pression, la
température et le manque de nourriture.
Liens avec le PER
MSN 18 — Explorer l’unité et la diversité du vivant…
4…en identiant les besoins fondamentaux du vivant : se nourrir, se protéger,
se reproduire
5…en présentant ses observations
6…en explorant divers milieux urbains et naturels et en visitant des expositions
(musées, zoo, jardins botaniques,…)
MSN 28 — Déterminer des caractéristiques du monde vivant et de divers
milieux et en tirer des conséquences pour la pérennité de la vie…
1…en observant et décrivant divers milieux urbains et naturels
2…en construisant et en utilisant des critères de classement spéciques
3…en identiant les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu
5…en percevant l’impact de son interaction avec le monde vivant
6…en observant des éléments de fragilité d’écosystèmes, y compris urbains
7…en organisant et en présentant ses observations
8…en concevant et réalisant des expérimentations
La lumière
En l’absence totale de lumière du soleil, les espèces des abysses utilisent d’autres sens,
comme l’ouïe et le toucher. Cependant, pour combler le manque de lumière, certains ani-
maux ont développé une caractéristique fascinante leur permettant de créer eux-mêmes
de la lumière : la bioluminescence. La lumière bleue est la plus efcace car elle se propage
plus facilement dans l’eau.
Les proies sont dupées par la lumière des prédateurs qu’elles confondent avec les bacté-
ries bioluminescentes qui recouvrent les particules dont elles se nourrissent.
Les animaux peuvent stopper la production de lumière quand ils le veulent.
La lumière intervient également comme mécanisme de défense : en
produisant des puissants ashes, certains animaux dont les cala-
mars aveuglent l’ennemi.
Certains l’utilisent aussi pour signaler leur taille et leur forme ou
encore pour paraître plus grand. La limace à museau noir imite ainsi
la forme d’une méduse pour repousser ses prédateurs qui craignent
la piqûre. Quand il est en danger, le concombre de mer perd sa peau
gluante et bioluminescente. Elle s’attache à son prédateur qui, une
fois éclairé, devient plus vulnérable.
Voyage dans les grandes profondeurs
1 / 23 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !